+'mot ou #TAG' +'autre'

#0 #ALBUM #2000 #2001 #CHRONIQUE #2002 #2003 #2004 #2005 #2006 #2007 #2008 #2009 #2010 #2011 #2012 #2013 #2014 #2015 #2016 #2017 #2018 #2019 #2021 #2022 #2023 #ANNIVERSAIRE #COREE #ETRETAT #FECAMP #2024 #FEU #ARTIFICE #FEUARTIFICE #LONDRES #US #USA #US2024 #2025 # CANADA #CANADA #UK #HARRY #CENTERPARCS #USA2024 #CIRQUE #SORTIE #PARC #VIDEO #USA202 #VOYAGE #USA2022 DETROIT #OSWEGO #EUROPE #VENISE


   
Wait...

ALBUM

mercredi 6 août 2025

Londres

Wait...

ALBUM

mardi 5 août 2025

Camden

Wait...

ALBUM

dimanche 3 août 2025

Harry Potter

Wait...

ALBUM

samedi 2 août 2025

Oxford

Wait...

ALBUM

vendredi 1 août 2025

Toujours les Cotswolds

Wait...

ALBUM

jeudi 31 juillet 2025

Les Coltswolds

Wait...

CHRONIQUE

jeudi 31 juillet 2025

On arrive dans les Cotswolds

"[...] I could bring you fifty quotations in a moment on my side the argument, and I do not think I ever opened a book in my life which had not something to say upon woman's inconstancy. Songs and proverbs, all talk of woman's fickleness. But perhaps, you will say, these were all written by men.' 'Perhaps I shall. Yes, yes, if you please, no reference to examples in books. Men have had every advantage of us in telling their own story. Education has been theirs in so much higher a degree; the pen has been in their hands. I will not allow books to prove anything.'" " ' [...] J’apporterais cinquante citations pour appuyer ma thèse. Je ne crois pas avoir ouvert dans ma vie un seul livre qui n’ait parlé de l’inconstance des femmes. Chansons et proverbes : tout en parle. Mais, direz-vous peut-être, ils ont été écrits par des hommes ? — Oui, s’il vous plaît, ne prenons pas pour arbitres les livres. Les hommes, en écrivant l’histoire, ont sur nous tous les avantages ; ils ont plus d’instruction, et la plume est dans leurs mains. Je n’admets pas que les livres prouvent quelque chose.'" Jane Austen, Persuasion Aaahh... tout est là, tout est dit, tout est écrit... Ce que j'aime chez Miss Austen, c'est son regard incisif et sans concession sur la société de son époque, les apparences et les faux-semblants, et, déjà, un militantisme affirmé et élégamment tourné pour les droits des femmes, si peu existants alors, quand tout était écrit par la main des hommes, y compris ce qui concernait les femmes. Et aujourd'hui, cela résonne particulièrement dans ma conscience de MLF, quand, de manière sournoise parfois, la condition féminine est remise en cause, notamment dans l'égalité de valeur entre les sexes... la vigilance reste de mise pour ne pas perdre ce que nos aînées, accompagnées par des hommes de valeur, ont lutté pour acquérir... gardons la plume en main, partageons-la avec les hommes, mais ne renonçons jamais à la tenir... Après ce couplet un peu enflammé, je vous l'accorde, revenons à notre périple dans cette flegmatique région britannique... vous l'avez compris, nous sommes dans les Cotswolds, région touristique au charme particulier qui ne touche que les âmes dans lesquelles Jane Austen et ses comparses ont pu distiller un peu de leur saveur... Je voulais visiter la maison de cette grande dame, mais elle était en travaux, du coup nous avons découvert celle de son frère, Chawton House, où une mécène américaine a créé un centre d'études spécialisées dans la littérature féminine. La visite nous a permis de parfaire notre compréhension orale avec une guide rigolote et passionnée, et de voir un peu de l'intérieur ces impressionnantes bâtisses que l'on croise ici régulièrement. Nous avons ensuite pu nous amuser en enfilant des costumes d'époque, mes filles, sans grande surprise, leur rendant hommage bien mieux que moi... nous avions visionné Orgueil et Préjugés la veille, et j'avais donc ma Jane et ma Lizzie Bennet personnelles, la cadette prenant, chez nous, le rôle de l'aînée ! Après cette longue matinée de visite et un pique-nique bienvenu, il était temps de prendre la route vers Bath, mais auparavant une halte s'imposait : le site archéologique de Stonehenge. Sur la route, nous doublons (par la droite bien sûr) un charman petit van rouge très flower power; Coline s'empresse de prendre une photo avec somme toute bien peu de discrétion, et la passagère lui envoie un regard appuyé. Une fois le véhicule dépassé, nous constatons qu'il porte sur le capot l'inscription "FANATIC", et nous voilà partis dans un délire familial, imaginant les propriétaires de cet étonnant moyen de transport en baba-cools intégristes, à la recherche d'un hypothétique Nirvana et prêts à tout pour nous y mener avec eux. Bon, on rigole, on rigole mais on parvient au site de Stonehenge, comme la moitié de la population mondiale dirait-on, à en juger par le nombre de voitures sur le parking. Nous nous préparons à descendre de voiture quand soudain, qui voyons-nous arriver derrière nous ??? La FANATICmobile !! Avec ses 2 fanatiques floraux à bord ! Qui, comme par hasard, se garent JUSTE A COTE DE NOUS, et nous lancent des regards franchements hostiles, dissimulés sous de jolis sourires étudiés pour avoir l'air sincères, mais je ne suis pas dupe ! Coline se cache sous son siège tandis que Christophe, toujours courageux, leur rend leur salut... et voilà que ces dangereux allumés du bocal descencent de voiture ! Sans aucun doute, il vont venir vers nous et nous obliger à embrasser des statuettes de dieux inconnus couvertes de fleurs séchées et de carcasses d'animaux morts. Et on va devoir désigner l'un de nous comme victime sacrificielle pour leurs pratiques occultes afin d'épargner au reste de la famille une mort dans d'atroces souffrances provoquées par des incantations diaboliques professées par nos deux beatnicks blonds et bronzés... Je commence à me rendre à l'évidence que la victime ce sera moi, puisque 1/ Christophe est le seul qui maîtrise la conduite à gauche, 2/ Coline sait chanter en coréen et 3/ Marion n'a pas fini sa nouvelle maison dans les Sims... Je respire un grand coup et je ferme les yeux, entendant claquer les portières de la FANATICmobile et j'attends... plus rien, le silence... juste le bruit de ma respiration saccadée et la voix de Christophe qui dit "Bon alors vous venez ?" Et oui, contre toute attente, le couple de gourous autrichiens (on a regardé leur plaque) est parti en direction du site... certainement, ils ont vu que mes chakras étaient tout fermés et que je ne serai pas très efficace comme offrande, du coup, ils m'ont épargnée ! Bon ben donc visite de Stonehenge... enfin, visite : ces perfides anglais veulent nous faire payer 34£ pour prendre une navette, faire le tour du site et revenir... non mais pour qui nous prennent-ils ?? Galvanisée par le fait d'être en vie (échappez de peu à un sacrifice rituel, vous verrez l'effet que ça fait !), j'entraîne ma petite troupe à travers la campagne anglaise à la rencontre de la pluie, heu, non pardon, des moutons odorants, zut, ce n'est pas ça non plus, je voulais dire bien sûr à la rencontre de cet incontournable vestige du passé ! Effectivement, au sens propre on ne pouvait pas le contourner car l'accès à l'ensemble du site est réservé aux nantis, les gueux comme nous n'ont le droit de l'admirer que d'un côté... tant pis, c'était son meilleur profil de toutes façons, et la balade était vraiment sympa ! De retour à la voiture, la FANATICmobile a disparu, les faits divers des jours suivants nous diront si des victimes sont à déplorer... Donc, fin du trajet vers Bath (quel nom imprononçable.. Bafffff..... Battttt.... Bââââââssssssssss.....), a priori sans encombre. Sauf que... sauf que, quand c'est Christophe qui a le volant, il ne faut jurer de rien.... à 9 minutes de l'arrivée, un panneau "Road closed" (route barrée) apparaît au milieu de la route. Les véhicules devant nous empruntent tous sagement la déviation indiquée, mais la MinguetMobile ? Que nenni ! Parce que chez M. Minguet, tant qu'on n'a pas la preuve qu'on ne peut pas faire quelque chose, et ben on le fait !! Donc on dépasse le camion de voirie dont le chauffeur nous regarde avec... lassitude ?? et on s'engage sur cette route déserte. Je m'attends à tout instant à tomber sur un barrage, halte, police, les mains sur le volant, non pitié monsieur l'agent ne tirez pas, on est français, on n'a pas compris le panneau, mon mari ne sait pas lire, God save the king et ses grandes oreilles, non, non, pas dans la Tour de Londres, mes cheveux frisent s'il fait trop humide !! ....mais non. 9 minutes d'angoisse pour finalement arriver à bon port et dépasser un autre camion de voirie qui barrera la route après notre passage... tout ça pour ça... Après une bonne nuit de repos, nous attaquons la visite de Bath. Comme nous sommes des sauvages, les visites guidées en groupe et les guides touristiques, ce n'est pas notre tasse de thé, du coup je dégote une circuit commenté sur audioguide, et on se laisse emporter à travers la ville, où les références à Jane Austen, qui y a vécu, ne manquent pas. Une scène inoubliable de l'adaptation cinématographique de mon roman préféré, Persuasion, a d'ailleurs été filmée au Royal Crescent, superbe place où se termine notre visite. De Bath, nous passons à Lacock, toujours dans l'ambiance des Cotswolds (vieilles maisons de pierre, roses trémières, petites ruelles) mais avec une incursion dans la littérature moderne avec la visite de l'abbaye où ont été tournées certaines scènes des Harry Potter. Enfin, notre journée s'achève à Harnhill où nous avons loué un petit cottage qui se révèle délicieux, à l'intérieur comme à l'extérieur... et là, on est tous fans ! A tel point que ce matin, le réveil sous la pluie nous a engagés à faire un "temps calme" ici, avant de poursuivre notre visite de la région : ça n'arrive pas souvent, alors on savoure !

Wait...

ALBUM

mercredi 30 juillet 2025

De Bath à Harry Potter

Wait...

CHRONIQUE

mardi 29 juillet 2025

Direction Bath

Journal de ma vie, par moi-même...Cher journal, tu ne me croirais pas si je te disais qu'encore une fois, j'ai eu l'occasion de mesurer à quel point la vie peut basculer sans prévenir, combien la sécurité est fugace, comme l'insouciance peut être une compagne bien peu loyale... oui, si tu savais, cher journal...Ah tu voudrais bien savoir ? Sérieusement ? Bon, vraiment, parce que c'est toi, je te raconte...Avant-hier, nous avons donc débarqué-au sens propre- en terre anglaise. Impeccable prise de route en conduite à gauche par l'Homme, comme toujours décidé à gagner au jeu de " je te l'avais dit que ça allait marcher". Nous roulons tranquillou jusqu'à notre 1er arrêt : Canterbury. Nous découvrons notre charmant hôtel au charme suranné : Marion et moi sommes fans, Christophe comme d'habitude est satisfait, et Coline déteste. Pour elle, on est dans la maison hantée de Disney, alors que moi je cherche Hercule Poirot dans toutes les pièces. Nous sortons ensuite flâner un peu, le nez au vent; la cathédrale est un arrêt incontournable, mais comme l'entrée est payante et qu'on prie aussi bien dehors comme St François, on se contente des jardins et du magnifique cloître, où nous nous apitoyons sur le sort funeste d'un groupe de jeunes ados allemands auxquels leurs parents avaient dû promettre une super colo en Angleterre, et qui en guise de bars underground et de shopping effréné sur Oxford Street se retrouvent à arpenter des galeries centenaires sous les explications incompréhensibles d'un guide anglais bedonnant de Guinness... Coline et Marion savourent leur liberté sous les regards suppliants de leurs congénères...Pour notre premier repas chez les rosbifs, nous allons dîner de spécialités locales peu onéreuses au.... Taco Bell ( dans tous les pays du monde, cette enseigne est ridiculement bon marché !)Retour base, visionnage de la finale de l'Euro, une bonne nuit de sommeil et on est tous debout à 7h !! Delicieux petit-déjeuner dans la salle à manger "so british" de l'hôtel, et c'est reparti !Bon, le programme prévoyait une escale à Rye, " village médiéval au bord de la mer", sur la suggestion de Monsieur. Et finalement, Monsieur décide que non, alors on prend la route vers Hartfield où un arrêt spécial pour Coline est prévu. On roule, on roule, on rigole... Marion raconte le cauchemar dans lequel elle effectue sa rentrée dans une classe où elle ne connaît aucun élève ni aucun prof, et c'est là, cher journal, que se joue ce qui aurait pu être un drame absolu : Christophe, ébranlé dans son âme de père par le récit déchirant et empli d'angoisse de sa progéniture, subit une baisse d'attention et aborde un rond-point EN REGARDANT A GAUCHE ! Sauf qu'ici, ben il faut regarder à droite ! Et que le pépé et la mémé qui fonçaient sur nous au volant de leur bolide ont pu dire merci à leurs réflexes et leur ange gardien qui leur ont permis de nous eviter tout en nous agonisant d'injures so shocking que je ne peux pas les répéter ici... d'ailleurs je pense que j'ai fait un micro-coma à ce moment, puisque je n'ai aucun souvenir de notre remise en route sur ce rond-point diabolique, jusqu'à ce qu'une carillonade de klaxons me tire de ma torpeur, et que Coline s'écrie : " Le coffre est ouvert ! Et on a perdu une valise !" Avant que Marion n'ajoute, d'une voix où perçait un soulagement notable "Et c'est celle de Coline !" Christophe fait un arrêt immédiat sur le bas côté et saute de la voiture, tandis que les 3 dindes que nous sommes observons une brave anglaise nous ramener notre valise en souriant, provoquant un joli bazar avec sa voiture arrêtée EN PLEIN MILIEU DU ROND-POINT, portière ouverte, moteur en marche.... Christophe finit par revenir hilare, sans aucun respect pour mes 23.7 de tension, mais la nature l'a bien puni puisqu'il a franchi un buisson d'orties pour remonter en voiture... et nous a donc cassé les oreilles en gémissant toute la fin du trajet, malgré ma charitable proposition de lui faire pipi dessus...Malgré cela, nous sommes arrivés à destination : le village et la forêt dont l'auteur des aventures de Winnie l'Ourson s'est inspiré. Et Coline, grande fan depuis son plus jeune âge du petit dodu tout doux, a retrouvé ( encore un peu plus de) son âme d'enfant. Après la jolie balade en forêt pour aller jouer sur le pont au "jeu du bâton", nous nous sommes offert une délicieuse pause au Pooh Corner, où quelques spécialités anglaises ont fait notre bonheur.. La suite de la journée nous mène à la station balnéaire de Worthing. Le vent s'est levé, il fait super froid, et de lointains et douloureux souvenirs de vacances bretonnes me reviennent... pas de trempette pour nous ( pour personne d'ailleurs, la plage est déserte !) mais la visite du centre ville nous coûte cher : Marion déniche enfin une paire de chaussures recherchée depuis des mois, Coline craque pour des chaussettes ( en solde, heureusement !) et moi je repars avec 2 housses de coussins qui n'attendaient que moi... Picsou voit son tas d'or diminuer, du coup nous mettons fin à notre frénésie dépensière et mettons le cap vers Petersfield. Nous y découvrons une très belle église anglicane, et 2 paroissiens nous abordent avec enthousiasme. S'ensuit un bel échange sur nos pays et nos religions respectifs, c'est toujours tellement enrichissant... au petit-déjeuner, notre hôte Chris, presque 70 ans, nous parle de son expérience d'accueil, avouant que 99% des gens qu'il a reçus sont des gens formidables qui veulent juste passer un bon moment... un peu de foi en l'humanité, c'est toujours bon à prendre !Et aujourd'hui, c'était plongée dans une partie de mon imaginaire littéraire avec la visite du village de Chawton... mais ce sera pour une autre chronique !

Wait...

ALBUM

mardi 29 juillet 2025

En route vers Bath