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ALBUM

samedi 10 août 2024

Go to Moab

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ALBUM

vendredi 9 août 2024

Salt Lake City Jour 2

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CHRONIQUE

vendredi 9 août 2024

Ves Salt Lake City

Me revoilà ! Je vous entends d'ici : mais pourquoi met-elle autant de temps à écrire ses chroniques ? Elle se prend pour Chateaubriand ou quoi ?Alors, non, évidemment, même si c'est mon rêve secret... mais parce que moi, pour écrire, il me faut un cocktail bien particulier :- du temps; je ne peux pas écrire si je sais que j'ai une durée limitée...- un lieu qui inspire; le Rustic Oasis Motel ou la banlieue de Gary par exemple, pour ceux qui étaient déjà là en 2017 et 2022, ça n'aide pas vraiment mon inspiration...- une atmosphère; une promenade à hauts risques dans les Alpes bavaroises ou les bourrasques d'un typhon coréen ne m'aident pas à être au maximum de mes capacités...- une ambiance familiale; si c'est tendu avec l'homme (ce qui bien sûr n'arrive jamais puisque je suis d'un naturel facile, tout comme lui), ou si je perçois un malaise chez un de mes enfants, tout mon cerveau se met en stand-by et refuse de produire quoi que ce soit...- enfin, de la matière. Et là, en général, si je n'ai pas grand-chose avec quoi m'amuser, la vie (souvent sous les traits de Christophe, il faut le reconnaître) se charge de me donner de la matière première.Nous avons donc passé 2 jours complètement tranquilles à Las Vegas. Rien à dire, visite normale, pas de stress, Christophe a déjà tout dit.Le lendemain, départ en direction de Bryce Canyon, notre coup de coeur de 2017. Pas mal de kilomètres, donc un départ à 10h pétantes pour profiter de la journée. Nous faisons une pause déjeuner à Hurricane; le nom (hurricane = ouragan) aurait pourtant pu laisser présager quelques rebondissements mais non, rien de rien. Sauf une jolie petite boulette père/fils quand Christophe demande où on se trouve et que Paul lui répond, en regardant autour de lui, à Walgreens. Qui est en réalité le nom d'une chaîne de magasins. Et Christophe le geek de poster sur Instagram qu'on a bien mangé à Walgreens... ah ah ah... inutile de dire que je me suis bien moquée bien sûr.Mais comme d'habitude, enfin, depuis le temps je devrais le savoir, ma mesquinerie me revient toujours en pleine figure puisque la toute fin du trajet présentait une alternative : soit l'autoroute directe pour arriver à destination en 30 minutes, soit une "piste" au sens propre du terme, pour parcourir la pampa américaine en mode 4x4 pendant 2h. Christophe m'avait déjà demandé mon "autorisation", me garantissant que l'accès de la piste n'était autorisé que si toutes les conditions de sécurité étaient réunies. Essayant d'être une brave Carilne Ingalls, j'avais donné mon accord à Charles, moyennant l'obtention impérative du feu vert des autorités locales. Feu vert que nous obtenons, même si le brave ranger qui nous le donne me semble au bord de la sénilité, vu son grand âge. Je ne suis donc qu'à moitié rassurée mais bon, allons-y.Christophe exulte comme un gamin, les enfants sont ravis pour lui et c'est parti... mais voilà-t-y pas que genre, 8 minutes avant de s'engager sur la piste, la voiture se met à biper et nous annonce "Anomalie des capteurs d'aide au stationnement". Anomalie.... anomalie ??? Un truc pas normal dans notre vaisseau spatial, alors même qu'on s'apprête à prendre une route certainement dangereuse et aux risques nettement sous-estimés par l'Etat américain, le gouvernement fédéral et Christophe (quoi, j'exagère ? La théorie du complot, vous connaissez ?) ????Je suggère donc bien sûr d'avorter la mission, et je me mets en contact avec Houston :"Houston, on a un problème, la voiture présente une anomalie. Comment ? On annule tout ? OK, très bien."Evidemment ça ne s'est pas du tout passé comme ça, puisque Christophe a tenté de me discréditer aux yeux de mes enfants en disant que c'était un problème pour le STATIONNEMENT et que nous on n'avait pas prévu de STATIONNER mais de rouler... et ma progéniture, complètement lobotomisée, d'opiner du chef sans aucune objection. Je suis la seule à mesurer la gravité de la situation, et comme toujours en minorité, du coup, nous nous élançons sur la piste...Enfin, élançons... la vitesse est limitée à 35 miles (55 km/h), 25 (40km/h) même dans certaines zones... et on comprend pourquoi. Je me revois enfant sur les pistes africaines, dans le pick-up de mon papa, mais à l'époque j'étais insouciante alors qu'aujourd'hui je suis plutôt insouchiante, du coup je m'agrippe à la poignée et je serre les fesses.Christophe vit sa meilleure vie; les enfants conduisent à tour de rôle, puisque nous sommes seuls au monde (on se demande bien pourquoi), et Christophe finit assis sur le toit de la voiture (en passant par le toit ouvrant) pour faire des photos et des vidéos, bientôt rejoint par Paul qui lui aussi mitraille à qui mieux mieux.... Les 2h annoncées se transforment en 3, la nuit tombe, l'ambiance film d'horreur s'installe... mais nous finissons par retrouver la civilisation, et LE SEUL resto ouvert à 21h (car oui, l'américain dîne tôt !).Après une bonne nuit de sommeil, direction Bryce Canyon que nous atteignons sous un orage aussi soudain que violent. A l'abri dans la voiture, nous attendons que les cieux s'apaisent, et que le ciel s'éclaircisse, avant de nous lancer dans la randonnée, à la suite de celle de 2017 qui nous avait laissé tant de bons souvenirs. Cette année, Christophe a corsé l'affaire et nous entraîne dans une boucle de plus de 8km, sur un dénivelé infernal !! Les enfants nous distancent vite, et nous, les 2 vieux, nous appuyons l'un sur l'autre pour combler les déficiences de nos genoux et de nos coeurs qui n'ont plus 20 ans ! Mais nous parvenons au bout, épuisés mais ravis, et profitons du retour pour immortaliser tous les bambis du coin. Le lendemain, avant de repartir, nous nous offrons LE souvenir des vacances, notre désormais traditionnelle photo de famille en costume... cette année, nous serons des cow-boys !La suite de l'aventure nous entraîne vers Salt Lake City; sur le trajet, plusieurs arrêts inévitables pour des lieux de tournage du 3ème film culte des jeunes années de Christophe (j'espère que vous êtes capables de citer les 2 autres de mémoire) : Footloose. Nous avons même la possibilité de visiter le lycée où ont été tournées certaines scènes; si Christophe vibre en se prenant pour le héros du film, les enfants relèvent eux toutes les différences avec nos lycées français : le gigantisme, les gymnases immenses et au parquet ciré, les salles de classes toutes équipées de matériel informatique, les énormes photos des diverses équipes de sport et clubs proposés aux élèves, les drapeaux omniprésents, les grandes phrases inspirantes placardées partout... Encore une fois, je me demande s'il est plus facile d'étudier dans ce genre d'endroit, où si tout ce qui brille n'est pas d'or...Nous faisons une halte à un temple mormon; après un rapide cours (merci Google) sur cette religion particulière, tout à fait reconnue aux Etats-Unis, nous quittons la voiture pour aller visiter le très imposant bâtiment. Et là, à peine les portes franchies, sidération : 4/5 personnes d'âge mûr nous regardent, toutes vêtues en balnc des pieds à la tête. Je demande si l'on peut visiter, utilisant la carte magique de "nous sommes des touristes français", et l'un des "anges" nous informe que la visite est interdite, mais nous donne très gentiment plein d'infos et d'explications. Nous voyons arriver de plus en plus de papis et mamies, je crois comprendre qu'un office va avoir lieu, donc nous quittons les lieux avec un drôle de ressenti, ne sachant pas trop si l'on vient d'avoir à faire à de simples croyants aux rites différents des nôtres, ou à des membres d'une secte...Mais tout cela, bien sûr, c'était avant le drame... car tandis que nous filons vers notre logement, la voiture devant nous fait un petit écart sur le bas-côté et projette un caillou dans notre direction. Caillou qui rebondit sur la carosserie et vient taper le pare-brise, avant de s'envoler en nous laissant... une belle fissure... qui s'allonge au fur et à mesure des kilomètres parcourus.Je suis totalement détendue et pas du tout inquiète (quelque chose est faux dans cette phrase, à vous de savoir quoi.) En fait tout est faux dans cette phrase bien sûr ! Je suis paniquée à l'idée que le pare-brise explose, que nous ne puissions pas faire réparer, que nous perdions notre voiture et devions renoncer à notre voyage.... La nuit sera du coup agitée, mais dès le lendemain nos forces unies (et l'efficace intervention du service lients de Hertz) nous permettront d'échanger notre voiture contre une toute nouvelle AVEC UN PARE-BRISE INTACT !!!Avec cette mésaventure, je ne vous ai pas parlé de notre délicieux logement de Salt Lake City : une adorable petite maison à l'ancienne, pleine de charme, avec sauna, jacuzzi et adorable jardin pour profiter de la vie et se détendre... avant les prochaines péripéties !

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ALBUM

jeudi 8 août 2024

Salt Lake City Jour 1

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mercredi 7 août 2024

Go to Salt Lake City

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mardi 6 août 2024

Bryce Canyon

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lundi 5 août 2024

Go to Bryce Canyon

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dimanche 4 août 2024

Las Vegas

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CHRONIQUE

samedi 3 août 2024

Los Angeles - partie 2

Le temps passe, chez vous les médailles s'accumulent, chez nous ce sont les kilomètres qui défilent...Notre dernière journée à Los Angeles a été bien remplie; la visite du campus de UCLA m'a plongé de nouveau dans mes réflexions existentielles et angoisses maternelles : ces jeunes qui ont la chance de faire des études dans ce genre d'endroit, qui ressemble plus à un décor de cinéma qu'à nos universités françaises, sont-ils mieux armés dans la vie, plus heureux, plus épanouis, que mes enfants qui ont foulé la dalle de l'université de Créteil et affrontent quotidiennement les joies du RER D ? Comment savoir....Je rumine, je rumine, la journée passe dans le calme, et le lendemain, c'est le départ, tranquille, dans les temps et sans panique... direction : Las Vegas !Enfin, Las Vegas c'est le but ultime de cette étape... avant, il y a plusieurs petites haltes prévues par  notre GO maison, et la première est à Barstow. Barstow, c'est une ville connue pour... rien. C'est une halte entre LA et Las Vegas, c'est tout. Pour nous, c'est le souvenir d'une étape en 2017, avec 2 événements majeurs :1. C'est là que j'avais rédigé ma première "chronique de voyage", dans l'émerveillement de cette première aventure extraordinaire2. C'est là que nous avions utilisé une laundry (laverie automatique) pour la première fois, tandis que les enfants s'ébattaient dans la petite piscine de l'hôtel. Pour ne pas les abandonner trop longtemps, nous avions surveillé le lavage puis chargé le sèche-linge, avant de retrourner à l'hôtel récupérer progéniture et valises, pour filer vers la suite de notre périple... en oubliant le linge dans le sèche-linge ! Le demi-tour sur les chapeaux de roue pour récupérer nos costumes Armani et nos robes Chanel reste mémorable...Donc si cette année on fait halte à Barstow c'est pour participer au nouveau jeu de Christophe : reproduire des clichés de 2017. Donc retour à notre hôtel de l'époque et photo dans la salle du petit-déjeuner où on ne sert plus de petit déjeuner, donc on n'a pas l'air bien malin mais là encore, on a l'habitude...Emballez, c'est pesé, nous voilà repartis vers une nouvelle destination : le Bagdad Café. Pour cette dernière, je me dois de faire une remarque personnalisée pour Karim : je t'adore "mon poulet", mais je te jure que mettre Christophe sur ce coup-là, ça n'a pas été le meilleur service que tu as rendu à notre famille. Parce qu'avant que tu nous en parles, nous ne connaissions le film "Bagdad Café" que de nom, et ne nous en portions pas plus mal. Mais depuis que tu l'as fait découvrir à Enthousiasme-man, IL Y A 7 ANS, il en parle comme d'un chef-d'oeuvre du 7ème art et s'est pris d'amour pour ce film... Bon, en 2017, on est venus, on a vu, pourquoi pas. Il était content avec ses 4638 clichés, et je crois que les enfants n'étaient même pas sortis de la voiture... mais depuis !! On se fade la BO régulièrement ("IIIIIIIIIIIIIIIII am caaaaaaaaaaaaling youuuuuuuuuuuuu"), et le film aussi (ben oui parce que les enfants ne l'avaient pas vu !). Moi, je dois le dire, j'accroche pas avec ce film : c'est lent, il fait chaud, il n'y a pas de héros super beau et ténébreux, ça ne se passe pas au XIXème siècle, bref, c'est pas pour moi... la dernière fois qu'on l'a "regardé", j'ai préféré m'arracher les cils un à un, c'était plus amusant....Mais donc cette année, re-détour inévitable... et attention, avec la totale : par la route 66 et pas pas la Highway plus rapide, "parce que sinon on va rater tout ce qu'il y a à voir sur la route". C'est-à-dire : rien. Des touffes d'herbe cramées, des maisons pré-fabriquées délabrées (et en vente !), une route qui se dandine sous 46 degrés !! Et, pour couronner le tout, la musique à fond dans la voiture.... mon Dieu, je vous l'offre ! Et quand on arrive sur place : c'est fermé !!! Juste aujourd'hui ! Ben, ça, c'est vraiment pas de bol alors ! On traîne 2 minutes, on écrit nos noms sur le panneau souvenir, on perd 6 litres de sueur, Christophe est désemparé, moi je suis fataliste : "allez, c'est pas grave, c'est un signe, tu vois, en plus on l'avait déjà vu" (qu'il tombe en ruine ce café et qu'on n'en parle plus !)...Je fais une petite danse de la joie intérieure, et du coup paf !le bon Dieu me punit, car une voiture toute pourrie arrive en soulevant un nuage de poussière, comme dans Mad Max. Dedans, il y a 3 mecs bizarres, dont un vieux torse poil qui n'est pas vraiment plaisir des yeux... je suggère que nous filions illico discreto, mais comme d'habitude je suis la seule à flairer le danger donc personne ne bouge (de toutes façons, les enfants sont collés au sol par la chaleur). Et là, je vous le donne en mille : la porte du café s'ouvre ! Les 3 specimens sus-mentionnés sont les "propriétaires" du truc ! Et ils nous font rentrer, à mon corps défendant et pour le plus grand bonheur de Christophe  qui se permet, lui, une danse de la joie bien visible.Bon, avantage : il fait frais à l'intérieur; grand seigneur, Christphe nous offre une boisson fraîche que je regarde avec suspicion car elle semble dater du tournage du film (1987), mais bon, s'il faut mourir dans ce coin perdu dépecée par des humains en décomposition, autant être déjà décédée par empoisonnement...Christophe évidemment fait un live (son nouveau grand plaisir), moi j'active le départ, et comme il n'est pas pressé je prends les choses et le volant en main et je m'amuse à faire des dérapages (in)contrôlés sur le parking. Paul prend le relais et fait des pointes de vitesse sur la route déserte, au moins on passe le temps. Le vrombissement du moteur finit par faire réagir Christophe qui se décide enfin à reprendre la route, non sans avoir fait un nouvel arrêt photo et s'être brûlé au 6ème degré en s'allongeant sur l'asphalte en fusion... son inconscience m'impressionnera toujours...La route nous emmène jusqu'à Las Vegas, il fait de plus en plus chaud... nous retrouvons notre hôtel de 2017 et sa piscine  si appréciée, puis le strip, les casinos, la chaleure écrasante même à 23 heures, les mamies accro aux machines à sous, les néons omniprésents, les beaux jeunes gens musclés et peu vêtus qui te proposent de faire une photo avec eux pour 20$... bref, c'est Vegas, baby !

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samedi 3 août 2024

Go to Las Vegas