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CHRONIQUE

jeudi 30 septembre 2010

Chronique 09/2010

La chronique d'Elodie - septembre 10 Quand on ouvre nos mains Suffit de rien, dix fois rien Suffit d'une ou deux secondes A peine un geste, un autre monde Quand on ouvre nos mains Un simple geste d'humain Quand se desserrent ainsi nos poings Quand s'écartent nos phalanges Sans méfiance, une arme d'échange Des champs de bataille en jardin Le courage du signe indien Un cadeau d'hier à demain Rien qu'un instant d'innocence Un geste de reconnaissance Quand on ouvre comme un écrin Quand on ouvre nos mains...  Jean-Jacques Goldman, Nos mains Parce qu'en ce début d'année j'apprends à mes petits élèves à se donner la main, à accepter l'autre comme compagnon de ronde ou de jeu,  et que ce n'est pas toujours chose aisée... Parce que la version live 2002 de cette chanson est notre berceuse du moment dans la voiture... Parce que le clip réalisé lors de la tournée à laquelle nous avions assisté me donne toujours des frissons... Parce que quand je vois mes enfants lever les mains en chantant "un cadeau d'hier à demain", je me dis que ce sont des paroles qui sonnent juste... Parce qu'ouvrir ses mains, c'est aussi le premier geste pour ouvrir son coeur... Et parce que ce sont des paroles comme ça qui résonnent dans ma vie toute simple où, comme ce mois-ci, il ne se passe "rien, dix fois rien".... Septembre ensoleillé Les belles journées du début de mois ont permis à nos vélos de prendre l'air, enfin ! Direction le parcours de bosses, où les garçons  se sont essayés au tout-terrain (avec quelques chutes !);  Louis, réconcilié avec sa monture depuis qu'elle l'accompagne fidèlement au collège, a effectué quelques belles  figures,  mais c'est à  Paul, malgré son casque trop petit et son vélo tout juste assez grand, qu'est revenue la palme des plus beaux  décollages. Quand l'insouciance et l'inconscience se mêlent.... Tandis que  Marion explorait le terrain et effectuait des repérages en vue de ses futurs exploits, petite  Coline investissait  le programme de Sciences de la Vie et de la Terre de son frère aîné, à savoir : notre environnement proche. Bêtes et bestioles, marrons et bogues, feuilles et fleurs... ça carbure  sous le casque ! Les bosses attendront ! Il ne faut jurer de rien ! Il existe depuis 20 ans, je le fréquente depuis presque autant d'années, et je m'étais bien juré de ne jamais y tenir un stand : il s'agit bien sûr du vide-grenier de la commune. Et pourtant cette année, tirée par les garçons, poussée par Christophe, je me suis laissée convaincre... et voilà comment nous nous sommes retrouvés camelots sur  la place publique. Il a fallu tout d'abord préparer les "marchandises" : moment propice, évidemment, aux cris du genre "mais ça c'est mon jouet préféré !" ou "ah non, cette voiture je  la garde, je l'adooooore" (en version simplifiée pour Marion "à moi, ça"). Négociation pied à pied pour chaque objet, démonstration par A+B qu'au vu des mois passés par ledit objet dans le placard / sous le lit / dans l'abri de jardin, bref toutes les anti-chambres de la mort possibles, sa valeur sentimentale n'est que toute relative, empaquetage discret mais ferme... et nous arrivons au jour-J où dès 7h du mat (les malades !!), nous sommes invités à décharger notre barda (Synonymes : affaires, attirail, bagage, balle, chargement, colis, équipement, harnachement in le Dictionnaire de la langue française). Il faut donc  installer le stand, et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues ! Puis la journée s'étire leeeennnnteeeeemeeennntt, au gré des averses et des bâches à installer / retirer / réinstaller... heureusement que parfois, des amis viennent nous  tenir compagnie : la journée passe plus vite ! Plus les heures passent, plus les prix baissent, nous vendons tout en lots,  voire même nous offrons gracieusement, le but étant de ne rien rapporter à la maison ! 18h, mission accomplie : les enfants ont empoché la somme nécessaire à l'achat de la boîte de Légos de leur rêves et  le stock d'invendus est minimal. Tout le monde est  ravi (enfin, moi je jure qu'on ne m'y reprendra plus !), surtout grâce à l'acquisition, pour la très modique somme de 2 euros, du fameux  jeu de société Pokémon convoité depuis plusieurs années... et introuvable ! Le  succès ne s'est pas démenti, et le jeu nous a déjà assuré quelques débuts d'après-midis fort calmes... Au bonheur de Marion... ... avec la visite de son  parrain Christophe et de toute la petite famille. Hélas, notre pitchounette n'a pas pu profiter pleinement  des réjouissances, mise K.O. par une vilaine otite et beaucoup de fièvre... Du coup, on a sorti  l'artillerie de câlins pour faire baisser le thermomètre ! Nous ne pouvions décemment  pas recevoir des amis sans  leur faire découvrir Just Dance, et Christophe s'y est lancé de bon coeur ! Après une bonne grosse sieste, la poupette  a pu sortir le bout de son nez vers la fin de l'après-midi. Il faut dire que le programme était alléchant, puisque, initiés par nos amis experts en la matière, nous avons fait  notre première séance de géo-catching : équipés d'un GPS, il s'agit de découvrir un "trésor" dont on a relevé les coordonnées. Balade familiale donc, et fructueuse puisque nous avons  réussi notre mission ! Les enfants ont tellement apprécié que nous avons  remis ça rapidement, avec  mamie Christiane comme recrue supplémentaire; hélas cette fois-ci nous avons fait chou blanc, et nous sommes  rentrés à la maison bredouilles ! Mais la balade était belle quand même... Auteur en herbe Comment trouver un bon moyen d'intéresser des enfants de 9 ans à la lecture ? En leur faisant découvrir un livre écrit par un enfant de 9 ans !  C'est ce qu'a décidé la maîtresse de Paul, cette année. Et ça marche ! Non seulement les enfants dévorent La Fleur de Lys à Noirmoutiers de Charles-Antoine Cros, mais en  plus ils ont adoré  rencontrer le jeune auteur lors d'une séance de  dédicace, accompagnés par leur maîtresse  (hors temps scolaire, s'il vous plaît ! Quand on dit que tous les enseignants sont des fainéants !). L'auteur a donc maintenant 12 ans, un âge encore bien proche de celui de nos petits lecteurs,   qui étaient impressionnés et curieux. De beaux souvenirs à raconter, et une trilogie dédicacée à conserver pour plus tard...  La main à la pâte Le Père José nous l'a dit : trop de consumérisme est néfaste au bonheur de l'homme. Par contre, il a bien insisté sur le fait que si ce qu'on achète permet  et de partager de beaux moments, alors c'est différent... Fort de cette réflexion, Christophe s'est donc (enfin, NOUS a donc) offert... une machine à pâtes. Pour  faire des pâtes, quoi. Tu sais maman, comme celle que tu avais quand on vivait en  Afrique, et que je ne crois pas avoir vu fonctionner une seule fois, et dont moi j'aimais tellement me servir pour jouer avec mes Barbies et mes Playmobils... Bref, malgré mon scepticisme, cet engin est arrivé dans ma belle cuisine flambant neuve et... elle est devenue un incroyable instrument de partage  père / fils ! Dès le premier essai, Paul a  été captivé, et il faut dire qu'en plus d'être bonnes, elles étaient  belles leurs pâtes ! Depuis, ils n'arrêtent pas de réclamer d'en refaire (genre les pâtes c'est devenu l'aliment  gastronomique par excellence ici !), et mes paquets de coquillettes et autres pennes dépérissent dans le placard... Avis donc aux futurs invités : si pâtes il y a , ce seront des pâtes maison !  Les potins  Il faut absolument que les cousins du 78 reviennent à la maison pour que l'on refasse des photos ! Sujets trop en mouvements, grimaces peu  flatteuses, chandelles disgrâcieuses... difficile d'obtenir un cliché de tous les enfants ! Seules  Mia et Marion ont accepté de nous offrir une photo convenable !  Et du côté des cousins du 14, il n'y aurait pas quelque chose à célébrer ??? Le cidre est au frais ??  Une dédicace spéciale à Papounet qui nous a fait des frayeurs ce mois-ci... on espère que le rétablissement est complet !

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ALBUM

jeudi 30 septembre 2010

Septembre 2010

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CHRONIQUE

mardi 31 août 2010

Chronique 08/2010

La chronique d'Elodie - août10 Dans notre rue, il y a Des autos, des gens qui s’affolent, Un grand magasin, une école, Et puis mon coeur, mon coeur qui bat Tout bas. Dans cette école, il y a Des oiseaux chantant tout le jour Dans les marronniers de la cour. Mon coeur, mon coeur, mon coeur qui bat Est là.  Jacques Charpentreau Malgré tout, malgré notre âge, que l'on ait des enfants ou pas, nous vivons au rythme de l'école... C'est la rentrée ! Une nouvelle année scolaire, de nouveaux élèves à découvrir... 27 gaminos de 4 ans dans ma classe, à partager avec ma collègue puisque je me suis de nouveau installée à mi-temps... Ce qui ne m'empêche pas de souhaiter à chacun de mes élèves, et à chacun de ceux qui sont dans vos familles, une année riche d'apprentissages, d'épanouissement, de jeux d'enfants  et de curiosité insatiable... Parce que malgré les crises et les difficultés, moi je crois en l'Ecole, et je veux qu'elle soit belle, qu'on la respecte et qu'elle porte des fruits  pour chacun... Quelle ambition ! Une nuit et des étoiles Pour une fois que nous étions chez nous pour la Nuit des Etoiles, Christophe et les garçons se sont rendus, lunette astronomique sous le bras, à l'observatoire voisin. Bien accueillis, bien conseillés, mes 3 hommes ont installé  leur matériel et sorti leur patience pour admirer la voûte céleste... hélas, un peu avare de  ses beautés ce soir-là. Pourtant, les badauds étaient venus en masse, et notre télescope familial s'est vite retrouvé pris d'assaut par les promeneurs, prenant Christophe pour un animateur  et les garçons pour de petits resquilleurs qui s'approchaient sans faire la queue ! Il a fallu que Christophe remette les choses au point pour que les garçons puissent observer quelques astres,  planètes ou autres joyeusetés célestes, avant qu'il renonce et remballe lunette, lentilles et manivelles, au plus grand soulagement des garçons ! L'année prochaine, c'est dit, la Nuit des étoiles c'est dans le champ derrière la maison, à la bonne franquette et en comité restreint ! Gîte d'étape : nouvelle vocation !  Sur leur route de retour des vacances, nous avons offert le gîte et le couvert à Tom-Tom et ses parents. Une petite étape trop courte mais  super sympa, où les enfants ont initié leur cousin et leur oncle et tante à  Just Dance, jeu fétiche du moment sur la WII. Bonnes parties de rigolade, où Marion et Thomas se  sont éclatés en dansant comme des petits foufous. Impossible de me rappeler ce qu'ils ont regardé, mais j'adore  cette photo où les 5 cousins semblent si passionnés par ce qu'ils voient ! Tominou au centre, les autres en corolle autour... c'est chouette la famille ! Tardive discussion entre "adultes" sur les affres de l'adolescence, les peurs et les risques, les expériences plus ou moins mémorables.... Pas de  quoi calmer mes inquiétudes de mère d'un futur collégien ! Mais il faut bien que jeunesse se passe... La prochaine fois, les Normands, on espère que la visite sera plus longue, à moins que nous ne nous décidions à venir nous-mêmes vous envahir ! Irrésistibles irréductibles Disney-addicts comme nous le sommes, nous n'avions jamais pris le temps d'aller faire un tour au Parc Astérix; alors en cette fin d'été,  orphelins de passeports Disney, nous avons tenté l'aventure. En famille réduite, parce qu'avec une mini-Youne ce n'est pas le parc idéal. Et en "nocturne", parce que c'est moins cher et moins chargé ! Ca commence comme à Disney :  on attend. Christophe en profite pour couper AVEC SON COUTEAU-SUISSE la frange de Coline !!! Et puis les  portes s'ouvrent, et nous pénétrons dans cet univers gaulois décalé charmant, où les garçons retrouvent leurs habitudes de Disneylandeurs patentés : Maman, tu gardes Coline, papa et nous on va faire les attractions "qui bougent". Que nenni ! On n'est pas chez Mickey ici, alors c'est  maman qui se colle aux sensations pendant que papa et Coline s'amusent ailleurs. Résultat des courses : après 1 attraction, maman  déclare forfait et reprend son rôle de Coline-sitter, laissant à l'Homme le soin d'affronter le  Goudurix et autre Tonnerre de  Zeus. (Zeus qui, soit dit en passant , porte une délicieuse culotte à fleurs sous son pagne !). Nous nous retrouvons pour une balade à travers le parc et  le temps, avant de nous réfugier  chez Obélix où nous étions invités pour  l'apéro. Le  cadre est vraiment joli et les  décors très bien faits, et nous profitons de tout malgré la pluie qui s'invite soudain à la fête. Juste le  temps de faire fuir les visiteurs ! C'est donc au sec et presque au calme que nous admirons ensuite le  feu d'artifice qui annonce la clôture du parc, et nous rentrons fourbus et ravis à la maison. Le lendemain, au petit déjeuner, les commentaires des enfants sont unanimes : C'était trop bien, le Parc Astérix !.... Mais...quand est-ce qu'on retourne à Disney ??? Quand je vous  dis qu'on est accros... En août à la maison... ... maman commence à préparer sérieusement sa future classe. Du coup, il faut bien que les enfants s'occupent tous seuls ! Et voilà comment  une fabuleuse  pyramide prend corps dans le salon (avec ô sacrilège ultime, l'utilisation des Yoko Tsuno de ladite maman !!!!!). Et puisqu'il faut immortaliser l'oeuvre, les  jeunes gens prennent eux-mêmes les  clichés de leur labeur, n'oubliant pas de  se mettre en scène pour donner une échelle à leur travail. Enfants de leur père, va... ils retiennent mieux  les leçons que moi ! Qui dit photos, dit photos rigolotes, alors c'est parti pour  les montages là encore inspirés des techniques paternelles... Doisneau n'a qu'à bien se tenir, la relève arrive ! Quand il fait beau, les plus audacieux osent faire trempette dans la  piscine du jardin, mais bien plus souvent, nous devons rester à l'intérieur où chacun s'occupe, selon ses goûts... Christophe a ainsi initié son cadet aux joies du  pilotage  d'hélicoptère sur simulateur... Amis d'été... Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, et perd très souvent ! Mais de temps en temps, ses rayons nous permettent de profiter de  la piscine du Foyer. Et quand on s'y retrouve  entre amis c'est toujours plus amusant ! Après avoir profité d'une journée d'invitation chez sa marraine, Coline les a tous ramenés à la maison, histoire que nous célébrions  les 6 ans d'Elise... synonymes  de petits cadeaux et de  gros bisous, et d'un bon moment tous ensemble, empli de vrombissements d'hélicoptère(s), de "pestacles" fabuleux, de discussions maternelles plus ou moins angoissées... Que du bonheur ! L'heure de la rentrée a sonné... Grand Chelem pour nous cette année avec 1 héritier à la crèche, 1 en maternelle, 1 en élémentaire et 1 au collège ! Notre  collégien aborde ce nouveau cap avec sérénité. Il est heureux d'avoir à présent sa chambre à lui, même si la séparation  fraternelle a été émouvante. Au bout de quelques semaines de cours, le bilan est mitigé : des journées denses (après les premières grèves !), et longues, et nombreuses  (aîe le mercredi !), mais des devoirs en quantité raisonnable et une nouvelle liberté à goûter... à suivre. Notre  écolier de CM1 retrouve avec joie ses amis (lui, y'a pas à dire, il a besoin du "clan") et découvre sa fabuleuse nouvelle maîtresse qui déborde de projets de d'idées. Lui aussi a droit à une "nouvelle chambre" grâce à la générosité de tata Monique; le voilà maintenant propriétaire  d'une vraie mezzanine, et il n'est pas peu fier (même  si le premier soir, avouons-le, il avait peur de tomber !) Notre  écolière de Grande Section reste fidèle à elle-même, très enthousiaste et participante aux dires de sa maîtresse, et toujours très triste au moment de la séparation du matin ! Elle a commencé la danse classique pour son plus grand bonheur et le mien (ah ! le fantasme du tutu !) et poursuit le multi-sports pour le fun !Pipelette en herbe, on a du mal à  en caser une avec elle, mais elle est délicieuse dans ses réflexions : Moi quand je serai grande, j'aurai pas de travail, je penserai à mes enfants toute la journée. Mais  l'un n'empêche pas l'autre, ma puce !  Notre     mini-puce de dernière année de crèche marche dans les pas de son aînée; très joyeuse, active et moteur dans son groupe, nous nous séparons le matin sous ses cris déchirants et ses torrents   de larmes ! Vite asséchés dès que je disparais ! Elle n'est toujours pas grosse mangeuse, mais s'améliore quotidiennement pour le langage. Elle adore T'ours brun (merci Tom-Tom !)  et Choupî, et Ma'tine (malgré mon boycott !!). Poupées et nounours ont enfin une petite maman attentionnée qui nous dispute quand nous parlons fort alors   que ses bébés dorment ! De qui tient-elle ça ???   Les potins  Rien ne vaut un week-end de  baby-sitting pour se convaincre que les bébés, c'est plus pour nous ! Mais chez les autres, c'est super, alors félicitations  à Audrey et Karim pour leur petite Elsa.  J'espère que les nouveaux écoliers de petite section et de CP ont bien franchi le pas (et leurs parents aussi !); quant aux parents de nouveaux  collégiens... je suis de tout coeur avec vous !

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ALBUM

mardi 31 août 2010

Août 2010

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CHRONIQUE

samedi 31 juillet 2010

Chronique 07/2010

La chronique d'Elodie - juillet 10 Il y a des journées illuminées de petites choses, de riens du tout qui vous rendent incroyablement heureux; un après-midi à chiner, un jouet qui surgit de l'enfance sur l'étal d'un brocanteur, une main qui s'attache à la vôtre, un appel que l'on n'attendait pas, une parole douce, votre enfant qui vous prend dans ses bras sans rien vous demander d'autre  qu'un moment d'amour. Il y a des  journées illuminées de petits moments de grâce, une odeur qui vous met l'âme en joie, un rayon de soleil qui entre par la fenêtre, le bruit de l'averse  alors qu'on est encore au lit, les trottoirs enneigés ou l'arrivée du printemps et ses premiers bourgeons.   Marc Lévy Le premier jour De telles journées, nous en avons accumulées au cours de ces trois semaines de vacances estivales et familiales dans le "Grand Sud". Trois semaines pour se vider des tensions  de l'année écoulée et reprendre force et souffle pour celle à venir. Que les vacances de chacun soient aussi lumineuses et apaisantes que les nôtres ! Sur la route des vacances... Les vacances, ça commence par les préparatifs du départ, et notamment les bagages... Grande première cette année, grâce aux travaux et à la naissance  du nouveau garage , nous avons pu  charger le Trafic dès le vendredi soir, et lui faire passer  la nuit à l'abri, afin d'accélérer la mise en route le lendemain ! Trop pratique, trop bien, zéro stress le matin (ou presque !), départ dans les temps (ou presque), route dégagée (ou presque)... bref, le bonheur. Tradition chez nous lors des grands trajets : Christophe se lance dans de grandes discussions sur un de ses sujets de prédilection : sommes-nous seuls dans l'univers ??? Tout est  prétexte à amorcer cette discussion, comme un  étrange reflet du soleil qui pourrait être.. quoi ? le fruit d'une expérience d'observation menée par des créatures venues d'ailleurs ? la  conséquence du passage dans l'atmosphère d'un engin scientifiquement mystérieux, élaboré selon les techniques extra-terretres étudiées depuis plus de 50 ans dans la Zone 51 du désert  américain ? tout cela ramenant les autres fameuses questions cruciales soulevées déjà par Barjavel dans Le grand secret (et dire que c'est moi qui lui ai offert ce livre il y a  18 ans !!!) : que nous cache l'Etat sur les réelles relations avec les extras-terrestres ??? Donc, cela nous occupe une bonne centaine de kilomètres - enfin, l'occupe lui, moi je me contente de hocher la tête et de marmonner de temps en temps tout en jetant aussi souvent et subrepticement  que possible un oeil à mon nouveau Marc (Levy), achat incontournable de début de vacances, et qui m'appelle irrésistiblement... Percevant, malgré toute mon talent de comédienne, que la conversation ne me passionne pas plus que l'an dernier (pauvre homme... jamais femme ne varie), mon Fox Mulder perso décide de changer le cours de  la conversation... Nous voilà donc à chanter les louanges des ces vacances, et à souhaiter ardemment qu'il puisse en avoir d'avantage. Mais comment faire ? Nous évoquons plusieurs possibilités : 1. On gagne au loto; problème : on ne joue presque jamais, et c'est jamais nous qu'on gagne; pourquoi ???? (encore un truc que l'Etat nous cache !) 2. Christophe réalise son vieux rêve et devient prof; problème : comment fait-on pour payer le crédit de la maison ???? 3. J'écris un best-seller, deviens richissime et célèbre et du coup, la solution n°2 devient possible; problème : il faut trouver une idée, un thème, un sujet qui accroche et passionne  les lecteurs (parce que tant qu'à faire je veux être Chateaubriand ou J.K.Rowlings ou rien, et il me faudra au moins pondre une oeuvre en 8 volumes pour être crédible et satisfaire  mon égo). Et faut pas croire, mais ça fait des années que je me creuse la cervelle pour trouver des idées autres que mes grandes histoires d'amour romantique (c'est de moi que Jean-Jacques  parle quand il chante - depuis 1985 !! : Et elle regarde des images/ Et lit des histoires d'avant/ D'honneur et de grands équipages/ Où les bons sont habillés de blanc Et elle s'invente des voyages/ Entre un fauteuil et un divan/ D'eau de rose et de passion sage/ Aussi purs que ces vieux romans) Vous voyez, c'est pas gagné... Mais c'est sans compter sur l'homme de ma vie qui, là, tout de go, sur l'autoroute des vacances, se fait un devoir de me trouver un trame de roman à succès.  Et le voilà qui enchaîne les idées :   tu pourrais écrire une histoire racontée du point de vue d'une femme et du point de vue d'un homme (intéressant mon chéri, mais on en revient au même : quelle histoire ???); tu pourrais faire un condensé des meilleurs moments de tes chroniques (et ça tient en 4 feuilles recto seul écrit gros... et ça intéresse qui ????) tu pourrais inventer des situations de la vie quotidienne avec toutes les remarques qu'on voudrait faire mais qu'on n'ose pas parce qu'on est trop bien élevé ( mais je n'inventerai rien là ! c'est comme ça  tous les jours dans ma vraie vie à moi, ça ! Et j'aurais peur que des gens se reconnaissent...) tu pourrais écrire une histoire d'amour contrariée (ben oui, je sais c'est mon dada ça, j'en ai dejà 4 dans l'ordi !), par exemple l'histoire d'un centaure et d'une sirène  (??.... que voulez-vous répondre à ça ??? Mon Dieu mais oui, comment n'y avais-je pas pensé plus tôt ? En voilà un filon à succès ça ! Victor le Centaure et Irène la Sirène ça  va s'appeler ! Je me vois bien défendre mon oeuvre dans une émission littéraire très élitiste et très tardive... Comment vit-on l'amour quand on a 4 pattes et que sa dulcinée a les  écailles qui fripent dès qu'elle est hors de l'eau ? C'est à cette cruciale question qu'Iléode Piétriste (c'est l'un des pseudos inventé par... et oui... encore lui ! Parfois 8h de route c'est long... )  a apporté une réponse pleine de charme et de poésie.... Mouaaaarfffffff...) Là, je crois qu'il a senti que j'étais clairement obtuse et fermée à tout génie inspirateur présent dans la voiture... Il faut dire que mon éclat de rire n'a pas été discret... Mais étant de bonne composition, il ne s'est pas démonté et a rebondi aussitôt sur un autre de nos grands sujets de discussion en période de voyage routier : "Y'a un truc à grignoter ?"... Heureux  qui, comme Ulysse.... Première étape : Sereys - calme et méditation  Le chemin des vacances nous mène tout d'abord en Haute-Loire où nous retrouvons frère Hugues, le parrain de Christophe, ainsi que soeur Céline, qui nous avaient déjà  accueillis en 2006 au sein de leur petite communauté alors établie dans le Var. Nous faisons enfin la connaissance de soeur Béatrice et passons quelques heures de repos et de calme, au  rythme des offices, dans la si jolie  chapelle du Monastère en cours de rénovation. Les  enfants apprécient cette pause sur la route déjà longue et se prennent d'affection pour Cannelle,  la chienne de la maison, si joueuse et si douce. Après une tranquille soirée, une nuit réparatrice, nous nous offrons  une  promenade en famille sous un soleil de plomb, en direction de  la rivière-dont-j'ai-oublié-le-nom qui coule en contre-bas du monastère. Tout commence au mieux,  les enfants courent sur le petit chemin pouissiéreux, le  paysage est sublime, un très léger souffle nous accompagne et... Marion tombe. Choit. S'étale. Se croûte. Résultat : un petit genou  couronné et surtout un de ces gros gros chagrins dont elle a le secret; plus question de lui faire mettre un pied devant l'autre. C'est donc à dos de papa qu'elle fera la balade ! 3/4 d'heure de descente plus ou moins périlleuse avec  un équipement des plus sommaires (sandales pour tout le monde !)... les enfants tiennent bon, le soleil et le moral sont au beau fixe... et la suprème récompense apparaît enfin !  Barbotage en règle pour  tous, une vraie bénédiction que cette  eau fraîche et qui paraît bien limpide à nos yeux de citadins ! Après avoir réhydraté nos organismes échauffés, nous prenons le chemin du retour avec  un rationnement d'eau draconien pour tenir jusqu'au point d'arrivée. Les scouts n'ont qu'à bien se tenir ! Dès le lendemain, nous disons au-revoir à  la communauté, en espérant les revoir sous peu. Merci encore de votre accueil, de la sérénité qu'offre ce petit coin perdu, et de la simplicité  des échanges. Des "moments de grâce" à savourer... Deuxième étape : Callian - canicule et villages perchés Quelques heures de route nous mènent à notre nouveau domicile : un petit camping perdu en pleine nature, où nous pouvons  planter notre tente et décharger la voiture. Dès les duvets déroulés, nous nous précipitons à  la piscine dont la fraîcheur nous ragaillardit en un clin d'oeil. Ce sera le cas tous les jours, parfois  même dès 9h pour les garçons ! Nous prenons notre rythme de croisière, sans télé, sans réveil et (presque) sans téléphone ! Au camping, les  séances de jeu succèdent aux  devoirs de vacances, aux visites aux  animaux,  aux  têtes à têtes câlins, aux  grandes discussions et à la folie du moment : les  albums Panini de la Coupe du Monde, dont nous ne suivons aucun match mais ça n'empêche pas les enfants d'adorer compléter leur collection !  Nous jouons bien sûr les touristes, avec la visite des alentours : Callian, évidemment, ses  ruelles typiques où il fait bon  flâner, son  charme provençal, ses  fontaines bienvenues !, sa  chapelle du XII° siècle... Un vrai dépaysement toujours sous le soleil ! Nous poussons aussi jusqu'à  Montauroux, village perché, comme Callian, qui nous offre  lui aussi, au détour de ses  ruelles pentues et pavées de  magnifiques suprises, comme la rencontre tout à fait fortuite, lors de la messe dominiciale, de  Don Régis, jeune prêtre de la  Communauté de Saint Martin, appelé dès le mois de septembre à rejoindre notre Pôle Missionnaire ! Un rapide échange de présentations nous suffit pour le trouver fort sympathique, jeune et dynamique, et queques  remarques de ses futurs ex-paroissiens nous font sentir combien il sera regretté... Espérons que nous saurons l'accueillir et l'aider à trouver sa place parmi nous. Nous sommes tellement écrasés par le soleil que les visites au lac de Saint Cassien sont de l'ordre du nécessaire absolu : nous pouvons y  pique-niquer au calme, y parfaire notre  technique de plongeon, y  nager en sécurité, y admirer des  fadas de saut à vélo,  et profiter de la  beauté du paysage à bord des fabuleux  pédalos-à-toboggans dont les enfants raffollent ! Tee-shirts anti-UV sont de rigueur et nous en profitons pour  prendre de belles couleurs en essayant d'échapper aux coups de soleil ! Grâce à la climatisation dans la voiture, nous osons nous aventurer un peu plus loin et découvrons Grasse "capitale des parfums", où la visite d'une  usine de parfum fascine les enfants (et nous ruine...);  puis nous voilà à  Fréjus, où Christophe nous bassine enchante avec ses souvenirs d'enfance en nous entraînant vers la  plage et -enfin-  la mer ! Je sentais bien que l'eau salée, ça leur manquait à mes poissons.. Quelques clapotis, du sable et les voilà  heureux ! C'est donc avec grande joie que nous replions la tente pour entraîner toute la troupe vers la grande bleue... Troisième étape : Hyères - cigales et soleil ! La première chose qui nous frappe en arrivant dans notre nouveau camping, c'est le bruit assourdissant des  cigales ! Je comprends à peine ce que  me dit la propriétaire tandis qu'elle nous montre notre emplacement, et commence déjà à m'inquiéter pour le sommeil des enfants (et le nôtre par la même occasion !). Et pourtant on  se fait à tout, et très vite ces bestioles et leur vacarme ne nous dérangent plus. L'une d'elle vient même amicalement muer sur notre double toit, et nous assistons à la    métamorphose de A à Z;  leçon de choses en direct-live. L' observation des bêbêtes du coin devient le sport national, Louis et Paul faisant des paris sur la taille maximale de la  céréale que les fourmis voisines pourront emporter  dans leur repaire... Christophe quant à lui fait ami-ami avec une  mante religieuse noctambule. Ce sont les retrouvailles avec la mer, mais aussi avec  les Baltaze qui ont établi leurs quartiers d'été tout près de là. Joie et bonheur des  enfants de pouvoir profiter de la plage avec  les copains,  et aussi, pour Coline, avec  son parrain ! La jolie petite  Marie semble apprécier son premier été ensoleillé. Pour parfaire la journée, ces Toulonnais de l'été nous emmènent à la fête foraine où  les  enfants ne boudent pas  leur plaisir; un peu de  sucre pour tenir la soirée, beaucoup d'eau pour s'en remettre, et au final une super journée "illuminée de riens du tout qui nous rendent heureux".  Merci les amis pour ces moments passés ensemble, loin de nos vies quotidiennes, le coeur et le corps en vacances, ensemble, c'est doux ! De  réveils-douceur en  siestes en plein air, nos journées sont pourtant bien remplies : nous visitons Hyères, le  mémorial des disparus de l'Aéronavale, la chapelle  Notre-Dame de la Consolation, le parc Olbius  Riquier où les filles peuvent ô délice suprême,  faire un tour de poney ! Nous nous offrons une journée de jeux à  Aqualand, et une de vrais touristes à Saint-Tropez. Notre dernière  visite remontait à 1995, où, avec Laure et Max (déjà eux !), nous avions englouti nos derniers francs dans des glaces atrocement chères... Rien n'a changé aujourd'hui : mêmes  façades au bord de l'eau, même  port envahi de touristes, de  voitures et de yachts de luxe, même  gendarmerie (!)... seul le  nombre de glaces a augmenté ! Impossible d'être dans cette région sans aller faire un tour à Toulon, et profiter d'une  virée en mer pour admirer enfin celui que nous avions raté avec desespoir en 2005 : le  porte-avions Charles de Gaulle. Nous passons  tout près tout près, assez pour imaginer l'effet que ça aurait pu nous faire si nous avions pu y monter avec les autres JMJ (auxquels nous pensons d'ailleurs  bien fort à ce moment-là avec, disons-le, un pointe de jalousie). Nous admirons également  d'autres bâtiments de la flotte, et même  un sous-marin ! Le passage d'un Zodiac rempli de  fusilliers-marins impressionne les enfants... En dehors de ces visites et des  tâches routinières du camping, la grande activité c'est  LA PLAGE. Les enfants ne s'y ennuient jamais,  hors de l'eau ou  dans l'eau. On peut même y  dîner ! Un jour de "grand vent", nous assistons au majestueux balai des  kite-surfs, avec certaines figures  impressionnantes; Christophe sort alors son cerf-volant pour  profiter lui  aussi du souffle marin... qui s'avère vraiment "fort". Un décollage vraiment violent, suivi d'une réception malheureuse (une chute, quoi), lui vaut encore aujourd'hui une lancinante douleur  dans le bas du dos. La vie est un combat, j'le dis tout le temps ! Quatrième étape : Aiguines - lac et normands La fin des vacances s'annonce, nous replions encore une fois notre maison de toile et reprenons la route pour retrouver, quelques centaines de kilomètres au nord,  petit Tom, tata Nicole et tonton    Ju qui débutent leurs vacances, eux ! Les enfants font la fête à Thomas qui semble apprécier leur compagnie, Coline lui montre des bêtises (genre sauter sur les lits du  mobil-home), Marion et lui communiquent dans le mystérieux langage des touts-petits... Les nouvelles de chez eux sont bonnes, nous en sommes contents. Juste quelques heures de baignade et de pétanque au lac de Sainte-Croix, et il faut déjà se séparer. Les vacances ne  sont pas encore finies pour eux à ce jour, quels veinards ! Dernière étape : Montgardin - montagne et grands-parents Enfin, ultime étape de nos vacances 2010, un arrêt chez mamie et papi. Depuis notre visite au printemps, la maison s'est aménagée, le  lac de  Serre-Ponçon s'est rempli, le  viaduc de Chanteloube a été englouti par les eaux... et papi et mamie n'ont pas changé ! Nous sommes très heureux de les retrouver et les enfants usent et abusent d'eux  sans vergogne. Ils nous concoctent une  balade en montagne pur sucre, un peu hard avec des petites filles pas bien habituées à grimper; si  Coline avec forces encouragements, assure la montée et la descente, Marion  déclare forfait dès les premières difficultés et ce sont encore  les épaules de papa qui s'y collent ! Le croirez-vous, à l'arrivée c'est pourtant elle qui s'endort dès qu'elle se  trouve à l'horizontale ! Après avoir  attrappé des papillons pour sa petite soeur,  Paul se retrouve à jouer les rabatteurs de  poissons pour alimenter le filet fabriqué par  papi et Louis; hélas, la  pêche n'a rien de miraculeux, mais les petits orteils auront pu se délasser  dans l'eau fraîche du lac de Saint Apollinaire qui nous enchante avec ses  paysages bucoliques. Un grand moment d'histoire familiale se rejoue sous mes yeux émus le soir même, lorsque Christophe parvient, malgré les regards sceptiques de mamie, à réparer l'Amstrad antique  sur lequel papi passa des soirées, il y a 20 ans, à jouer au Secret du Tombeau... Non seulement l'Amstrad fut réparé, mais  le jeu fut relancé ! Pour le plus grand bonheur  des enfants et de papi ! Comble du bien, Christophe a même installé le jeu sur la DS des garçons qui, depuis, n'ont de cesse de le terminer pour égaler papi et tonton Ju... Mais "la connerie ça suffit" comme dit papi, et après la sortie matinale au  parcours de santé, pour  promener Onyx-Pèpère, nous sommes donc allés évaluer la profondeur du lac de Serre-Ponçon  au niveau du viaduc de Chanteloube. Après de  beaux plongeons courageux, Christophe a décidé de passer sous les arches du viaduc immergé, malgré un courant violent et une eau à... je sais pas combien, mais pas chaude, quoi ! Faut dire qu'après la Méditerranée et les 35° à l'ombre, la transition avec un lac de montagne venté n'était pas facile ! Après repérage du parcours, il se lança donc dans  un aller-retour sans faute sous le pont, tandis que nous profitions du spectacle et des réflexions des autres observateurs : - Il en met du temps... il devrait déjà être ressorti là, non ? Il faudrait peut-être aller le chercher ? Il finit par émerger, à notre grand soulagement,   et  aurait bien enchaîné un autre passage si Paul ne lui avait pas expressément demander de s'en garder. Les peurs d'un petit garçon, ça se respecte, et il n'y eut donc pas de   second tour...  Après avoir laissé Marion faire un peu de patouillage sous une bise glaciale, les  frileux que nous sommes avons préféré chercher du  réconfort à  l'Abbaye du Boscodon, magnifique dans son écrin de montagnes verdoyantes. De quoi élever l'âme... Du roman au gothique, nous faisons une visite éclair à la  cathédrale d'Embrun, que les enfants qualifient depuis "d'église-zèbre", en référence à ses pierres bicolores. La montagne, même en été, ça veut dire fondue, ou raclette, ou les deux, et merci à papi et mamie de nous en avoir offert pour conclure ce petit mais chaleureux séjour chez eux. La  prochaine fois, je prendrai une croûte ! Pas de photos mais beaucoup de souvenirs de la "vogue" d'Embrun, où Marion et Coline se sont éclatées sur leur manège, tandis que Christophe, papi et les garçons mesuraient leur résistance  stomacale dans le manège infernal... après la fondue, faut le faire ! Merci mamie et papi, et gros bisous à vous, on s'attelle à votre future chambre chez nous dès que possible ! En  attendant, les filles sont prêtes à vous céder leurs lits dès que vous passez ! Les potins  Je ne crois pas avoir encore adressé mes félicitations à Cécile et Damien dont le mariage approche à petits pas... Bons préparatifs !  On espère de bonnes nouvelles d'Aurore à qui on a bien pensé en ce mois de juillet; nous te souhaitons un bon rétablissement. Courage !  Merci à tous ceux qui ont laissé des mots suite à la chronique précédente... j'y répondrai, un jour... après cette chronique... et mes  préparations pour la rentrée... mais c'est toujours tellement agréable !  Désolés pour ceux qui sont déjà revenus, mais... bonnes vacances à ceux qui en ont encore !

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ALBUM

samedi 31 juillet 2010

Juillet 2010

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CHRONIQUE

mercredi 30 juin 2010

Chronique 06/2010

La chronique d'Elodie - mai - juin 10   Les travaux sont finis, du moins le gros oeuvre Ca sent le plâtre et l'enduit et la poussière toute neuve"     Bénabar  Et oui, les travaux sont finis, du moins le gros oeuvre... et il aura fallu 2 mois pour sortir la tête de l'eau, ou plutôt des gravats, des outils, de la colle, du plâtre, du carrelage,   des clous et des vis, des pansements et du désinfectant... Bref, impossible de m'atteler à cette chronique plus tôt. Merci à ceux qui s'en sont inquiétés, qui l'ont réclamée, qui   nous ont soutenus et encouragés dans ces semaines chargées ! Mais ça y est, on y est presque, les nouveaux quartiers n'attendent que votre visite... tout comme cette chronique double,   dans laquelle je vais tenter de relater mai et juin en aussi peu de mots que possible !   Frayeur de mai Mois de mai, mois du muguet.. et des jours fériés (au moins pour ceux qui travaillent le samedi, cette année !). Mois que nous avons  inauguré par une visite tardive aux urgences les plus proches, pour accompagner une Colinette et son crâne entaillé... Pour ceux qui ne l'ont pas vue depuis longtemps, Coline c'est une pile d'énergie renouvelable, écolo et auto-alimentée...jamais fatiguée, quoi... jamais en baisse de régime... toujours au taquet, comme dirait tonton Ju. Donc, quand on demande à cette jeune personne de se calmer et d'arrêter 2 minutes de se balancer sur sa chaise ("une chaise, ça  a 4 pieds Coline !"), autant faire pipi dans l'alto de son frère... 9 fois sur 10, ça finit par une remontée de bretelles en règles avec bouderie conséquentielle, et 1 fois sur 10,  de préférence un jour férié à 21h quand son père a passé la journée à genoux dans la cuisine à  faire sauter le carrelage au perforateur, ça finit par une chute arrière avec choc  contre le chambranle de la baie vitrée... Parents indignes que nous sommes, nous commençons par la jouer froidement moralisateurs ("c'est bien fait, la prochaine fois au moins tu feras attention") avant de nous rendre compte  qu'elle saigne, et que c'est ouvert !!! Et voilà donc comment on atterrit aux urgences exceptionnellement désertes, où la miss se voit offrir l'assistance d'un gaz euphorisant pour  supporter les  4 points de suture nécessaires... Elle plane totalement, rigole bêtement et amuse tout le staff rassemblé autour d'elle (pauvres désoeuvrés...). Plus de peur que de mal,  heureusement, la leçon sera-t-elle apprise un jour Dieu seul le sait... en attendant, cette aventure lui aura permis de monopoliser la parole à l'école durant le temps de langage,  une fois n'est pas coutume ! Fiesta familiale  D'autres réjouissances nous attendent dès la semaine suivante : une réunion de famille(s) nous donne l'occasion de découvrir les  "petits cousins" nouvelle  génération ou  les rapportés non encore rencontrés !,  et de présenter notre  Marion encore inédite pour certains.  Rémi joue les baby-sitters d'élite au grand plaisir de Coline qui a déjà oublié sa mésaventure sus-racontée. La fête donnée en l'honneur de Jean pour  son jubilé est un très bon moment et nous assistons avec enthousiasme à  l'hommage bien sympathique qu'il reçoit de ses  paroissiens et amis. Cela nous prouve, s'il en était besoin, combien les actions et les expériences menées ensemble, comme Jean a aimé à le dire, permettent à des communautés de se souder et d'être des lieux d'accueil et de vie. Merci Jean pour ce témoignage plein d'espérance; rendez-vous dans ?? Voici le mois de mai où les flammes volent au vent... 1 bougie de plus sur mon gâteau, me voilà à 35. Premier anniversaire dans une maison en pleins travaux, avec un mari qui fait des  journées doubles, cumulant la profession d'informaticien le jour et celle de  carreleur - plâtrier - cuisiniste - peintre le soir (et une bonne partie de la nuit !). Mais j'ai quand même droit à  mon gâteau et mes cadeaux, sans oublier les câlins qui sont le sel de la vie ! Les jours passent et se ressemblent (boulot-travaux-dodo), et nous arrivons à l'anniversaire de Coccinelle qui a la bonne idée de tomber un dimanche... Jour du Seigneur oblige, nous faisons un break le temps  de partager, avec les copains de sortie de messe, une  pizza et un  gâteau bien mérités. Las, le démon des travaux s'empare de l'homme, et dès  les cadeaux déballés, c'est reparti pour une  tournée de sous-couchage des murs de la cuisine ! Pas de repos pour  les braves ! Grâce à cet acharné familial c'est dans une  cuisine fraîchement peinte qu'une semaine plus tard nous pouvons préparer le  gâteau aquatique que Coline nous a commandé pour partager avec  ses petits copains, pour  sa première fête d'anniversaire (5 ans chez nous c'est l'échéance). Au programme : inévitable chasse au trésor, carressage de  gerbille, course  à l'oeuf, invasion du  jardin... Tandis que Paul, de son côté, est également invité à un anniversaire,  Louis nous donne un coup de main, très à l'aise dans son rôle de G.O.  très apprécié des loustics  ! De mai à juin, de fête en fête  Même quand on n'est pas encore à l'école, on peut avoir sa fête de fin d'année... à la crèche. Ce fut le cas pour notre  Marionnette, toute contente de profiter  avec nous des jeux et  animations prévus pour  les tout-petits, autour du thème du  cirque. Déclinant la proposition de maquillage, elle a laissé sa place à  sa soeur qui a adoré devenir un lion féroce pour la durée de la fête ! A l'école de  Coline, bien sûr, il y a la fête ;  danses endiablées au programme pour note poupée qui s'est vraiment éclatée avec beaucoup d'application !  Slow langoureux, danse des  rubans...  rien de tel qu'un beau spectacle pour nous décider à l'inscrire à la danse l'an prochain ! Les petits danseurs méritaient bien une récompense, et ils ont eu droit à une sortie à la ferme,  où, une fois encore, Christophe a eu la chance de pouvoir jouer les accompagnateurs-reporters ! Après avoir broyé le blé pour faire de la  farine, les enfants ont pu  préparer du  pain, dont ils se sont régalés  dès la cuisson achevée ! Une ferme, bien sûr, ce sont des animaux :  cochon,  lapin,  vache... mais aussi la découverte du  tracteur, la balade en chariotte  entre copines, et évidemment le  poney chéri-que-je-veux-l'emmener-à-la-maison-papa-s'il-te-plaît. Belle sortie de fin d'année ! Les représentations se sont succédées pour  Paul : la traditionnelle  audition d'alto nous a permis de l'entendre en solo, et de mesurer ses progrès, avec fierté ! Sa saison sportive s'est finie avec une compétition  de  gym interne au club , où il a brillamment terminé 8° (sur 8 !!), toujours avec  le sourire. Y'a pas à dire, mon Paul il est fair-play et il sait que l'essentiel c'est de  participer jusqu'au bout !! Et cela a bien évidemment suscité des  vocations dans la famille... Enfin, pour la fête de l'école, il s'est  trémoussé sur des airs de Queen avec beaucoup d'entrain et de plaisir... Profite mon Paul, amuse-toi ! Révélation pour nous cette année avec le goût de  Louis pour la danse et... le cinéma; non content d'occuper son temps du midi à la cantine à apprendre des chorégraphies  pour une  compétition inter-écoles, il s'est investi dans un projet cinéma, donnant naisance à un court-métrage complètement loufoque mais très rigolo. Carrière naissante ?  Lors de la fête de l'école,  sa classe était en "auto-gestion", les enfants ayant créé eux-mêmes leur chorégraphie, et il faisait partie des créateurs... j'suis trop trop fière ! Le résultat sur Beat it de l'inévitable  Michaël J. était vraiment  réussi. Cela lui fera de beaux souvenirs de sa dernière année d'école primaire. Un pas de plus vers l'adolescence... Au milieu de tout cela, j'ai eu moi aussi ma fête de l'école, sous un ciel et des températures d'automne...Il me manquait 11 élèves, mais les  20 présents ont tant bien que mal assuré  la  danse répétée tant de fois... j'étais bien fière d'eux, et eux aussi !  Noces ensoleillées De nouveau un mariage dans ma famille, il y avait longtemps que nous n'avions pas retrouvé la campagne des Monts du Lyonnais ! Merci donc  à  Coralie et Julien de nous avoir convié au leur, sous un soleil resplendissant et une chaleur caniculaire ! Nous avons apprécié la belle cérémonie pleine de profondeur, rappelant où se situe l'essentiel de la vie... et la fête joyeuse et animée ! Marion et Mia se sont entendues commes  larronnes en foire tout le week-end, cela promet pour plus tard cette paire de minettes-là ! Bonne route aux jeunes mariés, continuez à profiter de la vie !  En juin aussi les bougies sont là ! Pour  Christophe tout d'abord, dernière ligne droite avant la quarantaine, mais toujours une âme d'enfant... stimulée par le nouvel  hélicoptère télécommandé que les enfants et moi lui avons offert. Vous pouvez aller admirer ses prouesses ici (attention, vidéo réalisée par Louis !). Pour Paul dès le lendemain, avec un  gâteau réalisé par les élèves de ma classe (c'est ça joindre l'utile à l'agréable !), puis quelques jours plus tard avec les copains autour  du  jokari tout neuf, des  Kapla, des  jeux divers... et du  gâteau-alto demandé par l'artiste... 30 ans tout rond C'est ce qui sépare Paul et Christophe, ou Coline et moi, c'est aussi l'âge canonique qu'a atteint  Sarah en ce dernier week-end de juin... comme elle voulait être entourée pour passer le cap, et que nous ne refusons jamais de donner un coup de main, nous avons débarqué chez elle pour une soirée  musicale et mouvementée très joyeuse, comme on voudrait  en faire plus souvent ! Bon anniversaire Sarah, profite de cette dizaine, et de toutes celles à venir ! "Le point sur les travaux" comme on dit en Conseil d'Ecole... que dire si ce n'est que j'ai encore du mal à y croire, avec ma belle cuisine immmmmmense et flambant neuve,  équipée de beaux casseroliers silencieux, de placards astucieux, d'un évier rétro trop charmant, d'un plan de travail qui n'en finit pas... Des murs coquille d'oeuf, du carrelage grès/beige,  des boiseries blanches (ça, ça reste encore à faire !)... Bref j'en rêvais, et la voilà ! Quant à notre chambre, il fallait beuacoup d'imagination pour la penser, en faire les plans, la décrire, mais maintenant qu'elle est là, je ne comprends pas comment on a pu s'en passer si longtemps ! Toute blanche encore (c'était provisoire, le temps qu'on se décide pour la peinture, mais ça va peut-être devenir définitif car ça nous plaît comme ça !), parquet miel, grands Vélux, placards en cours  d'aménagement... on s'endort Vélux ouvert, avec vue sur les étoiles... Tandis que Christophe sciait, ponçait, carrelait, vissait, fixait, jointait, étanchéifiait, faisait l'installation électrique, parquetait, posait du placo, montait la robinetterie,  j'en passe et des meilleures, et tout ça avec le sourire et dans le calme, les enfants ont fait de leur mieux pour mettre la main à la pâte : nous avons donc eu  Paul le roi du perfo,  Louis le champion  de la masse,  Coline la massacreuse de meubles, et Marion la...peureuse, fuyant devant le moindre outil bruyant ou volumineux ! Quant à moi, peu efficace il faut bien l'avouer, je me suis arrangée pour qu'au  milieu de ce chantier mes élèves aient de quoi travailler, que tout le monde ait de quoi manger, des vêtements propres à se mettre, des devoirs faits et signés, une dose raisonnable de jeux et de câlins,  que l'armoire à pharmacie soit toujours approvisionnée et les blessures soignées... à chacun sa tâche quoi ! Bref, pour un album pas à pas du chantier c'est ici, et pour la visite... quand vous voulez ! Les potins  Tout chaud tout nouveau tout beau, Eloi est arrivé chez Anne-Sophie et Rémi, juste à temps pour la nouvelle édition ! Tous nos voeux de bonheur à ce  petit garçon à qui nous souhaitons la même sagesse que celle du conseiller d'un célèbre roi mal culotté !  Notre petite ville est décidément en passe de devenir Hollywood bis... encore un tournage,  dans notre quartier, avec  Lorie en guest star s'il vous plaît ! La pluie et le froid n'ont pas découragé les enfants qui ont patiemment attendu pour recevoir leur autographe. De quoi crâner dans la cour de récré !  Et pour clôturer cette chronique, une spéciale dédicace à  super mamie Christiane, qui nous a épaulés durant ces semaines de folie, assurant l'intendance quand  je ne le pouvais pas, le gardiennage des loupiots dans les phases délicates, l'assistance du chef de chantier, la motivation des troupes... Bref, un rôle irremplaçable que nous  avons apprécié à sa très juste valeur, merci merci mille fois mamie ! 

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ALBUM

mercredi 30 juin 2010

Juin 2010

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ALBUM

lundi 31 mai 2010

Mai 2010

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CHRONIQUE

vendredi 30 avril 2010

Chronique 04/2010

La chronique d'Elodie - avril 10 Je me sers souvent de ma chronique pour parler de mes goûts musicaux ou littéraires...  Par un chemin peu linéaire, je suis tombée depuis peu dans les bras de Jane Austen, et plus je la lis ou la visionne, plus je me dis que j'ai raté mon époque,   que j'aurais dû vivre en ces temps où les dames portaient longues robes et les messieurs chapeaux et gants... et où il fallait prendre mille précautions avant   de déclarer sa flamme, et braver mille conventions pour que les coeurs des amoureux battent à l'unisson - soupir...  J'envisage donc de fonder un club privé austenien, si certain(e)s veulent me rejoindre, nous pourrons lire ensemble les déclarations enflammées des héros des romans,   et sentir notre coeur palpiter avec celui des héroïnes... je vous donne un petit avant-goût, pour le plaisir :   Je ne puis d'avantage écouter en silence. Il faut que je vous parle, avec les moyens dont je dispose. Vous transpercez mon âme.  Je suis partagé entre l'angoisse et l'espoir. Non, ne me dites pas qu'il est trop tard, que ces précieux sentiments ont disparu à jamais.  Je vous offre de nouveau un cœur qui vous appartient encore plus totalement que lorsque vous l'avez brisé, il y a huit ans et demi.  Ne prétendez pas que l'homme oublie plus vite que la femme, que son amour meurt plus tôt. Je n'ai jamais aimé que vous.   Injuste, j'ai pu l'être, faible et rancunier, je l'ai été… mais inconstant, jamais.      Jane Austen Inconstant, rien que ce mot là mérite qu'on se jette sur le roman ! En attendant, il vous reste toujours cette chronique, qui vaut ce qu'elle vaut ! 10+1 1° anniversaire dans la nouvelle dizaine pour Louis... et les temps changent, fini les quinzaines de copains à la maison (sous la pluie, souvent !),  les chasses au trésor,les gâteaux "à thème" et le bazar à ranger après le départ des invités... Cette année, en très petit comité (avec les intimes aurait-on dit en d'autres temps), sortie   au    bowling puis crèpes-party autour des cadeaux (et d'un  gâteau quand même ! Il fallait bien souffler les bougies !)à la maison... Notre grand nous emmène avec lui vers l'adolescence... Pâques aux tisons ! Encore une  chasse aux oeufs "indoor" cette année, mais toujours autant de  plaisir pour les petits  gourmands ! Le dimanche était aussi celui de  la  première communion de Lucie, notre filleule, qui nous a réunis autour d'elle pour fêter  l'événement. Autre occasion de mesurer le temps qui passe... Avec les heures, la météo s'est fait plus clémente, et c'est  en extérieur que les enfants ont pu poursuivre leur collecte chocolatée, chez Lucie d'abord puis chez papi et mamie, où  les  cousins s'étaient retrouvés en nombre pour "l'adieu" à la maison (cf paragraphe ultérieur). Le  trio de petits, Mia, Thomas et Marion, ont mené leur petite vie en parallèle et parfois  en interaction... trop chou ! Et on a pu constater combien parfois leurs centres d'intérêt étaient proches (au niveau de  l 'estomac !!!) Et dès le lendemain, le soleil était de retour, et c'est sous ses rayons que les gourmands sont allés écumer le jardin de  mamie Christiane... et dire qu'on a déjà presque tout mangé !!! Plongée dans le passé pour Paul avec sa classe, et pour Christophe en accompagnateur (encore ! Y s'rait pas un peu pistonné celui-là pour les sorties scolaires ?????). Direction Provins, ses  ruelles pittoresques (et désertes à cette époque !), ses  remparts centenaires, ses aigles et ses  spectacles, notamment le  tournoi où le bon et la  méchante brute s'affrontent avec hargne sous les yeux ravis des enfants... qui, dès la fin du spectacle (et la victoire ô combien inattendue du gentil !) se ruent sur les acteurs pour  demander  des autographes !!! Paul est revenu très heureux, Christophe a appris plein de choses (par exemple l'origine de l'expression "tenir le haut du pavé"; ou la raison pour laquelle à Provins les étages des maisons  sont décalés par rapport au rez-de-chaussée... retournez en CE2 dans la classe de Magali si vous ignorez tout ça), et il y a de fortes chances qu'on tente une virée familiale cet été... A l'assaut de Fontainebleau Parce que notre dernière balade là-bas commençait à dater, parce que tout le monde avait envie de prendre l'air, parce que Christophe avait  repéré des chaussons d'escalade pour les gars, nous voilà en virée bellifontaine, sous un  ciel mitigé... Les  rochers et leurs  anfractuosités font toujours le bonheur des enfants qui  jouent, sautent,  grimpent et  se cachent à n'en plus finir. L'arrivée à la  caverne des brigands marque le début d'une grande aventure souterraine pour Christophe qui, après s'être assuré que Coline, Paul et Louis ont traversé le boyau sans encombre, doit accepter avec résignation qu'il n'a plus la corpulence de son enfance, et que l'époque où il se faufilait telle une couleuvre entre les rochers, avec Claire et Laurent, est  définitivement révolue... A plat ventre, le voilà donc condamné à creuser le sable et jouer des coudes pour sortir, tandis qu'à l'extérieur je frise la crise cardiaque en entendant dire  qu'un monsieur est coincé dedans.... Mais que nenni,  le voilà qui sort sain et sauf, hilare et d'une saleté repoussante, fier d'avoir ouvert la voie aux autres papas désireux de suivre  son exemple... et les candidats n'étaient pas nombreux ! Trouillards ! Marion profite de la promenade  à dos de parents, mais commence à réclamer elle aussi de gambader comme elle veut (et de préférence tout au bord des rochers sinon c'est même pas marrant)... Autant vous dire que le retour en voiture fut... calme. Des vacances montagnardes Donc, vous l'avez peut-être compris, ou vous le saviez déjà,  mamie Suzanne et papi Robert ont mis les voiles et après 20 ans de vie francilienne,  ont mis le cap vers les Hautes-Alpes, à la recherche du soleil. A peine ont-ils posé leurs bagages que nous les avons rejoints pour quelques jours de vacances, pour découvrir  leur nouveau chez-eux et mettre  des images sur les  paysages dont ils nous ont tant parlé. Les  cousins du 78 sont là en même temps que nous, ce qui promet force rigolade et nombreuses bêtises... Nous logeons  dans un charmant gîte à la ferme, ce qui donne aux filles la joie immense d'admirer les animaux : 2 jolies  cochonnes prénommées (attention !) Carla et Claudia (il faut le faire !),  des centaines  d'agneaux et de brebis (que  Marion ne veut plus quitter), quelques chèvres, des chevaux, un âne et une meute de chiens très affectueux. Coline étant tombée amoureuse des poneys  depuis sa folle chevauchée de l'été dernier, nous offrons à  tous nos lascars une  petite balade  sur une de ces braves créatures. Nullement impressionnée, Marion (qui pourtant a peur de tout !) s'attelle avec soin à  brosser sa monture avant de  la monter; nous  partons pour une  petite virée tranquille, avec les sommets enneigés comme perspective, et babillage de Coline comme fond sonore  (et les ronchonnements de Louis qui a mal aux fesses... évidemment, vu qu'il n'a pas de graisse, ses os pointus n'amortissent pas bien la position !). Mais à l'arrivée, ils sont Tous très heureux,  surtout notre  Coccinelle qui aimerait tellement qu'on ramène un des poneys chez nous... Les balades se succèdent, sous la férule de l'infatigable  papi Robert; nous découvrons la station de Réallon, encore enneigée par endroits;  Marion est très surprise, les  autres sont ravis, et  Coline, dès qu'elle le peut, fait son indispensable  ange de neige. Tandis que les "grands" disparaissent très vite de notre champ de vision, ou rêvent aux  vacances d'hiver, Mia et Marion préfèrent rester à proximité de papi pour explorer le périmètre en toute sécurité et rapporter des  trésors à leur maman. Bientôt, le  lac de Serre-Ponçon et son  barrage ne sont plus inconnus de nous, tandis que les  chemins de randonnée de Notre-Dame du Laus résonnent des chants et des cris des  enfants;  mamie et  papi sont très sollicités et commencent  à montrer quelques signes de fatigue, mais la  jeune génération ne faiblit point, et même la baignade dans  une eau glaciale ne refroidit pas leur enthousiasme ni leur  énergie ! Nous profitons aussi des vacances pour aller faire un tour à  St Michel de Chaillol, où notre Louis s'éclata  avec ses potes lors de sa classe de neige de janvier. Il était tout fou de nous montrer son  "chalet", et de nous décrire les lieux et les anecdotes qui  s'y rapportaient... Merci papi et mamie d'avoir suspendu votre emménagement le temps de nous faire découvrir la région ! A vous maintenant les joies des promenades en amoureux  et des soirées au calme !! Retour fractionné Sur la route du retour, nous passons une soirée et une nuit chez Christian et Cécile, dans leur moulin isérois qui nous avait déjà accueillis il y a 6 ans. Tout a changé, l'extérieur,  l'intérieur, et surtout  la famille avec l'arrivée d' Abigaëlle dont nous faisons la connaissance avec bonheur. Les autres filles sont toujours aussi gentilles,  et les enfants s'entendent vite comme larrons en foire avec Océane, la conscrite de Paul. Christophe réalise tout à coup que les filles sont ses cousines (des fois, il est un peu lent  mon homme !), et que sa tante est plus jeune que lui de quelques heures ! Nous partageons  quelques notes de musique avant de reprendre la route, heureux de réentendre la voix de Cécile  si fragilisée ces dernières années... Merci, les montagnards, pour votre accueil et vos sourires, pour nos partages... Arrêt suivant, banlieue de Lyon, chez les CaroChris momentanément sans enfants, au grand dam des nôtres... Là encore, on nous offre le gîte et le couvert, une projection ciné en écran géant, un barbecue  à l'ombre des arbres du  parc...et l'impression de s'être vus hier. De plus, la malédiction est levée, il n'y a ni pluie ni tempête ! Du coup, pas besoin d'utiliser la machine à laver de  Caroline, c'est bien, ça change ! Merci de votre hospitalité, on attend les photos de la soirée hippie, et il faudrait fixer la date de la prochaine rencontre, pour être sûrs que les enfants soient là ! Home sweet home Retour à la maison, retour aussi auprès de  mamie Christiane et des amis que nous retrouvons avec plaisir, car c'est aussi auprès d'eux que l'on est "chez nous"; Laure  et Max viennent partager quelques  gaufres sous un soleil presque estival; comme d'habitude, Anaïs et Coline nous offrent un spectacle  totalement déjanté (mais n'oublient pas de saluer  à la fin !), et leurs frères les imitent avec de  belles têtes de vainqueurs... La petite Marie se fait sage comme une image, c'est vraiment trop chou les bébés des autres ! Max et moi invitons nos filles au cinéma, et on lutte contre le sommeil devant une succession de courts-métrages totalement incompréhensibles, tandis que les minettes se bourrent de bonbons... vive le cinéma  d'art et d'essai pour enfants ! Je tente une sortie à Paris avec les 4 garçons; programme chargé : Palais de la Découverte, jardin des Tuileries, Musée du Louvre. Les petits sagouins sont  morts de rire devant les nus antiques, et plus intéressés par les grilles d'aération du Louvre que par les sarcophages égyptiens. Il y a un temps pour tout, mais ces 4-là savent s'amuser d'un rien ! Les potins  Avril se clôt avec l'arrivée de Timoté chez Aurélie et Bertrand; tous nos voeux de bonheur à lui et de gros bisous à tous.  Les travaux continuent, et progressent très vite; on a vu  les fondations, puis  les murs, à notre retour de vacances la  dalle était coulée et  maintenant  les tuiles habillent le toit...  Marion dort maintenant dans  son lit de grande... une page se tourne, nous avons démonté le lit à barreaux et la table à langer, s'il y a des amateurs...