ALBUM
vendredi 31 décembre 2010
Décembre 2010
ALBUM
vendredi 31 décembre 2010
Décembre 2010
CHRONIQUE
mardi 30 novembre 2010
Chronique 11/2010
La chronique d'Elodie - novembre 10 En voyant la foule de gens, Jésus alla sur la montagne. Lorsqu'il fut assis, les douze vinrent à lui. Il leva les yeux sur ses disciples et dit : - Bienheureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux leur appartient. - Bienheureux ceux qui souffrent car ils seront consolés... - Bienheureux les doux car ils posséderont la terre... Quand Jésus eut terminé, Simon-Pierre dit : "- Il fallait écrire ?" Puis André demanda : "- Est-ce qu'on doit apprendre tout ça ?" Et Jacques : "- Il faut le savoir par coeur ?" Philippe ajouta : "- C'est trop dur !" Jean dit : "- J'ai pas de feuille !" Et Thomas ajouta : "- Moi, j'ai plus d'encre dans mon stylo !" Inquiet, Barthélemy demanda : "- Y aura interro ?" Et Marc interrogea : "- Comment ça s'écrit "bienheureux"" ? Matthieu se leva et quitta la montagne sans attendre et disant : "- Je peux aller aux toilettes ?" Simon précisa : "- Ça va sonner." Et Judas dit enfin : "- Vous avez dit quoi après pauvres ?" Alors, un Grand Prêtre du Temple s'approcha de Jésus et dit : - Quelle était ta problématique de départ ? - Quels étaient tes objectifs transversaux ? - A quelle compétence faisais-tu appel ? - Pourquoi ne pas avoir mis les apôtres en activité de groupe ? - Pourquoi cette pédagogie frontale ? Était-elle la plus appropriée ? Alors, Jésus s'assit et pleura. Un peu d'humour pour commencer, Jésus, j'en suis sûre, ne m'en tiendra pas rigueur... Un clin d'oeil pour mes collègues enseignants, et pour mes amis parents d'élèves qui font parfois l'effort d'imaginer ce qui se passe dans une classe... et une spéciale dédicace pour mon inspectrice, "grande prêtresse" des temps modernes, forte de ses réflexions hors de la réalité et de ses ambitions personnelles... Tranche de travaux, tranche de vie...saignante Tout a une fin... même nos travaux, bien que ce ne soit pas pour demain ! Plagiant Churchill, j'ose quand même dire qu'on en est à "la fin du commencement"... Objectif prioritaire de novembre : peaufiner l'aménagement du nouveau garage et, en premier lieu, le doter d'alimentation électrique pour que la lumière y brille et que le congélateur puisse y emménager. Ni une ni deux, Homme se colle à la tâche et je vois avec bonheur réapparaître cables et gaînes... Tout se déroule bien, suivant les plans de mon chef de chantier, mais soudain, alors que nous touchons au but et que la tâche est presque achevée, un esprit démoniaque s'empare du cutter de Christophe, qui prend soudain vie (le cutter, pas Christophe) et, de sa propre initiative, décrète qu'il en a ras la lame et que ça suffit pour la journée... Mais c'était sans compter sur l'opiniâtreté de mon cher et tendre qui n'aime pas qu'on lui résiste; rapports de force houleux, jurons et noms d'oiseaux... on s'échauffe, on s'échauffe et le drame arrive : cutter 1 - main gauche de mon Charles 0 (ou plutôt deux ! 2 superbes entailles bien nettes, bien profondes, bien beurk beurk...). Florence Nightingale je deviens, et vive les Stéristrips ! Quand on dit que la vie de l'homme moderne est un combat... Compatissante que je suis, j'accorde à mon grand blessé un repos bien mérité... et 15 minutes après, le revoilà sur l'escabeau, saleté de cutter en main et niaque d'enfer... S'ensuivent quelques instants d'intensité dramatique insoutenable où l'homme et la (petite) machine s'affrontent à nouveau... et oui, c'est la victoire de l'homosapienssapiens qui parvient au bout de ses projets et met fin au combat en balançant magistralement l'outil abject loin de lui (et de moi évidemment). Trop fort cet homme-là, moi j'vous'l'dis, si ça m'était arrivé à moi, il aurait fallu attendre belle lurette pour que je reprenne un cutter en main... j'aurais plutôt courageusement demandé à mon mari de finir le travail ! Bref, dommages collatéraux certains MAIS... magnifique néon pendu au plafond tel le petit cochon, qui ne pond pas d'oeufs quand on lui tire la queue mais dispense une vive clarté dès que l'on actionne l'un des deux interrupteurs (c'est Byzance, je sais) qui lui sont reliés (par des câbles et des gaînes, vous avez suivi). Vous imaginez aisément la suite : seul le froid pénétrant nous a contraints à cesser de jouer à "jour/nuit" pour le reste du week-end.... Donc, la lumière fut. Si éclairante qu'elle révéla rapidement les imperfections de la chape de bêton... Deux solutions là encore : 1. on regarde en l'air (vers le néon !) chaque fois qu'on entre dans le garage; 2. on décrète que c'est insupportable et que la seule pensée d'avoir un sol de garage dans cet état fait se refermer tous nos chakras; Chacun de vous aurait donc bien sûr lancé un nouveau chantier de réagréage de la dalle... Avec moi dans le rôle de la donneuse d'indications (qui a dit d'ordres?), Charli-chou dans celui de l'exécutant (comment ça comme d'hab ??) et les gars dans celui d'intendants. Vive le travail en équipe ! Très vite, nous récoltons les fruits de notre labeur : nous pouvons enfin installer le congélateur et l'établi de Christophe dans notre nouveau garage flambant neuf, où le sol est si beau qu'on n'ose y marcher (enfin si, quand même). Pour fêter cela, j'exhume la cible de fléchettes de son étagère poussiéreuse, et tout le monde profite du lieu pour faire grimper les points... C'est pas beau, ça ? Nous voilà donc avec un vrai garage, bien rempli déjà, ainsi que sa vocation l'y appelle (vélos, établi, congélateur, réserve de victuailles, grands rangements pour accessoires de Noël, matériel de travaux, nourriture des divers animaux de la maison etc...). Mais il lui manquait la touche finale, et nous y avons remédié par un frais matin. Aidés par nos puces (non, Marie-Paule, non, n'appelle pas les services sociaux, je t'assure qu'elles étaient volontaires !), nous avons lasuré la porte encore "brut", et profité de notre enthousiasme pour décaper la porte d'entrée et l'assortir à celle du garage. Dès notre emménagement en 2003, je voulais la repeindre cette porte d'entrée... ben voilà, c'est fait maintenant ! Il ne reste plus que la porte de l'ancien garage, mais comme elle est appelée à disparaître, je ne sais pas si nous nous lancerons dans son relooking... à voir ! Entre cousins Les travaux n'empêchent pas notre vie sociale, et notre virée programmée de longue date avec les cousins d'ici nous a menés du restau au bowling pour fuir le froid qui commençait à s'installer. Enfin, quand je dis "nous", c'est exception faite de Marion et moi, la piou-pioute parce que courir après les boules sur la piste, c'est son jeu préféré, et moi parce que courir après la piou-pioute qui court après les boules sur la piste c'est moyen mon jeu préféré. Du coup, pendant que la jeune miss ronflait tranquille, et que je remplissais mes devoirs de maîtresse de maison (genre le nez dans un bouquin au coin du feu avec une tasse de thé), tous les autres ont fait démonstration de leurs talents de bowlingeurs (vous saviez que ça existait ce mot, hmmm?). Les enfants, fidèles à eux-mêmes, on tout donné avec enthousiasme et ardeur; Catherine et Bruno se sont bien défendus en menant la vie dure à Christophe, que je soutenais pourtant moralement ! Mon petit rat Depuis le mois de septembre, vous le savez, ma Cocinelle fait de la danse classique, et je vis à travers elle un de mes rêves d'enfant par procuration. La voilà maintenant complètement équipée (et moi délestée d'une somme certaine ! Merci le conservatoire qui ne veut pas que l'on achète la tenue chez Décathlon !), et je me régale à la préparer avant chaque cours, notamment avec le petit chignon de danseuse qui va bien, et le cache-coeur à nouer et tout et tout. Question souplesse, tout y est, je ne sais pas d'où elle tient ça mais pas de moi en tout cas ! Question grâce, il y encore un peu de boulot, et je le dis en toute fierté maternelle ! Du coup, les "pestacles" se multiplient, et Coline se prête de bonne grâce au jeu du professeur de danse pour sa petite soeur, toujours avide de partager des moments complices avec sa "'rande soeur". Et les vers de Victor Hugo me reviennent en mémoire : Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe, Belles, et toutes deux joyeuses, ô douceur ! Voyez, la grande soeur et la petite soeur Sont assises au seuil du jardin, et, sur elles, Un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges frêles, Dans une urne de marbre agité par vent, Se penche, et les regarde, immobile et vivant, Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord du vase, Un vol de papillons arrêté dans l'extase..." Doucement s'en vient l'hiver... Après la chute des feuilles, quel bonheur de voir tomber quelques flocons ! Ce n'est pas si courant chez nous, et c'est toujours un événement en soi, même s'il n'y a que quelques centimètres et qu'ils ne restent que quelques jours... Cette neige est quand même arrivée bien drue, pile poil le soir où je sortais au ciné avec mon Louis pour accueillir Harry en son 7° volet... Dieu sait si je suis fan, mais je dois avouer que j'ai failli tout annuler quand j'ai vu ce qui tombait ! Mais les Pottermaniacs ne renoncent pas si facilement, et fils chéri et moi avons bravé les éléments à notre corps défendant , et dévoré force pop-corn pour reprendre des forces pour le retour... sous un ciel totalement dégagé ! Nos travaux nous ayant contraints à refaire notre décoration lumineuse extérieure, nous n'avons pas voulu être en retard, et c'est donc dès le 1° week-end de l'Avent que nous avons illuminé la maison; de quoi sentir que Noël approche. Et puis coutume familiale du premier dimanche de l'Avent, même si celui-ci tombe en novembre : on installe la crèche et on décore le sapin ! L'endroit où installer celui-ci a été l'objet d'une longue discussion familiale, mais il a finalement trouvé sa place après avoir été "couronné" par Louis, aidé de Christophe qui lui a bien précisé que, dans 4 ans quand ce serait à nouveau son tour, il lui faudrait compter sur une chaise et non plus sur les bras de son père pour atteindre le sommet de l'arbre ! Comme le temps passe... Les potins La tradition de famille, du côté du père, se poursuit chez Laurent et Anne-Cécile : nous avons assisté avec émotion aux premiers touchers de clavier d'Elise...bravo mademoiselle et courage, il faut continuer ! Quand on aime, on a toujours 20 ans... n'est-ce pas Florence et Jean-Luc ? 20 ans de mariage, ça se célèbre et ça se fête ! On vous en souhaite de nombreux autres, toujours aussi rayonnants !
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mardi 30 novembre 2010
Novembre 2010
CHRONIQUE
dimanche 31 octobre 2010
Chronique 10/2010
La chronique d'Elodie - octobre 10 Mes bien-aimés, voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu - et nous le sommes. Première lettre de Saint Jean Beau cadeau que cette parole entendue lors de la messe de la Toussaint, la fête de tous les Saints, la fête aussi de tous ceux qui sont appelés à vivre dans l'amour, par l'amour... Chacun de nous en somme ! Cette "foule immense que nul ne [peut] dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues", qui accepte de croire en l'Amour et qui tente, en s'accomodant de nos défauts humains, de nos petitesses et de nos faiblesses, de conformer sa vie à un idéal, à un désir... Beaucoup d'appelés, tous élus !! C'est pas beau, ça ?? Une visite chez Papounet et Nicole Il fait froid, c'est un temps "de Toussaint" avant l'heure, alors nous trouvons refuge chez Papounet et Nicole pour une journée de calme et de chaleur au coin du feu ! Etat des travaux, des projets, partage des expériences (et du logiciel IKEA !), exploration par les enfants des trésors du sous-sol, initiation à la DS pour Papounet... tout le monde y trouve son compte, notamment Marion qui exprime sa confortable aisance en piquant un roupillon dans les bras de son grand-père, fait qui se raréfie avec le temps ! Bilan de la journée : nous rapportons des pommes et des kiwis de production locale (et on a déjà tout mangé !) et nous oublions (enfin, Coline oublie !) une DS rose et un affreux petit cochon en peluche qui, pour l'occasion, est devenu le meilleur jouet chéri préféré de miss n°1... bref, Papounet et Nicole, on espère que vous avez bien conservé le porcelet (et, accessoirement, la DS !)... on vient vous en libérer au plus tôt ! Au coeur de "Central Park"Au du parc central, comme il se nomme en réalité ! Dans l'espace vert de chez nous, quoi ! De nouvelles structures de jeux ont été installées, pour la plus grande joie des enfants. Chacun l'investit selon son degré de témérité ! Après avoir joué les spectateurs attentifs, me voilà mise à contribution par mon infatigable fillette pour faire de la course de vitesse (merci l'athlétisme à l'école !). Autant dire qu'après 3 allers-retours je suis morte, tandis que la minette semble avoir avalé un lion ! Mais où puise-t-elle cette énergie ?? Mariage d'automne sous un temps de Toussaint ! Froid et claquement de dents, mais beaucoup de joie lors du mariage de Cécile et Damien. Réunis autour d'eux dans la Brie profonde, nous avons savouré leur engagement et partagé leur bonheur et celui de leurs familles. Les photographes avaient été priés d'être discrets, on attend donc les photos officielles avec impatience ! Le temps de laisser les intimes profiter des mariés, nous avons organisé une pizza-party à la maison, avec pas moins de 10 lascars de 5 à 12 ans, et 3 mini-lascars dans la tranche inférieure ! Un feu de cheminée par là-dessus et voilà coment la température intérieure frôle vite les 30 degrés !! Ah, la chaleur humaine... Dur dur du coup de ressortir à la nuit tombée pour aller faire la fête avec les nouveaux mariés... mais ça valait vraiment le déplacement, première fois de ma vie que je suis quasiment la dernière à quitter la piste de danse (faut dire que le DJ était... fabuleux ! 4 Jean-Jacques dans la même soirée, du jamais vu !!!). Du coup, on oublie qu'on a déjà bien dépassé l'âge de guincher sans fin, et c'est le lendemain qu'on constate avec amertume que coucher à 2h30 + lever à 8h = réveil difficile... Grande, longue et belle route à vous deux, Cécile et Damien, il est bien loin le temps de la Parole de Feu et des longues discussions... d'autres à venir maintenant, toujours plus riches, je le souhaite ! Franciliens en sortie Sortie traditionnelle des vacances sans déplacement : une virée "à la capitale"; cette année, après référendum familial, nous voilà partis direction : les catacombes. Las, à l'arrivée, on se croirait chez nous (à Disney, quoi) : on fait la queue, sous un ciel limite menaçant ! Pour s'occuper, nos faux jumeaux font les guignols tandis que Marion essaie de glaner quelques piécettes en faisant la manche (même que c'était même pas notre idée !) tandis que sa soeur danse en faisant des pointes comme Maïkeul Jaksonne; cette enfant est une enfant de la balle, j'vous l'dis, moi ! Bilan :1h d'attente, pas un kopeck de recette mais nous voilà à l'entrée desdites catacombes. Ca commence par un long boyau dans lequel vaut mieux pas être claustro et avoir une lampe frontale (comme nous, malins que nous sommes). Quelques sculptures faites main interpellent le passant, avant que nos pas ne nous mènent à la "porte" de l'ossuaire... et là, quand même, ami mortel, c'est impressionnant. Tous ces crânes et ces tibias artistiquement entassés le long des murs... les garçons jubilent, Coline est morte de trouille (craignant d'être attrapée par un des squelettes - n'ayant pas réalisé qu'ils sont en pièces détachées !!), alors que Marion, nullement impressionnée, met ses petits doigts dans les orbites vides ou les orifices nasaux (nasals ??) à la recherche d'on ne sait quoi... Finalement, la nature vaillante de Coline reprend le dessus, et les voilà tous les 4 partis à jouer à cache-cache avec les nonosses, faisant preuve, rassurez-vous, d'un minimum de retenue quand même ! Après notre retour dans le monde des vivants et en surface, nous nous dirigeons vers la seconde partie de notre périple : la Tour Montparnasse. Pour la petite histoire, à la dernière kermesse de l'école, nous avons gagné 4 entrées pour le fameux "59° étage" de la Tour... et comme c'est gratuit pour les petiotes, voilà une sortie bien sympathique. Sauf que quand on est une tribu, on voyage en véhicule "familial", et que pour trouver une place, c'est pas gagné. La chance étant avec nous, nous en trouvons une au pied de la Tour, dans laquelle le Trafic rentre au millimètre; comme dirait papi, il reste un poil de... à l'avant et à l'arrière. La manoeuvre, réalisée au millimètre par Homme, attire les regards admiratifs des parisiens conducteurs de Smart... Après avoir été propulsés par l'ascenseur ultra-rapide à la hauteur folle de 210m (enfin à peu près, j'ai pas compté non plus !), nous pouvons enfin contempler Paris à nos pieds. Même la Dame de Fer paraît toute petite ! Tandis que Christophe pose sur le toit du monde, les filles et moi nous réchauffons un étage plus bas, dans la magnifique salle panoramique au parquet ciré, baignée dans la lumière du soleil couchant... Et là, vous n'allez pas me croire, mais voilà que mes deux bambinettes se font repérer par des touristes japonais (enfin, extrème-orientaux quoi !) qui les photographient en pleines pitreries... comme quoi, il y a du public pour tout ! Quelques câlins , quelques observations à la lunette, et nous voilà fin prêts pour aborder l'ultime projet de la journée : dîner "en ville"; et, pour cela, retrouver le FAAAABULEUX restaurant découvert l'hiver dernier lors de notre sortie parisienne avec papi, mamie et les cousins du 78... mais sans Christophe ! Et c'est bien là que le bas blesse ! Parce que question sens de l'orientation, moi c'est zéro et les enfants pas beaucoup plus... du moins tant qu'ils se fiaient à mes indications approximatives, parce que dès qu'ils ont pris ls choses en main, nous avons trouvé le Happy Days Dinner en 3 minutes ! Plaisir absolu de faire découvrir au chef de famille ce minuscule resto débordant de bons hamburgers bien gras... que du bonheur ! En vacances On profite du nid douillet de la maison, et on poursuit la tradition familiale en fabriquant des cabanes... Ephémères refuges dans lesquels grands frères et petites soeurs partagent des heures de jeu à l'intensité dramatique certaine ! Et puis la joie des vacances c'est aussi d'accueillir papi et mamie, attendus avec impatience ! Les voilà embauchés pour d'innombrables parties de Uno, 1000 bornes et autres 7 Familles, sans oublier les puzzles et les histoires à lire ! Avec eux, nous faisons également une sortie à la Cueillette, histoire de rapporter notre citrouille de saison, et de dévorer quelques pommes cueillies sur l'arbre (après avoir déterré deux radis noirs et un poireau ! Il fallait rentabiliser la sortie !) Marion profite de la chariotte mise à dispo, tandis que les garçons trimballent à qui mieux mieux l'échelle à roulettes servant à atteindre le haut des pommiers... gamins, va ! Et puis papi et mamie repartent et nous noyons notre chagrin dans les préparatifs d'Halloween, que nous fêtons avec les cousins du 35 fort heureusement en visite; après la ballade ensoleillée de l'après-midi, la virée nocturne vaut son pesant de bonbons !! Fils et filles Petit bonhomme de chemin tranquille pour Marion, toujours partante pour tout (sauf pour manger les légumes), souvent souriante et régulièrement morte de rire... L'interaction avec ses frères et soeur semble être vitale pour elle, les matinées sont bien longues quand ils sont à l'école ! Mais l'expérience a prouvé qu'elle tenait dans le cartable de Louis, alors d'ici à ce qu'un de ces matins il l'embarque discrètement avec lui au collège... Energie toujours inépuisable pour Coline, qui voudrait, en plus de la danse et du multisports, faire du basket (comme Anaïs) et de l'athlétisme (comme Rebecca). Si les copines pouvaient venir à la maison tous les mercredis, ou l'inviter chez elles, ce serait le bonheur total ! Excitation déjà à son comble pour Paul en cette approche (lointaine, pourtant !) de Noël; après lecture d'une de ses 44 listes de cadeaux, Christophe lui fait remarquer que le montant total s'élève à quelque chose comme... 400 euros ! Et là, notre angélique héritier de répondre : "ben oui, mais c'est Noël quand même !" Y'en a qui ne doutent de rien ! La natation, c'est l'éclate totale, et l'alto, ça travaille dur ! On est dans une phase motivée, pourvu que ça dure ! Premières galères adolescentes pour Louis qui se voit équipé d'un appareil dentaire pour cause de mâchoire trop petite (la faute à son père, sûrement !); avec ce genre de chose, on bave et on zozotte, alors on a fait le compromis de ne le lui faire porter que la nuit, le week-end et les vacances... Parler anglais et allemand c'est déjà pas facile, alors avec un corps étranger dans la bouche, vous imaginez ! Et puis on pourra toujours le revendre, vu son prix, il doit être plaqué or ce truc !! Les potins Je dois à la vérité historique des excuses publiques pour mes derniers commentaires concernant notre machine à pâtes récemment acquise : afin d'éviter le courroux maternel et les griefs de ma chère soeur, je dois affirmer que LA MACHINE A PÂTES POSSEDEE PAR MES PARENTS A FONCTIONNE PLUS QUE DE RAISON DURANT NOS ANNEES DE VIE EN AFRIQUE, et ce malgré l'absence totale de souvenirs que cela m'évoque... Et gare à ceux qui oseraient prétendre le contraire, non mais ! Bienvenue à la petite Charlie débarquée chez Julie, Sébastien, Lili et Samuel. Et merci à Aurélie pour l'info ! Les travaux ont repris, pour ceux qui suivent : voilà le nouveau garage pourvu d'électricité, et l'estrade du bureau enrichi de fort utiles étagères... merci aux travailleurs !
ALBUM
dimanche 31 octobre 2010
Octobre 2010
CHRONIQUE
jeudi 30 septembre 2010
Chronique 09/2010
La chronique d'Elodie - septembre 10 Quand on ouvre nos mains Suffit de rien, dix fois rien Suffit d'une ou deux secondes A peine un geste, un autre monde Quand on ouvre nos mains Un simple geste d'humain Quand se desserrent ainsi nos poings Quand s'écartent nos phalanges Sans méfiance, une arme d'échange Des champs de bataille en jardin Le courage du signe indien Un cadeau d'hier à demain Rien qu'un instant d'innocence Un geste de reconnaissance Quand on ouvre comme un écrin Quand on ouvre nos mains... Jean-Jacques Goldman, Nos mains Parce qu'en ce début d'année j'apprends à mes petits élèves à se donner la main, à accepter l'autre comme compagnon de ronde ou de jeu, et que ce n'est pas toujours chose aisée... Parce que la version live 2002 de cette chanson est notre berceuse du moment dans la voiture... Parce que le clip réalisé lors de la tournée à laquelle nous avions assisté me donne toujours des frissons... Parce que quand je vois mes enfants lever les mains en chantant "un cadeau d'hier à demain", je me dis que ce sont des paroles qui sonnent juste... Parce qu'ouvrir ses mains, c'est aussi le premier geste pour ouvrir son coeur... Et parce que ce sont des paroles comme ça qui résonnent dans ma vie toute simple où, comme ce mois-ci, il ne se passe "rien, dix fois rien".... Septembre ensoleillé Les belles journées du début de mois ont permis à nos vélos de prendre l'air, enfin ! Direction le parcours de bosses, où les garçons se sont essayés au tout-terrain (avec quelques chutes !); Louis, réconcilié avec sa monture depuis qu'elle l'accompagne fidèlement au collège, a effectué quelques belles figures, mais c'est à Paul, malgré son casque trop petit et son vélo tout juste assez grand, qu'est revenue la palme des plus beaux décollages. Quand l'insouciance et l'inconscience se mêlent.... Tandis que Marion explorait le terrain et effectuait des repérages en vue de ses futurs exploits, petite Coline investissait le programme de Sciences de la Vie et de la Terre de son frère aîné, à savoir : notre environnement proche. Bêtes et bestioles, marrons et bogues, feuilles et fleurs... ça carbure sous le casque ! Les bosses attendront ! Il ne faut jurer de rien ! Il existe depuis 20 ans, je le fréquente depuis presque autant d'années, et je m'étais bien juré de ne jamais y tenir un stand : il s'agit bien sûr du vide-grenier de la commune. Et pourtant cette année, tirée par les garçons, poussée par Christophe, je me suis laissée convaincre... et voilà comment nous nous sommes retrouvés camelots sur la place publique. Il a fallu tout d'abord préparer les "marchandises" : moment propice, évidemment, aux cris du genre "mais ça c'est mon jouet préféré !" ou "ah non, cette voiture je la garde, je l'adooooore" (en version simplifiée pour Marion "à moi, ça"). Négociation pied à pied pour chaque objet, démonstration par A+B qu'au vu des mois passés par ledit objet dans le placard / sous le lit / dans l'abri de jardin, bref toutes les anti-chambres de la mort possibles, sa valeur sentimentale n'est que toute relative, empaquetage discret mais ferme... et nous arrivons au jour-J où dès 7h du mat (les malades !!), nous sommes invités à décharger notre barda (Synonymes : affaires, attirail, bagage, balle, chargement, colis, équipement, harnachement in le Dictionnaire de la langue française). Il faut donc installer le stand, et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues ! Puis la journée s'étire leeeennnnteeeeemeeennntt, au gré des averses et des bâches à installer / retirer / réinstaller... heureusement que parfois, des amis viennent nous tenir compagnie : la journée passe plus vite ! Plus les heures passent, plus les prix baissent, nous vendons tout en lots, voire même nous offrons gracieusement, le but étant de ne rien rapporter à la maison ! 18h, mission accomplie : les enfants ont empoché la somme nécessaire à l'achat de la boîte de Légos de leur rêves et le stock d'invendus est minimal. Tout le monde est ravi (enfin, moi je jure qu'on ne m'y reprendra plus !), surtout grâce à l'acquisition, pour la très modique somme de 2 euros, du fameux jeu de société Pokémon convoité depuis plusieurs années... et introuvable ! Le succès ne s'est pas démenti, et le jeu nous a déjà assuré quelques débuts d'après-midis fort calmes... Au bonheur de Marion... ... avec la visite de son parrain Christophe et de toute la petite famille. Hélas, notre pitchounette n'a pas pu profiter pleinement des réjouissances, mise K.O. par une vilaine otite et beaucoup de fièvre... Du coup, on a sorti l'artillerie de câlins pour faire baisser le thermomètre ! Nous ne pouvions décemment pas recevoir des amis sans leur faire découvrir Just Dance, et Christophe s'y est lancé de bon coeur ! Après une bonne grosse sieste, la poupette a pu sortir le bout de son nez vers la fin de l'après-midi. Il faut dire que le programme était alléchant, puisque, initiés par nos amis experts en la matière, nous avons fait notre première séance de géo-catching : équipés d'un GPS, il s'agit de découvrir un "trésor" dont on a relevé les coordonnées. Balade familiale donc, et fructueuse puisque nous avons réussi notre mission ! Les enfants ont tellement apprécié que nous avons remis ça rapidement, avec mamie Christiane comme recrue supplémentaire; hélas cette fois-ci nous avons fait chou blanc, et nous sommes rentrés à la maison bredouilles ! Mais la balade était belle quand même... Auteur en herbe Comment trouver un bon moyen d'intéresser des enfants de 9 ans à la lecture ? En leur faisant découvrir un livre écrit par un enfant de 9 ans ! C'est ce qu'a décidé la maîtresse de Paul, cette année. Et ça marche ! Non seulement les enfants dévorent La Fleur de Lys à Noirmoutiers de Charles-Antoine Cros, mais en plus ils ont adoré rencontrer le jeune auteur lors d'une séance de dédicace, accompagnés par leur maîtresse (hors temps scolaire, s'il vous plaît ! Quand on dit que tous les enseignants sont des fainéants !). L'auteur a donc maintenant 12 ans, un âge encore bien proche de celui de nos petits lecteurs, qui étaient impressionnés et curieux. De beaux souvenirs à raconter, et une trilogie dédicacée à conserver pour plus tard... La main à la pâte Le Père José nous l'a dit : trop de consumérisme est néfaste au bonheur de l'homme. Par contre, il a bien insisté sur le fait que si ce qu'on achète permet et de partager de beaux moments, alors c'est différent... Fort de cette réflexion, Christophe s'est donc (enfin, NOUS a donc) offert... une machine à pâtes. Pour faire des pâtes, quoi. Tu sais maman, comme celle que tu avais quand on vivait en Afrique, et que je ne crois pas avoir vu fonctionner une seule fois, et dont moi j'aimais tellement me servir pour jouer avec mes Barbies et mes Playmobils... Bref, malgré mon scepticisme, cet engin est arrivé dans ma belle cuisine flambant neuve et... elle est devenue un incroyable instrument de partage père / fils ! Dès le premier essai, Paul a été captivé, et il faut dire qu'en plus d'être bonnes, elles étaient belles leurs pâtes ! Depuis, ils n'arrêtent pas de réclamer d'en refaire (genre les pâtes c'est devenu l'aliment gastronomique par excellence ici !), et mes paquets de coquillettes et autres pennes dépérissent dans le placard... Avis donc aux futurs invités : si pâtes il y a , ce seront des pâtes maison ! Les potins Il faut absolument que les cousins du 78 reviennent à la maison pour que l'on refasse des photos ! Sujets trop en mouvements, grimaces peu flatteuses, chandelles disgrâcieuses... difficile d'obtenir un cliché de tous les enfants ! Seules Mia et Marion ont accepté de nous offrir une photo convenable ! Et du côté des cousins du 14, il n'y aurait pas quelque chose à célébrer ??? Le cidre est au frais ?? Une dédicace spéciale à Papounet qui nous a fait des frayeurs ce mois-ci... on espère que le rétablissement est complet !
ALBUM
jeudi 30 septembre 2010
Septembre 2010
CHRONIQUE
mardi 31 août 2010
Chronique 08/2010
La chronique d'Elodie - août10 Dans notre rue, il y a Des autos, des gens qui s’affolent, Un grand magasin, une école, Et puis mon coeur, mon coeur qui bat Tout bas. Dans cette école, il y a Des oiseaux chantant tout le jour Dans les marronniers de la cour. Mon coeur, mon coeur, mon coeur qui bat Est là. Jacques Charpentreau Malgré tout, malgré notre âge, que l'on ait des enfants ou pas, nous vivons au rythme de l'école... C'est la rentrée ! Une nouvelle année scolaire, de nouveaux élèves à découvrir... 27 gaminos de 4 ans dans ma classe, à partager avec ma collègue puisque je me suis de nouveau installée à mi-temps... Ce qui ne m'empêche pas de souhaiter à chacun de mes élèves, et à chacun de ceux qui sont dans vos familles, une année riche d'apprentissages, d'épanouissement, de jeux d'enfants et de curiosité insatiable... Parce que malgré les crises et les difficultés, moi je crois en l'Ecole, et je veux qu'elle soit belle, qu'on la respecte et qu'elle porte des fruits pour chacun... Quelle ambition ! Une nuit et des étoiles Pour une fois que nous étions chez nous pour la Nuit des Etoiles, Christophe et les garçons se sont rendus, lunette astronomique sous le bras, à l'observatoire voisin. Bien accueillis, bien conseillés, mes 3 hommes ont installé leur matériel et sorti leur patience pour admirer la voûte céleste... hélas, un peu avare de ses beautés ce soir-là. Pourtant, les badauds étaient venus en masse, et notre télescope familial s'est vite retrouvé pris d'assaut par les promeneurs, prenant Christophe pour un animateur et les garçons pour de petits resquilleurs qui s'approchaient sans faire la queue ! Il a fallu que Christophe remette les choses au point pour que les garçons puissent observer quelques astres, planètes ou autres joyeusetés célestes, avant qu'il renonce et remballe lunette, lentilles et manivelles, au plus grand soulagement des garçons ! L'année prochaine, c'est dit, la Nuit des étoiles c'est dans le champ derrière la maison, à la bonne franquette et en comité restreint ! Gîte d'étape : nouvelle vocation ! Sur leur route de retour des vacances, nous avons offert le gîte et le couvert à Tom-Tom et ses parents. Une petite étape trop courte mais super sympa, où les enfants ont initié leur cousin et leur oncle et tante à Just Dance, jeu fétiche du moment sur la WII. Bonnes parties de rigolade, où Marion et Thomas se sont éclatés en dansant comme des petits foufous. Impossible de me rappeler ce qu'ils ont regardé, mais j'adore cette photo où les 5 cousins semblent si passionnés par ce qu'ils voient ! Tominou au centre, les autres en corolle autour... c'est chouette la famille ! Tardive discussion entre "adultes" sur les affres de l'adolescence, les peurs et les risques, les expériences plus ou moins mémorables.... Pas de quoi calmer mes inquiétudes de mère d'un futur collégien ! Mais il faut bien que jeunesse se passe... La prochaine fois, les Normands, on espère que la visite sera plus longue, à moins que nous ne nous décidions à venir nous-mêmes vous envahir ! Irrésistibles irréductibles Disney-addicts comme nous le sommes, nous n'avions jamais pris le temps d'aller faire un tour au Parc Astérix; alors en cette fin d'été, orphelins de passeports Disney, nous avons tenté l'aventure. En famille réduite, parce qu'avec une mini-Youne ce n'est pas le parc idéal. Et en "nocturne", parce que c'est moins cher et moins chargé ! Ca commence comme à Disney : on attend. Christophe en profite pour couper AVEC SON COUTEAU-SUISSE la frange de Coline !!! Et puis les portes s'ouvrent, et nous pénétrons dans cet univers gaulois décalé charmant, où les garçons retrouvent leurs habitudes de Disneylandeurs patentés : Maman, tu gardes Coline, papa et nous on va faire les attractions "qui bougent". Que nenni ! On n'est pas chez Mickey ici, alors c'est maman qui se colle aux sensations pendant que papa et Coline s'amusent ailleurs. Résultat des courses : après 1 attraction, maman déclare forfait et reprend son rôle de Coline-sitter, laissant à l'Homme le soin d'affronter le Goudurix et autre Tonnerre de Zeus. (Zeus qui, soit dit en passant , porte une délicieuse culotte à fleurs sous son pagne !). Nous nous retrouvons pour une balade à travers le parc et le temps, avant de nous réfugier chez Obélix où nous étions invités pour l'apéro. Le cadre est vraiment joli et les décors très bien faits, et nous profitons de tout malgré la pluie qui s'invite soudain à la fête. Juste le temps de faire fuir les visiteurs ! C'est donc au sec et presque au calme que nous admirons ensuite le feu d'artifice qui annonce la clôture du parc, et nous rentrons fourbus et ravis à la maison. Le lendemain, au petit déjeuner, les commentaires des enfants sont unanimes : C'était trop bien, le Parc Astérix !.... Mais...quand est-ce qu'on retourne à Disney ??? Quand je vous dis qu'on est accros... En août à la maison... ... maman commence à préparer sérieusement sa future classe. Du coup, il faut bien que les enfants s'occupent tous seuls ! Et voilà comment une fabuleuse pyramide prend corps dans le salon (avec ô sacrilège ultime, l'utilisation des Yoko Tsuno de ladite maman !!!!!). Et puisqu'il faut immortaliser l'oeuvre, les jeunes gens prennent eux-mêmes les clichés de leur labeur, n'oubliant pas de se mettre en scène pour donner une échelle à leur travail. Enfants de leur père, va... ils retiennent mieux les leçons que moi ! Qui dit photos, dit photos rigolotes, alors c'est parti pour les montages là encore inspirés des techniques paternelles... Doisneau n'a qu'à bien se tenir, la relève arrive ! Quand il fait beau, les plus audacieux osent faire trempette dans la piscine du jardin, mais bien plus souvent, nous devons rester à l'intérieur où chacun s'occupe, selon ses goûts... Christophe a ainsi initié son cadet aux joies du pilotage d'hélicoptère sur simulateur... Amis d'été... Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, et perd très souvent ! Mais de temps en temps, ses rayons nous permettent de profiter de la piscine du Foyer. Et quand on s'y retrouve entre amis c'est toujours plus amusant ! Après avoir profité d'une journée d'invitation chez sa marraine, Coline les a tous ramenés à la maison, histoire que nous célébrions les 6 ans d'Elise... synonymes de petits cadeaux et de gros bisous, et d'un bon moment tous ensemble, empli de vrombissements d'hélicoptère(s), de "pestacles" fabuleux, de discussions maternelles plus ou moins angoissées... Que du bonheur ! L'heure de la rentrée a sonné... Grand Chelem pour nous cette année avec 1 héritier à la crèche, 1 en maternelle, 1 en élémentaire et 1 au collège ! Notre collégien aborde ce nouveau cap avec sérénité. Il est heureux d'avoir à présent sa chambre à lui, même si la séparation fraternelle a été émouvante. Au bout de quelques semaines de cours, le bilan est mitigé : des journées denses (après les premières grèves !), et longues, et nombreuses (aîe le mercredi !), mais des devoirs en quantité raisonnable et une nouvelle liberté à goûter... à suivre. Notre écolier de CM1 retrouve avec joie ses amis (lui, y'a pas à dire, il a besoin du "clan") et découvre sa fabuleuse nouvelle maîtresse qui déborde de projets de d'idées. Lui aussi a droit à une "nouvelle chambre" grâce à la générosité de tata Monique; le voilà maintenant propriétaire d'une vraie mezzanine, et il n'est pas peu fier (même si le premier soir, avouons-le, il avait peur de tomber !) Notre écolière de Grande Section reste fidèle à elle-même, très enthousiaste et participante aux dires de sa maîtresse, et toujours très triste au moment de la séparation du matin ! Elle a commencé la danse classique pour son plus grand bonheur et le mien (ah ! le fantasme du tutu !) et poursuit le multi-sports pour le fun !Pipelette en herbe, on a du mal à en caser une avec elle, mais elle est délicieuse dans ses réflexions : Moi quand je serai grande, j'aurai pas de travail, je penserai à mes enfants toute la journée. Mais l'un n'empêche pas l'autre, ma puce ! Notre mini-puce de dernière année de crèche marche dans les pas de son aînée; très joyeuse, active et moteur dans son groupe, nous nous séparons le matin sous ses cris déchirants et ses torrents de larmes ! Vite asséchés dès que je disparais ! Elle n'est toujours pas grosse mangeuse, mais s'améliore quotidiennement pour le langage. Elle adore T'ours brun (merci Tom-Tom !) et Choupî, et Ma'tine (malgré mon boycott !!). Poupées et nounours ont enfin une petite maman attentionnée qui nous dispute quand nous parlons fort alors que ses bébés dorment ! De qui tient-elle ça ??? Les potins Rien ne vaut un week-end de baby-sitting pour se convaincre que les bébés, c'est plus pour nous ! Mais chez les autres, c'est super, alors félicitations à Audrey et Karim pour leur petite Elsa. J'espère que les nouveaux écoliers de petite section et de CP ont bien franchi le pas (et leurs parents aussi !); quant aux parents de nouveaux collégiens... je suis de tout coeur avec vous !
ALBUM
mardi 31 août 2010
Août 2010
CHRONIQUE
samedi 31 juillet 2010
Chronique 07/2010
La chronique d'Elodie - juillet 10 Il y a des journées illuminées de petites choses, de riens du tout qui vous rendent incroyablement heureux; un après-midi à chiner, un jouet qui surgit de l'enfance sur l'étal d'un brocanteur, une main qui s'attache à la vôtre, un appel que l'on n'attendait pas, une parole douce, votre enfant qui vous prend dans ses bras sans rien vous demander d'autre qu'un moment d'amour. Il y a des journées illuminées de petits moments de grâce, une odeur qui vous met l'âme en joie, un rayon de soleil qui entre par la fenêtre, le bruit de l'averse alors qu'on est encore au lit, les trottoirs enneigés ou l'arrivée du printemps et ses premiers bourgeons. Marc Lévy Le premier jour De telles journées, nous en avons accumulées au cours de ces trois semaines de vacances estivales et familiales dans le "Grand Sud". Trois semaines pour se vider des tensions de l'année écoulée et reprendre force et souffle pour celle à venir. Que les vacances de chacun soient aussi lumineuses et apaisantes que les nôtres ! Sur la route des vacances... Les vacances, ça commence par les préparatifs du départ, et notamment les bagages... Grande première cette année, grâce aux travaux et à la naissance du nouveau garage , nous avons pu charger le Trafic dès le vendredi soir, et lui faire passer la nuit à l'abri, afin d'accélérer la mise en route le lendemain ! Trop pratique, trop bien, zéro stress le matin (ou presque !), départ dans les temps (ou presque), route dégagée (ou presque)... bref, le bonheur. Tradition chez nous lors des grands trajets : Christophe se lance dans de grandes discussions sur un de ses sujets de prédilection : sommes-nous seuls dans l'univers ??? Tout est prétexte à amorcer cette discussion, comme un étrange reflet du soleil qui pourrait être.. quoi ? le fruit d'une expérience d'observation menée par des créatures venues d'ailleurs ? la conséquence du passage dans l'atmosphère d'un engin scientifiquement mystérieux, élaboré selon les techniques extra-terretres étudiées depuis plus de 50 ans dans la Zone 51 du désert américain ? tout cela ramenant les autres fameuses questions cruciales soulevées déjà par Barjavel dans Le grand secret (et dire que c'est moi qui lui ai offert ce livre il y a 18 ans !!!) : que nous cache l'Etat sur les réelles relations avec les extras-terrestres ??? Donc, cela nous occupe une bonne centaine de kilomètres - enfin, l'occupe lui, moi je me contente de hocher la tête et de marmonner de temps en temps tout en jetant aussi souvent et subrepticement que possible un oeil à mon nouveau Marc (Levy), achat incontournable de début de vacances, et qui m'appelle irrésistiblement... Percevant, malgré toute mon talent de comédienne, que la conversation ne me passionne pas plus que l'an dernier (pauvre homme... jamais femme ne varie), mon Fox Mulder perso décide de changer le cours de la conversation... Nous voilà donc à chanter les louanges des ces vacances, et à souhaiter ardemment qu'il puisse en avoir d'avantage. Mais comment faire ? Nous évoquons plusieurs possibilités : 1. On gagne au loto; problème : on ne joue presque jamais, et c'est jamais nous qu'on gagne; pourquoi ???? (encore un truc que l'Etat nous cache !) 2. Christophe réalise son vieux rêve et devient prof; problème : comment fait-on pour payer le crédit de la maison ???? 3. J'écris un best-seller, deviens richissime et célèbre et du coup, la solution n°2 devient possible; problème : il faut trouver une idée, un thème, un sujet qui accroche et passionne les lecteurs (parce que tant qu'à faire je veux être Chateaubriand ou J.K.Rowlings ou rien, et il me faudra au moins pondre une oeuvre en 8 volumes pour être crédible et satisfaire mon égo). Et faut pas croire, mais ça fait des années que je me creuse la cervelle pour trouver des idées autres que mes grandes histoires d'amour romantique (c'est de moi que Jean-Jacques parle quand il chante - depuis 1985 !! : Et elle regarde des images/ Et lit des histoires d'avant/ D'honneur et de grands équipages/ Où les bons sont habillés de blanc Et elle s'invente des voyages/ Entre un fauteuil et un divan/ D'eau de rose et de passion sage/ Aussi purs que ces vieux romans) Vous voyez, c'est pas gagné... Mais c'est sans compter sur l'homme de ma vie qui, là, tout de go, sur l'autoroute des vacances, se fait un devoir de me trouver un trame de roman à succès. Et le voilà qui enchaîne les idées : tu pourrais écrire une histoire racontée du point de vue d'une femme et du point de vue d'un homme (intéressant mon chéri, mais on en revient au même : quelle histoire ???); tu pourrais faire un condensé des meilleurs moments de tes chroniques (et ça tient en 4 feuilles recto seul écrit gros... et ça intéresse qui ????) tu pourrais inventer des situations de la vie quotidienne avec toutes les remarques qu'on voudrait faire mais qu'on n'ose pas parce qu'on est trop bien élevé ( mais je n'inventerai rien là ! c'est comme ça tous les jours dans ma vraie vie à moi, ça ! Et j'aurais peur que des gens se reconnaissent...) tu pourrais écrire une histoire d'amour contrariée (ben oui, je sais c'est mon dada ça, j'en ai dejà 4 dans l'ordi !), par exemple l'histoire d'un centaure et d'une sirène (??.... que voulez-vous répondre à ça ??? Mon Dieu mais oui, comment n'y avais-je pas pensé plus tôt ? En voilà un filon à succès ça ! Victor le Centaure et Irène la Sirène ça va s'appeler ! Je me vois bien défendre mon oeuvre dans une émission littéraire très élitiste et très tardive... Comment vit-on l'amour quand on a 4 pattes et que sa dulcinée a les écailles qui fripent dès qu'elle est hors de l'eau ? C'est à cette cruciale question qu'Iléode Piétriste (c'est l'un des pseudos inventé par... et oui... encore lui ! Parfois 8h de route c'est long... ) a apporté une réponse pleine de charme et de poésie.... Mouaaaarfffffff...) Là, je crois qu'il a senti que j'étais clairement obtuse et fermée à tout génie inspirateur présent dans la voiture... Il faut dire que mon éclat de rire n'a pas été discret... Mais étant de bonne composition, il ne s'est pas démonté et a rebondi aussitôt sur un autre de nos grands sujets de discussion en période de voyage routier : "Y'a un truc à grignoter ?"... Heureux qui, comme Ulysse.... Première étape : Sereys - calme et méditation Le chemin des vacances nous mène tout d'abord en Haute-Loire où nous retrouvons frère Hugues, le parrain de Christophe, ainsi que soeur Céline, qui nous avaient déjà accueillis en 2006 au sein de leur petite communauté alors établie dans le Var. Nous faisons enfin la connaissance de soeur Béatrice et passons quelques heures de repos et de calme, au rythme des offices, dans la si jolie chapelle du Monastère en cours de rénovation. Les enfants apprécient cette pause sur la route déjà longue et se prennent d'affection pour Cannelle, la chienne de la maison, si joueuse et si douce. Après une tranquille soirée, une nuit réparatrice, nous nous offrons une promenade en famille sous un soleil de plomb, en direction de la rivière-dont-j'ai-oublié-le-nom qui coule en contre-bas du monastère. Tout commence au mieux, les enfants courent sur le petit chemin pouissiéreux, le paysage est sublime, un très léger souffle nous accompagne et... Marion tombe. Choit. S'étale. Se croûte. Résultat : un petit genou couronné et surtout un de ces gros gros chagrins dont elle a le secret; plus question de lui faire mettre un pied devant l'autre. C'est donc à dos de papa qu'elle fera la balade ! 3/4 d'heure de descente plus ou moins périlleuse avec un équipement des plus sommaires (sandales pour tout le monde !)... les enfants tiennent bon, le soleil et le moral sont au beau fixe... et la suprème récompense apparaît enfin ! Barbotage en règle pour tous, une vraie bénédiction que cette eau fraîche et qui paraît bien limpide à nos yeux de citadins ! Après avoir réhydraté nos organismes échauffés, nous prenons le chemin du retour avec un rationnement d'eau draconien pour tenir jusqu'au point d'arrivée. Les scouts n'ont qu'à bien se tenir ! Dès le lendemain, nous disons au-revoir à la communauté, en espérant les revoir sous peu. Merci encore de votre accueil, de la sérénité qu'offre ce petit coin perdu, et de la simplicité des échanges. Des "moments de grâce" à savourer... Deuxième étape : Callian - canicule et villages perchés Quelques heures de route nous mènent à notre nouveau domicile : un petit camping perdu en pleine nature, où nous pouvons planter notre tente et décharger la voiture. Dès les duvets déroulés, nous nous précipitons à la piscine dont la fraîcheur nous ragaillardit en un clin d'oeil. Ce sera le cas tous les jours, parfois même dès 9h pour les garçons ! Nous prenons notre rythme de croisière, sans télé, sans réveil et (presque) sans téléphone ! Au camping, les séances de jeu succèdent aux devoirs de vacances, aux visites aux animaux, aux têtes à têtes câlins, aux grandes discussions et à la folie du moment : les albums Panini de la Coupe du Monde, dont nous ne suivons aucun match mais ça n'empêche pas les enfants d'adorer compléter leur collection ! Nous jouons bien sûr les touristes, avec la visite des alentours : Callian, évidemment, ses ruelles typiques où il fait bon flâner, son charme provençal, ses fontaines bienvenues !, sa chapelle du XII° siècle... Un vrai dépaysement toujours sous le soleil ! Nous poussons aussi jusqu'à Montauroux, village perché, comme Callian, qui nous offre lui aussi, au détour de ses ruelles pentues et pavées de magnifiques suprises, comme la rencontre tout à fait fortuite, lors de la messe dominiciale, de Don Régis, jeune prêtre de la Communauté de Saint Martin, appelé dès le mois de septembre à rejoindre notre Pôle Missionnaire ! Un rapide échange de présentations nous suffit pour le trouver fort sympathique, jeune et dynamique, et queques remarques de ses futurs ex-paroissiens nous font sentir combien il sera regretté... Espérons que nous saurons l'accueillir et l'aider à trouver sa place parmi nous. Nous sommes tellement écrasés par le soleil que les visites au lac de Saint Cassien sont de l'ordre du nécessaire absolu : nous pouvons y pique-niquer au calme, y parfaire notre technique de plongeon, y nager en sécurité, y admirer des fadas de saut à vélo, et profiter de la beauté du paysage à bord des fabuleux pédalos-à-toboggans dont les enfants raffollent ! Tee-shirts anti-UV sont de rigueur et nous en profitons pour prendre de belles couleurs en essayant d'échapper aux coups de soleil ! Grâce à la climatisation dans la voiture, nous osons nous aventurer un peu plus loin et découvrons Grasse "capitale des parfums", où la visite d'une usine de parfum fascine les enfants (et nous ruine...); puis nous voilà à Fréjus, où Christophe nous bassine enchante avec ses souvenirs d'enfance en nous entraînant vers la plage et -enfin- la mer ! Je sentais bien que l'eau salée, ça leur manquait à mes poissons.. Quelques clapotis, du sable et les voilà heureux ! C'est donc avec grande joie que nous replions la tente pour entraîner toute la troupe vers la grande bleue... Troisième étape : Hyères - cigales et soleil ! La première chose qui nous frappe en arrivant dans notre nouveau camping, c'est le bruit assourdissant des cigales ! Je comprends à peine ce que me dit la propriétaire tandis qu'elle nous montre notre emplacement, et commence déjà à m'inquiéter pour le sommeil des enfants (et le nôtre par la même occasion !). Et pourtant on se fait à tout, et très vite ces bestioles et leur vacarme ne nous dérangent plus. L'une d'elle vient même amicalement muer sur notre double toit, et nous assistons à la métamorphose de A à Z; leçon de choses en direct-live. L' observation des bêbêtes du coin devient le sport national, Louis et Paul faisant des paris sur la taille maximale de la céréale que les fourmis voisines pourront emporter dans leur repaire... Christophe quant à lui fait ami-ami avec une mante religieuse noctambule. Ce sont les retrouvailles avec la mer, mais aussi avec les Baltaze qui ont établi leurs quartiers d'été tout près de là. Joie et bonheur des enfants de pouvoir profiter de la plage avec les copains, et aussi, pour Coline, avec son parrain ! La jolie petite Marie semble apprécier son premier été ensoleillé. Pour parfaire la journée, ces Toulonnais de l'été nous emmènent à la fête foraine où les enfants ne boudent pas leur plaisir; un peu de sucre pour tenir la soirée, beaucoup d'eau pour s'en remettre, et au final une super journée "illuminée de riens du tout qui nous rendent heureux". Merci les amis pour ces moments passés ensemble, loin de nos vies quotidiennes, le coeur et le corps en vacances, ensemble, c'est doux ! De réveils-douceur en siestes en plein air, nos journées sont pourtant bien remplies : nous visitons Hyères, le mémorial des disparus de l'Aéronavale, la chapelle Notre-Dame de la Consolation, le parc Olbius Riquier où les filles peuvent ô délice suprême, faire un tour de poney ! Nous nous offrons une journée de jeux à Aqualand, et une de vrais touristes à Saint-Tropez. Notre dernière visite remontait à 1995, où, avec Laure et Max (déjà eux !), nous avions englouti nos derniers francs dans des glaces atrocement chères... Rien n'a changé aujourd'hui : mêmes façades au bord de l'eau, même port envahi de touristes, de voitures et de yachts de luxe, même gendarmerie (!)... seul le nombre de glaces a augmenté ! Impossible d'être dans cette région sans aller faire un tour à Toulon, et profiter d'une virée en mer pour admirer enfin celui que nous avions raté avec desespoir en 2005 : le porte-avions Charles de Gaulle. Nous passons tout près tout près, assez pour imaginer l'effet que ça aurait pu nous faire si nous avions pu y monter avec les autres JMJ (auxquels nous pensons d'ailleurs bien fort à ce moment-là avec, disons-le, un pointe de jalousie). Nous admirons également d'autres bâtiments de la flotte, et même un sous-marin ! Le passage d'un Zodiac rempli de fusilliers-marins impressionne les enfants... En dehors de ces visites et des tâches routinières du camping, la grande activité c'est LA PLAGE. Les enfants ne s'y ennuient jamais, hors de l'eau ou dans l'eau. On peut même y dîner ! Un jour de "grand vent", nous assistons au majestueux balai des kite-surfs, avec certaines figures impressionnantes; Christophe sort alors son cerf-volant pour profiter lui aussi du souffle marin... qui s'avère vraiment "fort". Un décollage vraiment violent, suivi d'une réception malheureuse (une chute, quoi), lui vaut encore aujourd'hui une lancinante douleur dans le bas du dos. La vie est un combat, j'le dis tout le temps ! Quatrième étape : Aiguines - lac et normands La fin des vacances s'annonce, nous replions encore une fois notre maison de toile et reprenons la route pour retrouver, quelques centaines de kilomètres au nord, petit Tom, tata Nicole et tonton Ju qui débutent leurs vacances, eux ! Les enfants font la fête à Thomas qui semble apprécier leur compagnie, Coline lui montre des bêtises (genre sauter sur les lits du mobil-home), Marion et lui communiquent dans le mystérieux langage des touts-petits... Les nouvelles de chez eux sont bonnes, nous en sommes contents. Juste quelques heures de baignade et de pétanque au lac de Sainte-Croix, et il faut déjà se séparer. Les vacances ne sont pas encore finies pour eux à ce jour, quels veinards ! Dernière étape : Montgardin - montagne et grands-parents Enfin, ultime étape de nos vacances 2010, un arrêt chez mamie et papi. Depuis notre visite au printemps, la maison s'est aménagée, le lac de Serre-Ponçon s'est rempli, le viaduc de Chanteloube a été englouti par les eaux... et papi et mamie n'ont pas changé ! Nous sommes très heureux de les retrouver et les enfants usent et abusent d'eux sans vergogne. Ils nous concoctent une balade en montagne pur sucre, un peu hard avec des petites filles pas bien habituées à grimper; si Coline avec forces encouragements, assure la montée et la descente, Marion déclare forfait dès les premières difficultés et ce sont encore les épaules de papa qui s'y collent ! Le croirez-vous, à l'arrivée c'est pourtant elle qui s'endort dès qu'elle se trouve à l'horizontale ! Après avoir attrappé des papillons pour sa petite soeur, Paul se retrouve à jouer les rabatteurs de poissons pour alimenter le filet fabriqué par papi et Louis; hélas, la pêche n'a rien de miraculeux, mais les petits orteils auront pu se délasser dans l'eau fraîche du lac de Saint Apollinaire qui nous enchante avec ses paysages bucoliques. Un grand moment d'histoire familiale se rejoue sous mes yeux émus le soir même, lorsque Christophe parvient, malgré les regards sceptiques de mamie, à réparer l'Amstrad antique sur lequel papi passa des soirées, il y a 20 ans, à jouer au Secret du Tombeau... Non seulement l'Amstrad fut réparé, mais le jeu fut relancé ! Pour le plus grand bonheur des enfants et de papi ! Comble du bien, Christophe a même installé le jeu sur la DS des garçons qui, depuis, n'ont de cesse de le terminer pour égaler papi et tonton Ju... Mais "la connerie ça suffit" comme dit papi, et après la sortie matinale au parcours de santé, pour promener Onyx-Pèpère, nous sommes donc allés évaluer la profondeur du lac de Serre-Ponçon au niveau du viaduc de Chanteloube. Après de beaux plongeons courageux, Christophe a décidé de passer sous les arches du viaduc immergé, malgré un courant violent et une eau à... je sais pas combien, mais pas chaude, quoi ! Faut dire qu'après la Méditerranée et les 35° à l'ombre, la transition avec un lac de montagne venté n'était pas facile ! Après repérage du parcours, il se lança donc dans un aller-retour sans faute sous le pont, tandis que nous profitions du spectacle et des réflexions des autres observateurs : - Il en met du temps... il devrait déjà être ressorti là, non ? Il faudrait peut-être aller le chercher ? Il finit par émerger, à notre grand soulagement, et aurait bien enchaîné un autre passage si Paul ne lui avait pas expressément demander de s'en garder. Les peurs d'un petit garçon, ça se respecte, et il n'y eut donc pas de second tour... Après avoir laissé Marion faire un peu de patouillage sous une bise glaciale, les frileux que nous sommes avons préféré chercher du réconfort à l'Abbaye du Boscodon, magnifique dans son écrin de montagnes verdoyantes. De quoi élever l'âme... Du roman au gothique, nous faisons une visite éclair à la cathédrale d'Embrun, que les enfants qualifient depuis "d'église-zèbre", en référence à ses pierres bicolores. La montagne, même en été, ça veut dire fondue, ou raclette, ou les deux, et merci à papi et mamie de nous en avoir offert pour conclure ce petit mais chaleureux séjour chez eux. La prochaine fois, je prendrai une croûte ! Pas de photos mais beaucoup de souvenirs de la "vogue" d'Embrun, où Marion et Coline se sont éclatées sur leur manège, tandis que Christophe, papi et les garçons mesuraient leur résistance stomacale dans le manège infernal... après la fondue, faut le faire ! Merci mamie et papi, et gros bisous à vous, on s'attelle à votre future chambre chez nous dès que possible ! En attendant, les filles sont prêtes à vous céder leurs lits dès que vous passez ! Les potins Je ne crois pas avoir encore adressé mes félicitations à Cécile et Damien dont le mariage approche à petits pas... Bons préparatifs ! On espère de bonnes nouvelles d'Aurore à qui on a bien pensé en ce mois de juillet; nous te souhaitons un bon rétablissement. Courage ! Merci à tous ceux qui ont laissé des mots suite à la chronique précédente... j'y répondrai, un jour... après cette chronique... et mes préparations pour la rentrée... mais c'est toujours tellement agréable ! Désolés pour ceux qui sont déjà revenus, mais... bonnes vacances à ceux qui en ont encore !