+'mot ou #TAG' +'autre'

#0 #ALBUM #2000 #2001 #CHRONIQUE #2002 #2003 #2004 #2005 #2006 #2007 #2008 #2009 #2010 #2011 #2012 #2013 #2014 #2015 #2016 #2017 #2018 #2019 #2021 #2022 #2023 #ANNIVERSAIRE #COREE #ETRETAT #FECAMP #2024 #FEU #ARTIFICE #FEUARTIFICE #LONDRES #US #USA #US2024 #CENTERPARCS #USA2024 #CIRQUE #SORTIE #PARC #USA202 #VOYAGE #USA2022 # DETROIT #OSWEGO #EUROPE #VENISE


   
Wait...

ALBUM

lundi 31 octobre 2011

Octobre 2011

Wait...

CHRONIQUE

vendredi 30 septembre 2011

Chronique 09/2011

La chronique d'Elodie - septembre 11 Le poète a toujours raison Qui voit plus haut que l'horizon Et le futur est son royaume  Jean Ferrat Décidément, en ce moment, j'ai du mal à vivre l'ici et maintenant avec calme et sérénité... Parfois "le futur est mon royaume" et je l'invente en couleurs et  en harmonie, pour moi, pour ma famille, pour mes élèves... même si, au jour le jour, ce n'est pas facile de "voir plus haut que l'horizon"... Rentrée... Grande nouveauté en ce mois de septembre 2011 : tous nos enfants sont désormais des écoliers... et, au matin du grand jour, en les voyant tous prêts à partir,  je dois dire que j'ai eu un petit pincement au coeur... ma pitchoun en Petite Section, ma douce en CP, mon lutin en CM2, mon grand en 5°... Quand les rêves de nos enfants  deviendront notre espérance... Rentrée réussie pour tous : copains, maîtresses, profs et emploi du temps... tout va bien. Mais comme quand tout va bien ce n'est pas drôle, nous avons dû de nouveau endosser notre costume  de parents d'élèves militants actifs pour réclamer une ouverture de classe à l'école maternelle de Marion, où les effectifs étaient à plus de 32 par classe... Banderoles, occupation des locaux, rendez-vous avec l'Inspection Académique... heureusement que Christophe ne travaille pas à la pointeuse et que je suis à mi-temps ! Mais ça a porté ses fruits puisque la situation a fini par se débloquer... cela nous aura valu quelques jolis aperçus de la bêtise humaine mais aussi de la force de l'unité et  de l'action dans le calme... en plus d'une photo ET d'un article dans  le Parisien !!!   Et les jours sans école ??? Et bien les jours sans école, soit je colle Christophe au boulot pour qu'il  clôture l'abri à vélos, afin que  ceux-ci ne craignent plus la pluie,  soit on s'offre une balade à Disney  au soleil couchant pour l'une des ultimes  nocturnes de la saison, soit on profite des environs pour faire une petite  photo de famille... Soit on accompagne  Sylvie et Georges qui ont décidé de s'unir religieusement après 30 ans de mariage...civil. Un tel événement, ça n'arrive pas tous les jours, et cela nous a permis une belle discussion en famille sur l'amour, la durée, l'engagement, les choix et le respect des religions différentes...  Tandis que les "grands" retrouvaient chacun leur jumeau Balt pour le vin d'honneur, les benjamines Marion et   Marie ont fait leur numéro pour amuser la galerie... avec grand succès bien sûr ! Merci les "jeunes mariés" pour cette cérémonie pleine d'émotion et de simplicité, pour  votre témoignage d'accueil et de tolérance... Et s'il ne fait pas beau ? Ce qui arrive assez souvent... On ressort les valeurs sûres comme les Kaplas qui envahissent de nouveau la maison. Les édifices prennent de la  hauteur quand  Christophe met la main à la pâte, mais Younette se débrouille très bien aussi... même si  l'effondrement menace souvent ! Et s'il fait beau ? Ce qui finit par arriver ! On file assouvir un vieux rêve de Coline sur le mini-golf de la piscine. Chacun son  style, chacun sa  technique... mais dans l'ensemble,  c'est pas trop mal !  Christophe joue les coachs techniques, Marion pousse la baballe et moi je me retrouve au lycée quand je faisais du golf en EPS ! Sinon, on peut aussi s'aventurer un peu plus loin, pour partager avec mamie Christiane un pique-nique ensoleillé avant de prendre d'assaut les remparts du  château de  Blandy-les-Tours, du haut desquels nous nous donnons  le vertige... Après la visite, nous assistons à un  spectacle de  voltige aérienne, très apprécié par mes 3 artistes de cirque... et par  leur  petite soeur, même si ça ne bouge pas assez à son goût ! Les potins Les animaux sont nos amis, certes... il le faut bien, quand ma Coccinelle, vétérinaire en herbe, me murmure en me disant bonsoir qu'elle  m'aime "autant qu'elle aime Moustique (le chat)"... entre la minette et moi, la concurrence est rude ! 2012 s'annonce très calme... mariage, naissance, anniversaires... vite, manifestez-vous !!!

Wait...

ALBUM

vendredi 30 septembre 2011

Septembre 2011

Wait...

CHRONIQUE

mercredi 31 août 2011

Chronique 08/2011

La chronique d'Elodie - août 11 Ah non ! Je n'ai pas envie de devenir une grande personne ! Ca sert à quoi d'être grand, si on est personne ? Je préfère être un petit quelqu'un!... Je vais te dire : j'ai juste envie d'être en vie. J'aimerais même que ce soit mon métier ! Tu sais, une grande personne, elle demande toujours dans quelle classe tu es. Moi, je suis un p'tit peu insolente, alors je lui retourne la question : "Et toi, dans quelle espérance tu es ?". Parce que la vraie classe supérieure, c'est l'espérance, non ? Seulement voilà : la grande personne raisonnable  persiste à dire qu'elle a autre chose à faire, et c'est vraiment très difficile de lui faire comprendre qu'il y a quelqu'un d'autre à être. L'espérance : c'est  la question principale, tu ne crois pas ?  François Garagnon, Joy et la divine quête du bonheur Fin de vacances troublée, rentrée agitée sous ma casquette de maîtresse, comme sous celle de représentante de parents d'élèves... il faut tenir, penser,  faire face, surmonter, organiser, réagir... mais ai-je pris le temps d'espérer ? Espérer que le ciel sera plus serein demain, espérer que les politiques vont renoncer à considérer les  enfants comme des pions, espérer que les angles peuvent s'arrondir, espérer que je peux changer certaines choses, et que je peux renoncer à changer certaines autres...  Spleen de la rentrée, spleen de tant d'efforts et de tant de mots souvent mal employés... Mais, dans les yeux de mes enfants, l'espérance est là; quand je les regarde, je me dis que cette année encore, ils ont tant à être... et tant à me faire être... parce que tous mes doutes et mes crises de confiance s'allègent un peu quand ma toute petite nouvelle écolière de 3 ans me crie dans un sourire, au moment où je quitte sa classe " maman ze t'aime ! tu dis à papa que ze l'aime !"... nos enfants nous rendent meilleurs, et m'entraînent, avec vous, en arrière sur la route des vacances... Escale alpine Après un départ aux aurores et une route marquée uniquement par les nausées montagnardes de notre pauvre  Younette, c'est avec beaucoup de joie que nous sommes arrivés chez papi et mamie, les jambes engourdies et les esprits embrumés. Du coup, à peine débarqués de la voiture, direction  le torrent escortés par  le fidèle Onyx. Comment décrire le plaisir  des fillettes de pouvoir barboter gaiement, et  se dégoûtanter sans vergogne en construisant force barrage et autre digue éphémère ? Bol d'air pur assuré, propice à un  coup de fatigue et une soirée bien calme... Dès le lendemain, retour au torrent (en  tenue de bretons !) pour découvrir sa métamorphose en  coulée de boue ! Tandis que les grands pataugent, Marion continue à faire amie-amie  avec  les plus gluantes des créatures terrestres... généreuse jusqu'au tréfonds de son âme, elle en a ramassé une petite collection qu'elle a rapporté...  sur la terrasse, juste sous les fenêtres de mamie, histoire que les bestioles aillent lui tenir compagnie la nuit... Quel plaisir de  contempler la vie passionnantes de ces gastéropodes des montagnes !! Dieu merci, elle n'a pas eu le temps d'en fourrer quelques-uns sous les sièges de la voiture, et c'est donc entre nous et sous le soleil que nous avons finalement dit au-revoir à  papi, mamie et  leur petite maison dans les montagnes, pour partir vers de nouvelles aventures...   Plus loin que loin, aux extêmes extrêmes... cette année, on avait dû sentir venir le vent et la pluie de juillet, et on avait donc décidé d'aller au sud, au sud du sud, même, histoire de  voir si le soleil allait nous y attendre... C'est nous qui avons commencé par attendre, sous un  chaud soleil toulonnais, l'heure de nous  embarquer pour... la Corse ! Ravissement et émerveillement des enfants, qui montaient sur un bateau "de croisière" pour la première fois; ils découvrent avec enthousiasme  leur petite cabine, qui semble avoir pour eux les  dimensions d'un palace !  La nôtre, vide et calme, ne semble pas les intéresser ! Sitôt les valises déposées, nous partons à la  découverte du Mega Smeralda sur lequel nous allons donc traverser la Méditerrannée... certains  salons magnifiques rappellent à Christophe et moi de bons souvenirs de nos croisières, et nous nous régalons de voir  les enfants courir dans les couloirs, tout excités. Nous sommes évidemment  sur le pont lorsque les amarres sont larguées, et notre  au-revoir à Toulon se fait sans regret ! Les petits voyageurs se couchent ensuite sans histoire, seuls  tous les 4 dans leur cabine... indépendance toute relative, mais savourée... Le lendemain, aux aurores, nous voilà debout, fin prêts à engloutir notre  petit-déj et presser de remonter  en voiture pour débarquer à  Ajaccio. La première partie de notre voyage s'achève, laissant le  sourire aux lèvres de chacun.... et une bonne grosse  fatigue accumulée à récupérer ! Quelques heures de route nous conduisent à Muratello, dans les hauteurs de Porto-Vecchio, où un charmant  camping à la ferme nous attend. L' installation se fait au ralenti, fatigue et chaleur écrasante faisant mauvais ménage !  Mais les gars sont d'une aide précieuse, et très vite nous voilà enfin  à la plage !!! Un bon petit vent permet même aux enfants d'étrenner leurs  "bodyboards" gonflables... qui se révèlent une acquisition  judicieuse ! Inutile de préciser que, là encore, le coucher fut rapide et la nuit... calme ! Notre nouveau territoire La première chose qui nous frappe, au réveil, sont les rayons du soleil... même à l'ombre, même au sortir du duvet, pétard il fait bon !  Et très vite, il fait chaud ! Autant dire que les plus courageux (c'est-à-dire toute la famille sauf moi !) ne tardent pas à investir la  douche froide extérieure joliment  aménagée par le propriétaire du camping. Nous découvrons une  nouvelle plage, où les  "grands" retrouvent les  joies d'un  "plongeoir" artificiel, avant de partir  explorer les  rochers environnants. Ma Younette me tient gentiment compagnie,  fort occupée avec ses jouets de plage qu'elle fait évoluer avec bonheur dans le  grand labyrinthe construit par mes soins (enfin, ceux de Christophe, mais tout ce qui est à lui est  à moi, et de toutes façons moi pendant ce temps j'étais occupée : je lisais). Chaque nuit s'efface au nouveau jour, et nous prenons le temps de poursuivre l'exploration du camping avec une visite à  la basse-cour (sans y pénétrer, pour ma part) et aux divers  jeux d'extérieur. Le tout avant 10h du matin, où la chaleur nous pousse soit vers la douche, soit vers  la plage ! Phobique de la foule que nous sommes, nous parvenons à dénicher une  crique déserte, au sens propre ! Je ne pensais  pas découvrir un tel lieu ici ! Mes grands garçons retombent en enfance et organisent des tas de jeux aquatiques avec leurs petites soeurs : grâce à un invetsissement conséquent, ils sont devenus  propriétaires d'une  formidable embarcation gonflable, évidemment baptisée "Corsica Ferry", que nous finirons par oublier sur un parking mais qui, pour l'heure, leur permet de se  prendre pour  Jack Sparrow... pirates et animaux marins peuplent leurs  aventures; Christophe enfile palmes, masque et tuba, et moi je... lis. La vie quotidienne au camping s'organise aussi : on cherche les coins d'ombre pour  jouer ou  lire, et on partage les  tâches ménagères... Christophe réalise même un vieux rêve : faire  un gâteau sans four. Inspiré par une de ses séries-culte (laquelle ?? quel épisode ??), il improvise un  four de fortune dans lequel, sous nos yeux ébahis, un  beau gros gâteau au chocolat prend forme... l'est-il pas heureux cet homme-là ? Et nous donc, alors ! A la recherche du bonheur Après la découverte des  ruelles charmantes de Porto-Vechhio, la messe du 15 août au coeur de  l'église climatisée, les grimpettes sur les heuteurs nous offrant quelques  panoramas imprenables, nous décidons d'élargir nos horizons et nous mettons en route vers  la cascade de Piscia Di Gallu, merveille naturelle de 70m de hauteur. Mais la beauté, ça se mérite, et nous commençons par une loooongue marche sous un soleil de plomb,  entre pins, sable et  rochers (un peu Fontainebleau, quoi !). C'est dur dur pour les petites pattes, mais chacun s'accroche et les  paysages magnifiques valent le détour. Près de 3 heures après notre départ, nous sommes de retour à la voiture, fourbus mais fiers de nous ! Sur la route qui nous mène à la plage, nous découvrons des parkings improvisés; curieux, nous suivons le mouvement et découvrons avec délices des  piscines naturelles dans les eaux claires  (et froides) de la Solenzara... Comment résister ? Là encore,  les vues sont superbes, et le relief propose aux baigneurs  toboggans et  bassins naturels irrésistibles. Toute fatigue est  vite oubliée dans ces eaux limpides, radicale remède aux jambes lourdes ! Nous pensions les découvertes achevées pour la journée, que nenni ! On nous en avait parlé, nous les avons trouvés ! Qui ça ? Les fameux  "cochons sauvages" corses, lézardant sans crainte au bord de la route. Tandis que je bloque courageusement  les portes de la voiture, toute la troupe sort par les fenêtres et voilà mes cracras au milieu de leurs pairs ! Avec  leur père (trop bonne celle-là !). Evidemment, ils les ont touchés, évidemment, Coline et Marion voulaient en ramener un, évidemment Christophe s'est moqué de moi sous prétexte que je n'ai pas voulu descendre observer ces phénomènes de plus près... Mais qui aurait défendu le goûter, s'ils avaient pris d'assaut la voiture, hein ???? D'aventures en aventures Un autre jour, nous nous sommes embarqués pour  une croisière d'une journée à destination des îles Lavezzi, accessibles uniquement par bateau; au programme,  bouillabaisse  cuisinée à bord (avec le concours des  volontaires pour la pluche des patates ! évidemment mon petit cuistot Paul s'y est collé !) puis  savourée tranquillement,  bercés par le roulis du bateau. Hélas, Christophe ayant absolument tenu à me faire faire ami-ami avec  les ingrédients locaux, mon appétit s'est trouvé un peu diminué... Digestion faite, les plus courageux ont pu sauter du bateau pour "atterrir" dans les eaux  turquoises des îles, que nous avons tous rejoint ensuite  en zodiac. Sur place,  farniente et bronzage,  exploration marine, bref, pour certains,  de quoi  s'écrouler et ne pas profiter de la balade retour ! Toujours à la recherche de sensations, nous avons découvert les piscines naturelles de =================== où, tandis que  Marion faisait trempette,  Coline,  Paul et  Louis ont pu donner  libre cours à leur intrépidité !  Christophe aussi bien sûr, même s'il a du coup failli y rester avec une glissade mal à-propos qui aurait pu se révéler grave ! Pour continuer sur notre lancée de grands marcheurs, nous sommes partis à l'assaut du Casteddu d'Arraghiu, belle  forteresse préhistorique édifiée sur un piton rocheux, à 245m d'altitude. Et ben croyez-moi, mais 245m d'altitude quand il fait 35° à 10h30 du mat, ça paraît long à  gravir !! Là encore nous admirons la résistance des petites jambes qui s'accrochent le long du  sentier pentu où, heureusement, quelques  zones d'ombre nous offrent l'hospitalité et le réconfort de leur relative fraicheur. Mais  à l'arrivée, la  vue est si belle que la  fatigue est vite oubliée... Heureusement, car la virée est loin d'être terminée ! Le chemin du retour semble bien long et la poussière nous accompagne sans y être conviée; résultat : c'est une  bande de bohémiens  crasseux qui se réunit au village, assoiffés et épuisés...  Loin de fuir toute civilisation, nous nous offrons également une escapade à    Bonifacio; là encore, il fait chaud et   ça grimpe, mais on a l'habitude maintenant ! Et puis il faut dire qu'on avait  pris des  forces avant de partir à l'assaut de la  Ville Haute. Tandis que chacun remplit son  "journal de bord", nous admirons le célèbre  Grain de Sable dans son écrin aquatique, et Christophe accompagne   les grands sur les 187 marches de    l'escalier du Roy d'Aragon;  la balade est éprouvante en plein début d'après-midi, mais    les enfants gagnent le privilège de    piquer une tête à l'arrivée... joies de l'enfance, Christophe n'a pas osé les suivre sans caleçon de bain !  La visite de    la caserne désafectée de Montlaur nous dévoile quelques  surprenantes fresques, et nous recherchons en vain des noms militaires connus (Pierre, si tu me lis...). Depuis   les remparts,    les photos se laissent prendre toutes seules... La fidèle Mais au milieu de tout ça, celle à qui nous n'avons jamais fait faux bond aura bien été...  la mer ! Une seule eau, mais plusieurs plages, au gré de nos envies. Après les superbes plages de Palombaggia ou Santa Giulia, magnifiques mais surpeuplées, nous apprécions le charme incroyable des petites criques de la côte occidentale. Parfois, nous  nous retrouvons seuls au monde sur ces plages ! De quoi installer  notre camp de base (hein, les Balt' !), profiter de  tranquilles pique-niques, ou des services d'une masseuse à domicile avec ses massages aux pierres chaudes... Dans l'eau,  sous l'eau, le bonheur est total... Les  garçons explorent les fonds sos-marins, les  filles imitent leur mère...  Christophe et Paul tombent même amoureux, à ma plus grande horreur !,  d'une  hideuse pieuvre dissimulée sous les rochers. A la limite de la faire entrer dans la famille, à tel point que la plage où ils l'ont découverte sera baptisée "plage du poulpe"...  Je n'ose trop imaginer quelles autres  créatures marines hantent les eaux où je me baigne, mais parfois je ne peux totalement en faire abstarction quand les garçons rapportent...  ça. Un pêcheur de poulpe peu regardant a amputé une de ses prises, sous les yeux de mes fils qui ont vite récupéré l'appendice en question, pour venir me narguer le  faire admirer à tous.. Pourtant habituellement trouille trouille,  Marion ne manifeste aucun dégoût face à la chose, au contraire !  Coline est plus circonspecte,  Paul l' étudie scientifiquement  tandis que  Louis fait le kéké... Beurk beurk beurk. Mais toutes les créatures aquatiques ne me dégoûtent pas, ne croyez pas ! Ainsi quand, au petit matin, sur la  magnifique plage déserte de santa Giulia, ma Coccinelle emmène  son poney Peluche prendre un bain,  je savoure et j'admire ! La journée a commencé bien plus tôt, au centre équestre, avec le  brossage des poneys, avant  le départ vers la plage. Mes 2 puces ont pu profiter de cette belle expérience, Coline  un peu plus  à l'aise que  Marion qui a vite préféré retourner sur le sable doux. Difficile pour  Colinette de lâcher son poney après ça... Mais malgré tout, il a bien fallu dire au re-voir à la mer, aux plages, au sable et aux algues, à la myrthe du maquis, au saucisson de pays... on rapporte de beaux souvenirs pour notre  album, et 4 petits    "continentaux" gorgés de soleil...   Retour, retour Grâce à  l'aide de nouveau efficace des  garçons, le campement est vite replié, les valises bouclées, la voiture rechargée, et c'est parti pour le  ferry retour... que nous avons bien failli rater ! Pour la petite histoire, il y a presque 14 ans, alors que je venais d'abîmer (que dis-je !! de ruiner !) la belle carrosserie de notre voiture TOUTE NEUVE, ma maman, pour me rassurer  avant que je ne l'annonce à Christophe, m'avait dit : "Un homme qui fait un flan pour sa voiture a la tête un peu près du bonnet". Et de fait, alors que j'avouais ma faute avec force  honte et culpabilité, Homme-de-moi s'était "contenté" de me dire que "ce n'est que de la tôle"... Tiens, si on n'avait pas été jeunes mariés à l'époque, je l'aurais épousé ! (Même  si après, en constatant les dégâts, il n'avait pas pu s'empêcher de lâcher :"ah ouais, quand même !"...). Bref, tout ça pour dire que je sais depuis longtemps que mon époux est patient, et conscient des priorités de la vie. Heureusement pour moi... En quittant le camping, il me demande de regarder si nos papiers pour l'embarquement sur le ferry sont accessibles; les ayant aperçus dans le sac, et gagnée par une bonne flemme, je  réponds positivement. J'aurais pu prendre les papiers, les relire... j'aurais pu ! Mais Christophe n'insiste pas, ça me va bien comme ça. Heure de départ prévue : 22h; nous planifions donc d'être  à l'embarquement vers 20h, après avoir dîné (pas comme à l'aller où on s'est fait avoir comme des bleus et avons dû dîner à bord, moyennant la coquette somme de 75 euros !!). Donc on arrive à Ajaccio, on se balade, on traîne pour aller manger au Quick repéré dès notre arrivée (3 semaines sans McDo... on est en manque ! Mais Quick fera l'affaire !)... et on se retrouve bloqués sur la rocade qui mène aux quais. C'est classique, comme à Paris un samedi soir; il est 20h10, on a tout le temps. Et là, là, je ne sais pas pourquoi, mon  bulbe neuronal s'allume : "tiens, et si je sortais les papiers pour l'embarquement ?" (en même temps, je n'ai que ça à faire). Donc, je m'exécute gracieusement, et NON SEULEMENT  je sors les papiers mais tenez-vous bien : JE LES LIS ! Donc départ, Ajaccio, 21h... 21h ? 21h ????? Mais quoi qu'est-ce ???? Là, je passe en mode sous-marin, écoutilles fermées, périscope rentré... Christophe qui perçoit, du coin de son oeil de lynx, qu'il se passe quelque chose, s'enquiert de la situation. Et me voilà contrainte d'avouer que j'ai merdé grave fait  une petite boulette avec les horaires... Interminables minutes où on avance au pas-ralenti-tout-doucement; Louis a senti qu'il se passait quelque chose, les autres non, heureusement.  Tentant le  tout pour le tout, Christophe demande au GPS de nous venir en aide... et celui-ci le fait !!! Itinéraire bis vite fait et hop ! Nous voilà dans la queue d'embarquement à 20h45 !! Autant dire que le soulagement est à la hauteur de l'angoisse, et mon émerveillement d'autant plus grand que je n'ai pas eu droit à UN SEUL mot de reproche de la part de Christophe... je m'interroge honteusement sur ce qui se serait passé, eussent les rôles été inversés... Note pour plus tard : penser à ne pas avoir la tête trop près du bonnet ! Mais bref, nous sommes à bord, et c'est  sur le pont que nous disons au revoir à la Corse... Ultime étape... Notre retour en métropole commence par un réveil en fanfare à 5h du mat, avec un haut parleur qui crache ses 8000 décibels dans nos pauvres oreilles encore  ensommeillées... Je me rue dans la cabine des enfants et m'écroule de rire devant le spectacle : Louis est debout, les yeux exorbités, et répète : "ils sont fous, ils sont fous, c'est des malades" Paul est dans un état second, le tee-shirt à l'envers, les yeux dans le vague, le mode "parole" pas encore réactivé Coline est écroulée au pied de son lit, en pyjama, la bave encore aux lèvres et l'oreiller imprimé sur la joue, les cheveux en bataille et les jambes en guimauve Marion se balade entre les lits, toute nue et déjà toute joyeuse. A croire que les réveils en fanfare, elle aime ça, elle ! Rangement rapide, petit déj, débarquement, et premiers kilomètres sur le sol niçois dans le calme et la fraîcheur du petit matin. Les sanglots de notre Paul nous alertent soudain : en  fait, c'est le gros coup de blues de notre bonhomme qui voulait rester en Corse... Heureusement, la bonne humeur revient vite dans sa petite tête, quand il nous sort, narquois : "ils parlent mal, les gens dans le bateau. Ils ont dit qu'on pouvait aller bouffer la véranda"... en effet, à 5h du mat, quand une hôtesse vous beugle dans les oreilles, avec un fort accent italien  où les [u] se prononcent [ou],  que l'accès au "buffet Véranda" est ouvert pour le petit déjeuner, les confusions auditives sont possibles... en tous cas, c'est dans un éclat de rire général que nous avons pris la direction de Montgardin où nous avons retrouvé pap, mamie et les cousins du 78 qui terminaient là leurs vacances. Au programme de ces quelques heures passées ensemble, pique-nique et  baignade (enfin, pour certains !) au lac de Réallon. L'esu fraîche des montagnes n'effraie pas les enfants, qui  jouent les aventuriers et découvrent même une  surprenante petite créature.  Mia et Marion font leur petite vie de petites mères, avant d'aller profiter des talents de G.O. de papi, toujours prompt à proposer  de  passionnantes activités.... Le lendemain, après une balade au torrent  à sec, les 4 garçons et leurs parents (dont moi, donc) prenons partons pour l'aventure à bord d'un authentique fourgon d'EDF reconverti en  camionette de tourisme... Le pare-soleil tient avec du scotch ? C'est normal ! Il n'y a pas de ceinture de sécurité ? C'est normal ! Le bruit est tel qu'il faut hurler pour se parler ? C'est normal ! C'est  comme ça qu'on se met en condition pour faire une super balade aquatique ! Nous nous  équipons de pied en cap (et déjà j'vous jure c'est pas une mince affaire que d'endosser ces seyantes combinaisons en lycra !!) et nous voilà  fin prêts pour nous mettre  en route. Notre accompagnateur, Dominique, est très sympa et alterne rappel des règles de sécurité, explications et démonstrations aquatiques. Le paysage est magnifique :  cascades, "salle de bains"  naturelle,  rivières à remous...  Paul et Louis s'éclatent, et la présence des cousins rend l'aventure d'autant plus amusante !  Christophe et  moi ne boudons pas non plus notre plaisir ! La fin du parcours ne marque pas la fin de l'aventure, loin de là ! En effet, un autre épisode à haute teneur en sensation est celui... du déshabillage. J'ai l'impression d'être un  serpent en train de muer, tant la combinaison est devenue une seconde peau qui adhère à la mienne ! Toute grâce et dignité sont oubliées, l'objectif à atteindre (= ôter la combi !)  nécessitant une concentration optimale ! Nous aidant les uns les autres, nous parvenons à nous extraire de nos gangues, et si nous frissonnons, c'est autant dû à la caresse du petit  vent des montagnes qu'à l'excitation d'avoir réussi notre ultime défi !!! Merci encore à papi et mamie pour nous avoir offert ce grand moment !! C'est ainsi, en vainqueurs des éléments et du lycra, que nous reprendrons la route le lendemain, prêts à retrouver nos marques pour la nouvelle année scolaire... Les potins C'est trop tard, mais quand même ! Bonne rentrée à chacun, écolier, collégien, lycéen, étudiant ! Et une bise particulière pour les primo-écoliers,  Mia, Thomas et tous les autres qui, comme notre  Younette, font leur premiers pas en classe. Entre deux cascades, on a pensé à Justine et Mathieu en ce 27 août. Et on aimerait bien des photos ! Bienvenue à Antoine, arrivé chez Cécile et Damien au coeur de l'été. Nouveau petit moussaillon à bord, bon courage aux parents pour  tenir le cap des premiers mois !

Wait...

ALBUM

mercredi 31 août 2011

Août 2011

Wait...

CHRONIQUE

dimanche 31 juillet 2011

Chronique 07/2011

La chronique d'Elodie - juillet 11 A la vie, à l'amour Que ces moments-là restent en nous pour toujours A l'amitié, aux beaux jours Qu'ils éclairent vos parcours Bonne route et à demain Que rien ne sépare jamais nos chemins Bonne chance et prenez soin Du monde autant que de vous  Jean-Jacques Goldman, pour Patrick Fiori Parce que j'ai envie d'être "désespérément optimiste", parce que je veux pouvoir transmettre à mes enfants l'envie de voir les belles choses  de la vie et d'oeuvrer à embellir celles qui ne le sont pas, parce que je crois à la force de l'amour et de l'amitié, mais à leur fragilité aussi, parce que l'été  est le temps privilégié pour être sans faire, parce que j'ai peur de tout et que je veux avancer quand même... parce que je sais que nous sommes si nombreux à penser comme ça... Prenons soin de nous et des autres... Sous les rayons... les bosses Lors d'une sortie VTT avec le collège, Louis avait découvert un circuit "inconnu de nous", et brûlait de  le faire découvrir à son père et son frère (les femmes de la famille étant considérées comme inaptes à l'aventure). Et voilà donc mes 3 hommes partis avec casques et  gourdes, prêts à se mesurer aux obstacles de la nature.  Christophe s'est éclaté, tandis que  les garçons peinaient un peu mais profitaient tout autant. La balade, censée durer 1 heure,  en fit presque le double, les  sportifs ayant profité des  bucoliques alentours pour récupérer en douceur, faire une pause-ravitaillement, aller donner à manger aux  amis de Coline,  etc... Bref, une bonne suée, quelques crampes à l'arrivée mais une chose de plus rayée de la liste "trucs à faire"...   La relève est assurée : Cours Ménager Rural familial ! Ceux qui me connaissent bien savent à quel point cuisine et ménage ne font pas partie de mes activités favorites (sauf pour cuisiner des pâtisseries... et encore, chez nous,  les macarons, c'est l'affaire de Monsieur et les brownies, de sieur Paul !). Bref, histoire de me préparer un avenir radieux de glandeuse domestique, j'ai envoyé mes 3 grands  à un cours de cuisine pour jeunes marmitons. Au programme des réjouissances : confection d'une  calzone au poulet. Je les débarque à l'atelier-cuisine, vadrouille avec Younette pendant 1 heure 1/2, puis, par l'odeur alléchée, m'en vais récupérer ma progéniture... et le dîner, du même coup. Et quel dîner ! En fait, chacun d'eux a réalisé 2 calzones !! Autant dire qu'on peut  s'en mettre plein la panse, et que la préparation du repas ne m'a pas épuisée !! C'est bon, la honte ! Donc les repas: OK, ils assurent. Reste, le ménage. Et là, difficile de zapper, le sol ressemblant assez rapidement à... rien, si je n'interviens pas régulièrement. Mais là encore,  pourquoi priver mes chers enfants de la si grande joie du ménage ??? Cette fois-ci, c'est  Marion qui prend les choses en main, armée de son petit seau et de son balai-serpillère,  exactes répliques des miens, en taille 3 ans !! Attendez avant d'appeler les services sociaux : je tiens à préciser que c'est ELLE (et même mamie Christiane est témoin !) qui a insisté  pour que je lui achète la panoplie de la parfaite petite Cendrillon (déjà qu'elle perd régulièrement une de ses chaussures, ça lui va très bien comme rôle !). Et donc voilà la vie chez nous  maintenant : moi, assise dans mon canapé avec mon Cappuccino et mon livre-de-la-belle-histoire-d'amour-contrarié-dans-l'Angleterre-du-XIX°-siècle, criant le menu du jour (carpaccio  de courgettes, mi-cuit de foie gras, brochettes d'ananas au coulis de fruits rouges) à mes 3 cuistots en herbe, tout en indiquant à la p'tite soubrette les recoins où elle n'a pas encore  aventuré sa serpillère.... Mouaaaaaarf.... c'est beau de rêver... en attendant, les pâtes/jambon, c'est toujours bibi qui les cuit et qui les ramasse par terre après le repas !!!  Mais j'y arriverai un jour, j'y arriverai !!(oui, mais quand ??????) Sur la route de l'exil... ... nos chers ex-bretons du sud ont fait halte dans notre bourgade francilienne... Dur dur pour eux de quitter plage, vagues et soleil breton (?),  mais pour nous, égoïstement, c'est cool, on se verra plus souvent ! En attendant, tandis que Louis et Paul aident Maxime à noyer son chagrin en faisant des conneries de haut vol jouant calmement, les  cousines nous offrent un  défilé-spectacle ABsolument FABuleux... certaines choses ne changent pas hélas !. Claire et Julien, quant à eux, envisagent une nouvelle orientation professionnelle pour pouvoir regagner au plus vite leurs plages bretonnes; ils se voient déjà en invités d'honneur de tous les  fest-noz de la région, et en âmes charitables que nous sommes, nous ne pouvons que tout faire pour les en dissuader les y encourager ! Allez, les amis, hauts les coeurs,  Orléans est une belle ville et votre future maison a l'air super ! On squattera à l'automne, et vous aurez vite fait de faire votre trou ! Et puis, quel plaisir de pouvoir retourner en Bretagne...  en touristes ! Juillet chez Mickey Météo bof + départ en vacances pas imminent + passeports annuels qui se périment dans quelques mois + plaisir  intact à chaque fois = 3 visites en 3 semaines ! Premier événement marquant lors de notre première visite du mois : Coline dépasse maintenant les 1m20 nécessaires pour faire  Rock'n Roller Coaster, une attraction "à sensations"  avec loopings, vrilles, et Aérosmith à fond dans les oreilles. Elle y est allée, elle l'a fait... elle a adoré ! A peine plus décoiffée que d'habitude à l'arrivée, et quel sourire ! Une foldingotte de plus dans la tribu ! La foule présente ce jour-là nous incite à  flâner tranquillement, pour découvrir toujours de nouvelles  vues insolites... Et pourtant, par le  plus grand des hasards, nous rencontrons Rebecca, la meilleure amie de Coline, en visite avec ses parents ! Quel plaisir pour les filles de profiter ensemble de Michaël Jackson  en 3D ! Comme quoi, les poupées ont raison, "ah ! que le monde est petit !"... Pour notre seconde visite, nous optons pour une "nocturne"; arrivée sur le parc à 19h, immersion dans  le Far West  avec un repas au Lucky Nugget, puis quelques attractions incontournables,  notamment le  Train de la Mine qui décoiffe toujours... et c'est déjà l'heure de  s'installer pour regarder la parade électrique. Marion est  fascinée, c'est un bonheur de voir ses yeux brillants,  et le défilé n'en est que plus féérique... Enfin, ultime visite entre amis, avec   Alexandre, Nathalie, Brice, Ophélie et mamie Danielle. Tandis que les  aventuriers de plus d'1m20 profitent de RC Racer, Marion et moi  découvrons une nouvelle  attraction qui secoue un peu ! Il fait beau, on est à l'heure, nous nous offrons donc une séance de Moteur action, avec cascades de  voitures et motos et, en guest star, l'inévitable Flash McQueen en promotion pour la sortie de Cars 2. Cette fois-ci, c'est Coline qui est à fond dedans, très impressionnée par toutes les cascades et  les effets spéciaux.  Beaucoup de monde à toutes les attractions, mais impossible de ne pas aller au moins saluer les Pirates des Caraïbes et leurs malheureux  prisonniers... Comme toujours,  une belle et longue journée, éprouvante pour les petites jambes de la Youne; heureusement, les  épaules secourables ne manquent pas dans cette famille ! Les potins Même à mon âge, on en apprend tous les jours. Vous avez remarqué ? Je sais faire ça maintenant ! C'est trop cool !! Merci à Alix et Yvon pour avoir laissé les enfants s'initier au maniement de la machine à barbapapa... mains poisseuses assurées,  joues collantes garanties... c'est  bon comme là-bas, dis ! Qui dit 14 juillet, dit feu "dentifrice"... quelques  belles fusées pour embraser le ciel. Une bise de la part de tous pour Baptiste, à partager avec Hélène et Thomas. Merci d'être venus jusqu'à nous pour nous permettre de mieux découvrir ce  petit bonhomme; hélas, les photos sont ratées, si vous en avez on est preneurs !   Une pensée particulière pour Justine et Matthieu pour qui ce mois d'août s'annonce particulièrement heureux... Nous penserons à vous le Jour-J.     Page de pub... mon amie Dorota, polonaise d'origine, vient de monter sa société de vente de vaisselle en porcelaine importée de Pologne. Allez faire un      tour sur son site et n'hésitez pas à vous faire plaisir !     

Wait...

ALBUM

dimanche 31 juillet 2011

Juillet 2011

Wait...

CHRONIQUE

jeudi 30 juin 2011

Chronique 06/2011

La chronique d'Elodie - juin 11 Seigneur, C'est un mouvement permanent dans la maison : Des bruits, des négociations, des cris, des bagarres, Des rires, des chansons, des discussions, des gestes tendres. Et toi, Seigneur, tu nous regardes. Et toi, Seigneur, tu vis avec nous. Merci pour tout.  Prier pour nos enfants Réalité encore plus criante de vérité en ce temps de vacances estivales, où les 4 lascars se retrouvent ensemble en continu,  dans le plaisir de faire, de ne rien faire, de chercher quoi faire... Et moi, je savoure, je les regarde, je m'épuise et je profite... et enfin, à la faveur du calme retrouvé de la soirée, je relis le mois écoulé, encore rempli  d'école et de cahiers... Petit résumé chronologique, une fois n'est pas coutume... 02 juin : "première des communions" pour Paul Un  baptême le 2 septembre 2001, prélude à de (très) nombreuses messes en famille, moments de prière plus ou moins agités, discussions  "théologico-spirituelles" qui "grandissent avec l'enfant"... et, près de 10 ans plus tard, nous savourons le bonheur d'accompagner  notre cadet pour sa première communion.  Entouré d'un parrain et d'une marraine toujours présents, notre Paul a découvert le goût, sinon de l'eucharistie (ce n'est qu'un début !), du moins de l'hostie, comblant en cela une curiosité  vieille de plusieurs années ! De retour à la maison, le  soleil nous a accompagnés pour que la fête soit réussie et que chacun profite des  joies simples d'être ensemble. Une  pièce montée dont le thème s'imposait pour notre musicien,  quelques  copains venus en renfort, des  jeux et des rires... à  toi mon Paul, que le souvenir de cette journée te reste longtemps au coeur, et qu'il nourrisse ta foi et ton chemin  avec le Christ, autant que cette communion que tu reçois maintenant chaque dimanche... Alleluia ! 03 juin : quand papa fait le pont   Comme ça n'arrive pas souvent, on en profite ! Par exemple en concrétisanrt enfin un achat prévu et budgétisé de longue date :      une table de ping-pong !   Comme ça, les compétitions familiales sont quasi-quotidiennes, enfin un sport où je peux espérer ne pas enchaîner les défaites ! Quoique, avec de l'entraînement, même Coline   pourra bientôt me battre !   Et puis quand papa est là, on lui demande d'exhumer      les jeux de jardin sagement rangés depuis l'été dernier... et on retrouve ses réflexes.    05 juin : en costume de marraine...   ... pour la Profession de Foi de mon      "grand" filleul, Alexis. Quelle joie là aussi de contempler le chemin parcouru pour ce tout jeune homme    arrivé à la sortie de l'enfance... plaisir de retrouver Pascal, le parrain, et la      nombreuse et joyeuse famille de Laure et Max... certaines vérités éclatent au grand jour : Alexis   est désormais plus grand que moi - certains regards en disent aussi long que bien des paroles - avec les enfants, il faut apprendre à être là, à temps et à contre-temps, à    leur rythme, qui n'est pas toujours le nôtre... et "c'est dans le silance du coeur que Dieu parle"...  11 juin : Fête des Voisins - 1° édition 8 ans que nous habitons le quartier, et presque autant que nous entendons parler de la Fête des Voisisn, en se disant que ce serait sympa  d'en faire une... bingo pour cette année. Malgré le calendrier peu propice (que de ponts en juin !) et la météo pas franchement estivale, nous étions un bon petit nombre à  nous retrouver  sous les tonnelles et autour du barbecue, chaussettes, polaires et bonne humeur de rigueur ! Les marques sont prises pour l'an prochain, on a repéré les spécialistes de l'apéro, du montage de tonnelle, de la fabrication de guirlande pour  illuminer les heures tardives... et  surtout, on a découvert les uns et les autres : le but est atteint !   13 juin : "journée JMJ" Pour clôturer notre année de partages (bien que celle-ci fût un peu courte !), nous revoilà tous rassemblés pour pique-niquer (grande spécialité du groupe - on y excelle !), mais aussi profiter des grands espaces et de la clémence du temps pour retomber en enfance...  balle au prisonnier endiablée (ou en-Dieu-sée plutôt) où  les mâles des familles révèlent leurs instincts de warriors... et les enfants n'esn peuvent plus de joie ! Les âges extrèmes sont exemptés de jeu collectif :  Clémence a passé l'âge, et  Marion et Marie ne l'ont pas encore atteint... Mais rien n'altère le plaisir d'être ensemble ! 17 juin : tapis rouge pour mini-stars Malgré la pluie, arrivée sans être invitée, la fête de l'école de Coline a été très réussie; les maîtresses avaient choisi de réaliser un  défilé de mode sur le thème des  4 saisons, avec des costumes magnifiques réalisés par les enfants, et des dialogues hilarants... Eidemment, en toute objectivité, notre Colinette était  la plus belle dans son costume d'Halloween... petit pincement au coeur lors de ce spectacle qui clôt ses années de maternelle... hmpffff.. quelle sentimentale je fais...heureusement  que j'en aurai encore à vivre avec elle en élémentaire ! 18 juin : du côté des grands Traditionnelle fête de l'école pour Paul ce samedi, mais aussi hélas pour moi dans mon école... du coup, je n'ai pas pu assister à la  prestation de mon grand, mais ses frère et soeurs m'ont assuré qu'il avait  très bien dansé ! Tout comme mes petits élèves qui ont très bien assuré leur danse ! J'aime les regards  des enfants dans ces moments-là, leur fierté, leur stress d'artiste... et les regards des parents, leurs sourires, leur fierté à eux ! L'an prochain, j'espère bien que le calendrier  me permettra de ne pas porter le même jour ma casquette de maman et celle de maîtresse... 19 juin : des papas à la Fête Ce jour-là, les rôles étaient inversés pour Christophe: recevant son papa à déjeuner, c'est lui qui a reçu un cadeau ! Et quel cadeau : des sensations à s'offrir pour fêter ses 40 ans !  Merci Nicole et Papounet pour ce coffret cadeau qui a déjà été lu, et relu, et rerelu... le choix est cornélien, mais on vous tient au courant ! Tant d'émotions m'ont complètement bouleversifiée, à tel point que j'en ai oublié d'appeler mon propre petit papa pour sa Fête ! Je suis mortifiée ! Je me rattrappe officiellement aujourd'hui : Bonne  Fête mon papa, je t'embrasse bien fort en attendant de te voir bientôt ! 23 juin : les 40 ans de Christophe ! D'accord on est allés à New York, on vous l'a raconté en long, en large et en travers, photos à l'appui et tout et tout... mais ce n'était pas  une raison pour ne pas marquer le coup le jour-J !  Entouré de sa troupe, Christophe a donc officiellement franchi le cap, avec bonheur et en musique, au son de  sa guitare de bonbons et de sa toute nouvelle flûte  flambant neuve ! De quoi se rappeler de celle que je lui avais offerte il y a ... 15 ans ! Ca ne  nous rajeunit pas, tout ça ! Joyeux anniversaire mon cher et tendre, ancore autant  d'années de bonheur et plus encore pour profiter de tout ! 24 juin : journée-marathon Alors que nous nous dirigeons vers la crèche pour la dernière  fête à laquelle Marion participera là-bas, une grande nouvelle tombe : un petit  Gabriel vient d'arriver au foyer d'Anne-Cécile et Laurent ! Nous nous réjouissons de cette naissance et partageons la joie des parents et des 3 grandes soeurs de ce petit ange, jumeau de Paul à 10 ans d'écart ! Après quelques tours de jeux et des au-revoirs en bonne et due forme au personnel de la crèche, Christophe et moi assistons à la réunion de parents des futurs CP; j'ai l'impression de  tout redécouvrir, alors que nous avons déjà vécu ça pour Louis et Paul... c'est super ! Enfin, nous pouvons boucler la journée en célébrant les 10 ans de Paul,  qui savoure la fierté de s'asseoir à l'avant pour aller au restaurant... chaque minute de vie apporte son lot de plaisirs... 25 juin : Colinetta ballerina Comme j'en avais rêvé depuis son 1° cri,  ça y est, ma princesse fait ses premiers pas de danseuse étoile sur scène... Après force  répétitions (imitée par sa pioupioute de  soeur),  la voilà fin prête pour  le grand jour... Quelques  pas hésitants, beaucoup de concentration et d'excitation...  "c'était bien, mais je veux arrêter la danse !" : à elle le dernier mot... Tutu et chausson au placard jusqu'à ce que Marion s'en empare... au moins, on aura essayé ! 26 juin : du soleil, comme s'il en pleuvait ! Et une chaleur caniculaire pour aider  Anne à souffler ses 70 bougies, lors de son passage éclair en France. On ne va pas se plaindre, on l'attendait ce soleil ! Du coup, la fête d'anniversaire de Paul a vu le succès affirmé de  la piscine, dans laquelle ses  11 invités se sont jetés avec délectation. Difficile de les en faire sortir, même pour  le gâteau spécialement réalisé sur la demande très précise de paul-mon-fils-le-gourmand... 10 ans, c'est un tournant, dernier anniversaire "de masse", à Coline et Marion maintenant de laisser leurs hordes de copains envahir la maison !  Et à toi, Paul chéri, la joie des anniversaires "intimes"  devant une pizza, une boule de bowling ou un pistolet de laser-game ! 29 juin : Tom & Max en visite ! Pas un week-end de libre depuis fin avril pour aller découvrir Maxime, notre nouveau petit neveu... heureusement que ses parents ont eu  la gentillesse de faire une halte chez nous pour qu'on le découvre avant ses 18 ans ! Un  beau petit garçon doux, calme, avec des ébauches de sourire et des couinements de petit chat... j'admire tata Nicole toujours aussi zen malgré la fatigue d'un duo de mini-gars à gérer... Thomas nous paraît du coup géant, parle comme un livre et nous fait tordre de rire avec ses réflexions  de petit homme ("Oh mince ! C'est pas possible !"). Ses cousins en sont  fans ! Marion reßtrouve son jumeau avec bonheur ("'iens, Tom-Tom"), c'est trop chouette un cousin du même âge ! Merci de votre visite les Normands, profitez bien de ces premiers mois et de votre paire de garçonnets qui me rappellent tant de souvenirs ! Bilan de fin d'année... Les  4 z'amis sont tous admis au stade supérieur; dès septembre, vous pourrez donc retrouver les aventures de  Louis en 5°, au milieu de ses potes, entre déclinaisons d'allemand et verbes irréguliers d'anglais... ô joies en perspectives !  Paul en CM2, dernière ligne droite d'école primaire, peut-être une nouvelle classe de neige à la clé... et toujours, l'accord du participe passé !! Coline en CP, après tellement d'attente, elle est si pressée d'étrenner son cartable, sa boîte à étiquettes et son ardoise toute neuve... Marion en Petite Section; exit la crèche, à elle les joies de l'école, cantine et dortoir à mi-temps, et tant de choses à découvrir...  maman Elodie en MS/GS dans une nouvelle école, avec toutes les angoisses d'une débutante et les projets à mettre en place... encore un été studieux ! Bonnes vacances à tous !

Wait...

ALBUM

jeudi 30 juin 2011

Juin 2011

Wait...

CHRONIQUE

mardi 31 mai 2011

Chronique 05/2011

La chronique d'Elodie - mai 11 Va pour tes forêts, tes loups, tes gratte-ciel Va pour tes torrents, tes neiges éternelles J'habite où tes yeux brillent, où ton sang coule, où tes bras me serrent J'irai où tu iras, mon pays sera toi J'irai où tu iras, qu'importe la place, qu'importe l'endroit[...] Qu'importe j'irai où bon te semble J'aime tes envies, j'aime ta lumière Tous les paysages te ressemblent Quand tu les éclaires... Jean-Jacques Goldman, pour Céline Dion  J'irai où tu iras Des gratte-ciel pour faire briller les yeux de Christophe... cadeau "spécial" pour ses 40 ans qui approchent, cadeau promis  depuis plus de 10 ans, presque 20 même quand j'y pense... Temps suspendu durant quelques jours pour découvrir ensemble la ville qui ne dort jamais,  New York, New York... Honneur à elle dans cette chronique ! J'irai où tu iras, mon pays sera toi : bienvenue "chez nous" ! Mes amis, je dois m'en aller, je n'ai plus qu'à jeter les clés, car elle m'attend depuis que je suis né : l'Amérique ! Notre aventure commence par un mercredi matin banal... après avoir confié notre chère progéniture aux bons soins de leurs grands-parents montagnards, nous prenons les rails direction  Roissy... Enfin, pour en arriver là, il aura quand même fallu surmonter l'épreuve de l'annulation ( 1 semaine avant le départ !) de notre vol aller... Heures de négociations au téléphone, menaces et  supplications, bref intervention musclée de Christophe qui nous vaut non seulement une place sur un vol le même jour, mais en plus sur un vol direct ! Trop cool... Bref, nous voilà donc  installés "confortablement" dans l'avion, prêts à partir... baptême de vol long courrier pour Christophe, valse de souvenirs d'enfance pour moi... Nous remontons le temps par la  magie des fuseaux horaires, et débarquons, en plein scandale DSK !, à "JFK International Airport" avec autant d'enthousiasme que des immigrants du XIX°... Une heure d'attente plus tard, avec contrôle biométrique et pas  une seule parole de bienvenue !, nous trouvons notre "shuttle" qui, sous des trombes d'eau !, nous conduit au pied de notre hôtel... Et là, c'est la classe ! Le  Millenium Broadway Hotel est une tour immense, à quelque secondes de  Time Square, rêve de mon chéri... Nous avions demandé une chambre si possible à un étage élevé, nous voilà logés au 46° !!! Que du bonheur ! Le gigantisme, première réalité américaine ! Les "clichés", c'est ce que nous recherchions, et nous avons été servis : des rues tracées en quadrillage, et la 5th avenue qui sert de  repère pour le décompte; "t'es où là ?" "à l'angle de la 42° et de la 5°"... un  Starbucks Coffee à chaque coin de "block", avec des Caffe latte, Moka with cream, Low Fat Chocolate, qu'on boit dehors, comme tous les gens pressés... des "distributeurs" de journaux, essentiellement en anglais, espagnol et chinois... nulle trace du Monde !! des  taxis jaunes omniprésents des  School Bus à heures régulières des McDo toujours pleins des  parkings "verticaux", où les placiers jouent à Tétris à longuer de journée avec des voitures réelles... des  écoles privées à la pelle, plus ou moins attractives selon le quartier (et sans doute le montant des frais de scolarité !) des  voitures de police et des policemen (et women) par lots de 3 au m2 des  vendeurs de hot dogs, donuts, smoothies et autres bagels partout sur les trottoirs, de l'aube à la nuit tombée, sauf le week-end !!!! les fameux immeubles de briques avec les  escaliers extérieurs par exemple, ceux par lesquels les héros réussissent toujours à s'enfuir dans les films... des  terrains de basket clôturés, espaces de liberté délimités pour gamins du bêton en mal de grands espaces les bandes d'infos, qui relaient à la minute les événements nationaux  (les scores de base ball par exemple; incompréhensibles pour moi !)ou internationaux enfin, Wall Street et sa légende, l'impression diffuse qu'ici se décide le sort économique d'une bonne partie de la planète...  2 français à New York On voulait des clichés, on en a eu... impossible donc de ne pas être nous-mêmes les clichés des touristes... Direction donc les "grands monuments", avec,  dans l'ordre de viste : Ground Zero; immense chantier grouillant d'activité et de va et vient ; milliers de touristes, de travailleurs, de voyageurs et d'ouvriers arborant un tee-shirt flashy estampillé  "I build the Freedom Tower, and I am proud" ("je construis la Tour de la Liberté, et j'en suis fier"). Cette  nouvelle tour, destinée, à terme, à être encore plus haute que ne l'étaient  les défuntes Twin, s'élève déjà haut dans le ciel de Manhattan. Hélas, le chantier défigure totalement l'espace, qui devait être beaucoup plus impressionnant à voir juste après les événements de 2001.  Le projet est colossal, un mémorial, la Freedom Tower, et un espace "vert" où les emplacements des Twin Towers seront matérialisés par des bassins gigantesques desquel, si j'ai bien  compris ! s'élèveront, la nuit,  comme c'est déjà le cas, 2 immenses faisceaux lumineux verticaux s'élevant au-dessus des autres gratte-ciel...En l'état actuel des choses, je ne peux pas dire que le lieu incite au  recueillement ou à la médiation... Du coup, nous poursuivons notre route direction le Tribute WTC Visitor Center, musée-mémorial à la mémoire des victimes du 11 septembre, mais surtout des  pompiers mobilisés sur les lieux de la catastrophe; là, par contre, l'émotion  affleure avec  les témoignages, les photos, les films amateurs... même les clichés déjà vus des dizaines de fois sont porteurs ici d'une autre intensité. Et le message de paix fortement représenté  par les oiseaux en origami (voyez  ici pour la symbolique des oiseaux de Sadako Sasaki, et  ici pour leur place au Tribute WTC) laisse au visiteur une impression très forte...  Séquence émotion donc, bienvenue dans notre visite effrénée de cette ruche bourdonnante... La  Statue de la Liberté ; ça c'était mon truc à moi, j'y tenais ferme et rien, même pas les énièmes contrôles aux rayons X (avec retrait des montres, ceintures, barrettes, chaussures etc...), ne pouvait me dissuader d'y aller (même si Christophe a dû aller en catastrophe cacher son couteau suisse dans un buisson pour pouvoir passer les contrôles !!!). La balade en ferry  nous offre  une vue imprenable sur Manhattan, avant de nous débarquer sur cette toute petite île où nous savourons (après le nouveau contrôle !!) la joie d'effectuer la visite avec  un audio-guide, sans être  interrompus par des "c'est long", "pipi", "j'ai faim", "j'peux grimper là-dessus ?"... Nous admirons  le flambeau d'origine, détérioré par les intempéries et découvrons les  secrets  techniques de la Dame... mais c'est surtout le symbole qu'elle représente qui est ici très fortement perceptible. Pour en saisir pleinement la portée, nous reprenons le ferry jusqu'à Ellis Island; c'est là que des centaines de milliers d'immigrants ont débarqué avant d'être officilemment admis aux Etats-Unis, ou refoulés. L'immense  hall d'accueil nous fait déjà saisir l'ampleur de toutes les histoires  personnelles qui ont transité par ici, et l'exposition passionnante qui court de pièces en pièces nous aide à comprendre les attentes et les espoirs de tous ces étrangers arrivant ici  comme en Terre Promise, désireux de  conquérir, à défaut du monde, au moins une dignité personnelle... Dans cet esprit, nous repartons à la découverte de la "grosse pomme", et nos pas nous mènent au pied de l'Empire State Building, du haut duquel nous nous sentons les  maîtres du monde, ou au moins de la  cité qui s'étend à nos pieds... Je reconnais la tour du  Chrysler Building, la  verdure de  Central Park, et m'attarde sur  la Statue de la Liberté qui semble garder l'entrée de la ville. Le  hall d'entrée du bâtiment reflète la soif de puissance et de domination  des bâtisseurs... et, un peu sans doute, de toute la nation ! Nation qui,  le week-end venu, se met au vert à Central Park.  Dans cet immense espace au milieu des buildings, les new-yorkais pur jus peuvent organiser  l'anniversaire de leurs enfants, le tournoi de  base-ball du dimanche, la  bucolique  promenade en barque pour séduire l'élu(e) de son coeur... On croise des  tortues des villes et des  musiciens des champs, et on se dit que les parisiens ne sont pas très  différents de leurs cousins d'Amérique !!   Quartiers et banlieues, films et séries ! Première destination incontournable : Brooklyn. Patrie de Tony Miccelli de Mme est servie ! Nous nous engageons d'un pas alerte sur le fameux  pont de Brooklyn, pour débarquer  "en banlieue", où le rythme semble ralenti et les préoccupations, bien  proches des miennes !  Manhattan n'est  pas loin mais en même temps tout ici respire le quartier résidentiel avec des grappes d'enfants (et leurs nannies) à tous les coins de rue, des vendeurs de glace,  des lounge-bars sombres et calmes.... et des petites supérettes où, moyennant 17$ !!, tu peux t'acheter du beurre de cacahuète, des crackers, une pomme, une orange et du fromage made in US !!! Second terrain de découverte : la ville dans la ville,  Chinatown. Des tonnes de magasins offrant de la camelote importée d'Asie, de la contrefaçon, des remèdes médicinaux  contre tous les maux existants ou imaginaires... C'est là évidemment que nous dénichons les statues de la Liberté en résine réclamées par nos enfants, et que nous tombons nez à nez  avec un de nos voisins d'ici, lui aussi venu en touriste ! Le monde est bien petit ! Christophe bave devant les  carcasses de viande laquées exposées dans les restaurants, et nous nous  offrons un petit gueuleton improbable, le menu et la façon de parler du serveur étant incompréhensibles !! En remontant encore plus loin dans nos souvenirs télévisuels, nous avons remonté  Park Avenue à la recherche de l'appartement de Mr Drummond, père adoptif d'Arnold et Willy... évidemment on ne l'a pas trouvé, mais on a pu constater à quel point cette avenue pouvait faire rêver 2 petits garçons noirs issus des quartiers pauvres de Harlem! Enfin, notre périple nous semble achevé lorsqu'au terme d'une looooongue marche, et suite à l'achat d'un plan de la ville à 8$ (soit 8 hot-dogs !), nous dénichons enfin  l'immeuble des héros de Friends; si on ne connaît pas la série, ça ne signifie rien, mais pour les fans comme nous, c'est amusant de regarder de près cet immeuble où sont censées se  dérouler les aventures de nos "amis"... tournées en studio à Los Angeles !! Bravo à Christophe Richemont qui a gagné le jeu Facebook ! Ta sucette est en transit ! Les anecdotes du voyage Parce qu'il en fallait, sinon ce ne serait pas drôle ! Le jour du départ, nous arrivons (dans les temps !) au comptoir d'Air France pour nous enregistrer; et là, la charmante hôtesse nous annonce que nous voyageons en... classe affaire. Nous échangeons un regard discret, mais je sens bien que le petit sourire de Christophe exprime la même chose que ce que je ressens : "ouah la vache !! on va voyager en business au prix de la classe éco !!". Hélas, bien vite l'hôtesse se rend compte qu'il y a une erreur sur nos billets. Notre vol initial ayant été annulé, la compagnie qui devait l'assurer nous a  replacés sur un autre vol, avec une autre compagnie (en l'occurence Air France). Mais chez Air France, le symbole de la classe affaire est le même que celui de la classe éco de l'autre compagnie. D'où la confusion... vite réparée, hélas pour nous ! Le décalage horaire, ce n'est pas toujours facile à encaisser, surtout quand, comme c'est le cas pour nous, on n'est qu'au début de sa carrière de globe trotteur... Bref, Mr Christophe  a eu bien du mal à se mettre à l'heure locale... surtout la nuit ! Et voilà comment tous les jours à 3h30 du mat heure locale, il arpentait le pavé de Time Square pour prendre quelques 657 photos, et téléphoner à ses potes ou aux enfants tout en leur  faisant coucou à travers la caméra installée sur l'avenue.... Lors de notre déjeuner dans Chinatown, nous avons "sympathisé" avec notre voisin de table, un hong-kongais venu pour affaire, qui, après nous avoir invités à venir visiter Hong-Kong,  nous a avoué venir ici pour soulager son "mal du pays"; dès lors, je n'ai eu de cesse de trouver une pâtisserie Daloyau pour soulager le mien, mais nous n'en avons croisé aucune (est-ce un hasard ???) Heureusement, un petit vent du pays a soufflé lorsque nous sommes tombés nez à nez avec le  Group of four trees de Dubuffet, devant le Chase Manhattan Bank building... Dubuffet,  artiste français dont la Closerie n'est qu'à quelques kilomètres de chez nous !!! En vrac, le reste !  Le mois a débuté avec la béatification de Nathanaël... euh non, pardon, celle de Jean-paul II ET le  baptême de Nathanaël ! On a chanté,  prié, célébré, mangé et partagé... alleluia !  L'autre grand événement du mois, ce sont les 6 ans de Coline; l'occasion de réunir les copains, d'introniser Louis  maître du jeu, de laisser Christophe s'amuser  comme un gamin, de ressortir  les accessoires de  pêche à la ligne et autres jeux traditionnels d'anniversaire, de préparer un  joli gâteau selon les goûts de notre princesse et de la regarder souffler, avec  beaucoup  d'élégance !, les 6 flammes de ses bougies... Bon anniversaire ma  puce d'amour !  La Fête du Cerf-volant a eu lieu dans la ville voisine; l'occasion d'admirer  quelques beaux spécimens, ainsi que de  surprenantes machines... Le soleil s'est installé... la        piscine a donc refait surface !  Christophe a déniché de la "pâte à ballons", souvenir d'enfance... et nos enfants ont        adoré !  Les coéquipiers de l'Homme se sont équipés comme des pros avec des maillots aux noms rigolos... où est Christophe ??