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mardi 18 mars 2014
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CHRONIQUE
lundi 17 mars 2014
Jan / Fev 2014
La chronique d'Elodie - Janvier / Février 2014- Au fond, pourquoi voulez-vous écrire, Marcus ?- Je n’en sais rien.- Ce n’est pas une réponse. Pourquoi écrivez-vous ?- Parce que j’ai ça dans le sang… Et que lorsque je me lève le matin, c’est la première chose qui me vient à l’esprit. C’est tout ce que je peux dire. Et vous, pourquoi êtes-vous devenu écrivain, Harry ?- Parce qu’écrire a donné du sens à ma vie. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, la vie, d’une manière générale, n’a pas de sens. Sauf si vous vous efforcez de lui en donner un et que vous vous battez chaque jour que Dieu fait pour atteindre ce but. Vous avez du talent, Marcus : donnez du sens à votre vie, faites souffler le vent de la victoire sur votre nom. Etre écrivain, c’est être vivant.Joël ......., La vérité sur l'affaire Harry QuébertMerci à tata Lili qui, par relais interposés, m'a permis de découvrir un autre roman passionnant et chronophage, responsable de beaucoup de couchers tardifs et de quelques gâteaux brûlés, incapable de refermer le livre et de m'en détacher....Au hasard des pages, ce dialogue entre deux écrivains, des mots qui disent un rêve et une absolue certitude : écrire, c'est laisser une trace de ce qu'on est, de ce qu'on a été, de ce dont on a rêvé... et cette chronique, depuis plus de 10 ans, est là pour ça, pour que mes enfants, lorsqu'ils les liront, se revoient à travers mes mots, pour que ce que nous vivons au jour le jour soit inscrit ailleurs que dans mes souvenirs...Cette chronique est dédiée à Chloé et Nathalie qui viennent de nous quitter, et, à travers elles, à ceux à qui il appartient aujourd'hui de les garder en vie à travers leurs propres souvenirs....Le nouveau petit normandIl est né le 12 décembre, un peu en avance, petit cadeau de Noël à savourer en famille... c'est au début de ce mois de janvier que nous sommes allés découvrir Baptiste, dernier-né de la famille, dernier (?) petit cousin et neveu... Quel bonheur de câliner ce tout-petit ! Paul et Louis ont adoré le bercer, c'était doux de voir ces grands cousins si attendris...Entre deux parties de jeux divers, tata et tonton, tout juste joyeux trentenaire, nous ont fait découvrir une aire de jeux formidable où petits et grands pouvaient se défouler à loisir... tandis que tonton nous faisait des démonstrations d'acrobaties, tata gardait un oeil sur son poussin tout en s'initiant aux joies de la DS... grands gamins, va.... pour ma part, le trampoline c'est risqué (j'ai interdit la publication des clichés de mes exploits), je me suis donc contentée de la piscine à balle avec les "jumeaux" Tom et Youne, qui avaient un peu besoin de calme après leurs folles acrobaties....Impossible d'être si près de la mer sans aller y faire un tour, malgré un froid sibérien qui a rosi les petites joues... Merci de votre accueil les normands, nous étions si heureux de profiter un peu de ce petit garçon tout neuf...Un gros mot dans les quartiers chics...Suite des aventures ophtalmologiques de notre Younette... un contrôle de routine, et un ophtalmo pas satisfait du tout de l'évolution de la situation : nous voilà donc avec une "lettre de recommandation" et un rendez-vous chez un grand spécialiste parisien de la cornée...Nous émergeons du métro au pied de l'Arc de Triomphe... ouah... on est dans les cases bleues du Monopoly comme dirait Frank Dubosc... Une sorte d'hôtel particulier avenue d'Iena, porte cochère, hall d'entrée, ascenseur vintage... J'imagine juste rapidement le montant du chèque que je devrai faire tout à l'heure...Mais le plus beau, ce n'est pas ça... Ce n'est pas le comptoir de marbre clair où on me demande poliment ma carte vitale, ce n'est pas la salle d'attente avec des canapés de cuir blanc immaculés et des revues "intellectuelles" récentes (pas de vieux Gala à l'horizon, zut !), ce n'est pas l'orthoptiste aux allures de top modèle qui fait le bilan préliminaire, ce n'est pas le médecin jeune, agréable à regarder et sympathique qui nous reçoit à l'heure, non, le plus beau c'est qu'il sait ce dont souffre notre petite fille ! Cinq minutes d'examen et une demie-heure d'explications calmes et claires pour nous apprendre que notre Marion est atteinte d'une maladie rare appelée kératite phlycténulaire, très difficile à détecter, mais pour laquelle il existe un traitement, Dieu merci...Nous repartons avec une nouvelle ordonnance, un peu de baume au coeur et un nouveau gros mot médical à notre actif... Le traitement est la première phase d'un processus qui devra impérativement mener à l'améioration de l'acuité visuelle de son oeil droit, sinon le caractère auto-immune de la maladie réduira à néant tous les efforts menés jusque-là... à suivre donc, encore un contrôle début mars et, à partir de là, on verra...Notre papillon de 6 ansUn tout petit cousin comme Baptiste, ça fait paraître nos enfants tellement grands ! Surtout quand notre petite dernière souffle ses 6 bougies...En avant-première chez son parrain, avec le gâteau fait en direct !, pour profiter déjà des joies d'être grande (Christophe, elle adore tricher à Mito !), puis en douceur à la maison le jour-J, entourée de sa fratrie toujours fidèle pour grignoter le gâteau (confectionné avec amour par Paul-le-pâtissier), avant de savourer le repas gastronomique inévitable... au McDo du coin !Quelques jours plus tard, c'était la fête en fanfare avec les copinettes et copinous en maillot de bain pour quelques plongeons à la piscine... Eau froide, mais petits baigneurs intrépides (je passais mon temps à les compter pour être sûre qu'ils étaient tous là !), heureusement que les garçons et Christophe jouaient les G.O. pour occuper toute la troupe !De retour à la maison, les petits nageurs affamés se sont rués sur le gâteau, avant de mettre toute leur énergie à détruire la piñata afin de récupérer son contenu de bonbons... et là, et ben j'ai un truc à donner à tous ceux qui veulent faire ça, mettre une piñata à l'anniversaire de la prunelle de leurs yeux : quand vous la garnissez de friandises, pensez à... ne pas mettre de boîtes de Smarties... parce que voilà ce que ça donne : la piñata semble être en acier trempé, elle résiste cette saleté, ils y vont tous avec leur coup de bâton, on y croit à chaque fois mais non, Louis et Paul tentent leur chance, que dalle, Christophe est obligé de s'y mettre, il attaque bien l'animal, et quand Marion lui donne le coup de grâce sous les hurlements des petits spectateurs déchaînés tels des romains assistant aux jeux du cirque, la bestiole explose... et les boîtes de Smarties avec elle ! C'est très joli tous ces petits bonbons éparpillés dans le salon, mais bon, le but n'était pas d'organiser une chasse au petit chocolat sous la table, sur la cheminée, derrière la télé, ou, horreur suprême ! dans les (longs) poils du tapis ! Bref, j'ai dû en vitesse détourner l'attention des petits cracras que la présence de quelques poils de chats ou grains de poussière sur l'enrobage coloré ne perturbait nullement pour les engloutir, et depuis, régulièrement, nous retrouvons quelques oubliés de la fête sous les coussins des chaises, sous le canapé, dans la boîte des télécommandes... Conclusion : adios les Smarties dans la piñata, mais bon anniversaire ma princesse douce, ma Reine des neiges et du soleil... c'était ton dernier anniversaire de petite écolière de maternelle, comme le temps file, profite ma fée, vis chaque jour comme un rêve, plein de paillettes et de robes de bal....Vacances d'hiver tropicalesCette année, nous avions envie de chaleur et d'humidité en lieu et place des flocons glacés et des pistes enneigées de l'an dernier, direction donc, sans surprise, Center Parcs...Premier gros avantage de cette destination : la distance. Deux heures de route, c'est rien pour un départ en vacances... après un vendredi éprouvant, marqué par les obsèques de Nathalie, nous avons pris la route en fin de journée, voiture à peine remplie malgré les bagages, les courses pour la semaine, le drone de Christophe, les cours des garçons à réviser (ah bah oui, ça ça ne prenait vraiment pas beaucoup de place...) et les 6 vélos....Deux heures de route tranquilles, après avoir abandonné les premiers bouchons sur l'A6, avec tous les parisiens skieurs...Arrivés à Lamotte-Beuvron (incroyable, ce nom...comment s'appellent les habitants ?), nous dénichons une pizzeria familiale qui nous paraît toute indiquée pour bien commencer nos congés... Bien nous en prend : l'atmosphère est très calme (soyons francs, nous sommes les seuls clients !), le personnel charmant et les pizzas délicieuses ! Marion-la-difficile a même droit à son assiette de pâtes-natures-surtout-sans-sauce-avec-juste-le-fromage-à-côté, mais nous craignons le pire lorsque ladite assiette arrive et que nous découvrons que les pâtes sont saupoudrées d'un soupçon de persil.... J'ai l'impression d'être la mère de Calvin dans Calvin et Hobbes (Calvin : Mamaaaan !!!! Quelqu'un a vomi dans mon assiette ! / la mère de Calvin : Calvin ! C'est du hachis parmentier !) lorsque je vois la bouche de mademoiselle-prout-prout se tordre un peu en désignant les minuscules particules vertes... On passe donc tous en mode "youpla la famille de ravis" avec moult exclamations sur la beauté de ces pâtes, le délicat fumet de... pâtes nature qu'elles exhalent, leur brillance.... Tandis que le petit tyran alimentaire nous regarde les uns après les autres avec effarement, ni vu ni connu je mélange les pâtes dans l'assiette et ô miracle : disparu persil ! a pu persil !Lorsque ses petits yeux kératitiens retournent sur l'assiette, tout va bien. On perçoit bien une seconde d'hésitation, mais la faim l'emporte et la voilà qui attaque son dîner avec appétit. Ciel, si Super Nanny ou toutes ces mamans pro de l'équilibre alimentaire et du mon-enfant-mange-de-tout-et-proprement-et-il-est-formidable-et-il-ira-loin-dans-la-vie avaient assisté à cette scène...Bref, nous nous régalons, et je salive d'avance car j'ai déjà jeté un oeil à la carte des desserts... ce sera banana splits pour les 3 garçons, "cèpe solognot" pour Coline (avec profiterolles et glace au caramel) et "coupe Liège" pour moi (avec glace au speculoos). Marion, qui a entendu "speculoos", demande donc en dessert... des speculoos (son biscuit love +++). Sourire gêné de la dame : ils n'ont pas de speculoos, ils n'ont que des brisures pour décorer les desserts... Allez, un moment de honte est vite passé, commandons donc pour Miss-y'a-que-moi-qui-mange-ça une assiette de brisures de speculoos....Une fois le ventre plein, nous parcourons les derniers kilomètres qui nous séparent du domaine et prenons enfin possession des lieux....Les enfants sont ravis de notre nouvelle demeure, et chacun participe efficacement à l'installation, avant de filer dans son lit pour rêver de la journée à venir....Tous à l’eauRéveil à l’aube le lendemain, direction (sous la pluie) le paradis aquatique, pour le plus grand bonheur de tous…Les retrouvailles avec la rivière sauvage sont « éclaboussantes », chacun s’en donne à cœur joie, même Marion, à sa façon moins téméraire que ses aînés…Et nos journées vont s’enchaîner ainsi, baignades et jeux aquatiques avec nos poissons, flâneries dans le « Dôme » promenades à vélo dans le parc, éclatades dans le Baluba, projections privées, sortie restau, fondue à domicile, balades ensoleillées, nocturnes pour profiter des bassins déserts, sans oublier les innombrables et fréquentes photos de famille plus ou moins naturelles ! Bref, de super vacances où chacun apporte ce qu’il faut pour que l’ambiance soit réussie… Vivement les prochaines !Le retour des potinsToujours plus de bougies sur le gâteau de Lucie, notre filleule... 14 cette année, et une jeune fille toujours un peu plus épanouie pour les souffler ! En plus d’avoir mis au monde un beau bébé, tata Nicole vient de réussir son concours d’ATSEM ! Félicitations à elle, bravo pour tous les efforts, les trajets, les révisions… maintenant, c’est dans la poche !Gabriel est arrivé chez Hélène et Thomas... merci pour le blog qui nous a permis de vivre un peu avec vous ces premiers moments d'évidence... Nous avons hâte de faire connaissance avec ce petit homme, auprès de qui Baptiste doit jouer les grands frères ravis....Pour Marielle et Christophe, Marion affirme son autonomie sur deux-roues, la grande aventure sur piste cyclable paraît donc de plus en plus facile à organiser !
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vendredi 28 février 2014
Janvier, Février 2014
CHRONIQUE
mardi 31 décembre 2013
Chronique 12/2013
La chronique d'Elodie - Novembre / Décembre 2013 Hier soir, dans la cuisine, je préparais le dîner, quand mon petit garçon est entré.Il m'a tendu un morceau de papier griffonné.J'ai essuyé mes mains sur mon tablier, et je l'ai lu. Et voici ce qu'il disait :" Pour avoir fait mon lit toute la semaine : 3 francsPour avoir été aux commissions : 1 francPour avoir surveillé le bébé pendant que toi tu allais aux commissions : 1 franc 25Pour avoir descendu la corbeille à papiers : 75 centimesPour avoir remonté la corbeille à papiers : 1 franc et 10 centimesPour avoir arrosé les fleurs sur le balcon : 25 centimesTotal : 9 francs et 85 centimes. "Je l'ai regardé, il se tortillait en mâchant son crayon et une foule de souvenirs sont revenus à ma mémoire.Alors j'ai repris son crayon, j'ai retourné la feuille et voilà ce que j'ai écrit :" Pour neuf mois de patience et douze heures de souffrance :CADEAUPour tant de nuits de veille, surveillant ton sommeil :CADEAUPour les tours de manège, les jouets, le collège :CADEAUEt quand on fait le tour, le total de mon amour,C'est CADEAU. "Quand il a eu fini de lire, il avait un gros chagrin dans les yeux.Il a levé la tête et a dit :"M'Man, je t'aime très beaucoup"Il a repris son papier, l'a retourné, et en grosses, grosses lettres, a marqué : "CADEAU"Et quand on fait le tour, le total de l'amour, c'est CADEAU, c'est CADEAU.Marie Laforêt, CadeauEn cette saison où les cadeaux sont à l'honneur, cette chanson me trottait dans la tête tandis que je grelottais dans la voiture un jeudi soir à 19h45, attendant mon grand qui devait sortir de sa séance de cirque, alors que j'avais une nuit précédente difficile et une journée épuisante dans les pattes…Et je faisais le compte des allers et retours hebdomadaires pour les enfants, ajoutés aux inquiétudes liées à leur santé, à leur scolarité, à leurs fréquentations, à leur avenir, au désir toujours si grand de les voir heureux et épanouis… et je me disais que tout ça, c'était cadeau, ces rides et ces cheveux blancs, ces " trois plis " sur le front, c'était cadeau, parce qu'au fond, c'était ce dont j'ai toujours rêvé, d'avoir des rêves d'enfants à protéger, comme l'avait dit le Père Alain lors de notre homélie de mariage en priant avec nous pour la venue de " ces petits qui nous sont confiés pour que nous les fassions grandir "…Alors voici une nouvelle chronique toute pleine d'amour maternel, avec une pensée très spéciale pour Gabriel dont Hélène et Thomas nous ont annoncé l'arrivée prochaine, et pour Baptiste qui est venu rejoindre ses grands frères au creux de la maison de tata Nicole et tonton Juju…Week-ends d'automneChez nous, quand l'automne s'installe, il faut prévoir des activités de tous temps pour les week-ends… Au calme de la maison quand il pleut, ou à la découverte des géocaches des environs si la météo est plus clémente… Le même jour, nous avons percé les secrets d'un lavoir et d'une glacière, avant de nous enfoncer dans la forêt de Sénart pour profiter de la douceur du jour…Parfois aussi, sous le soleil, on retrouve les joies des rollers, glisse, sauts et chutes ! Marion a étrenné les siens, sous l'œil et l'accompagnement vigilant de Coline et Paul… la joie d'être une fratrie…Papounet en fêteOn avait déjà célébré les 70 ans de Papounet le mois dernier, mais comme on aime les festivités à répétition, nous l'avons accompagné de nouveau lors d'un déjeuner d'anniversaire dans un charmant restaurant au bord de la Marne, accompagnés en musique par Marie Charlie et son répertoire de chansons traditionnelles ou un peu plus loufoques !Nous étions en famille réduite, l'un des gars étant en stage de cirque, l'autre en mini-stage de judo... mais nos puces ont représenté leurs frères…Des jeunes et des quillesEn cadeau de début d'année, la paroisse a offert aux jeunes des aumôneries des collèges et lycées une soirée bowling. En tant que responsables, évidemment nous y étions !Après une belle messe festive dans une église pleine de jeunes, nous avons déboulé avec nos 70 ados dans le bowling du coin, histoire d'envahir les ¾ de leurs pistes…. Super ambiance, très bon moment de partage et de détente, des jeunes heureux et des animateurs tout autant… merci au Père José d'avoir accepté cette initiative, que nous espérons bien renouveler prochainement !Noël au coin de la rueCette année, le 1° dimanche de l'Avent tombait le 1° décembre… journée fort occupée pour nous puisque nous tenions, avec nos jeunes de l'aumônerie toujours, un stand de gaufres au marché de Noël (pour donner à la paroisse les moyens de financer le bowling de l'an prochain !)…Du coup, c'est la veille, en novembre encore donc !, que nous avons paré la maison de ses atours de Noël…Tout le monde a mis la main à la pâte pour le montage de notre sapin, compagnon fidèle depuis près de 13 ans ! et l'installation de la crèche, avant que la meilleure partie ne commence avec la décoration de l'arbre et de toute la salle de séjour (sans compter les guirlandes extérieures !)…Louis a eu l'honneur de couronner le tout avec l'étoile, les traditions perdurent d'année en année, comme l'esprit de Noël et notre bonheur de le partager…Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirer (Louis Aragon, Les yeux d'Elsa)Et quand les yeux d'une petite fille s'embuent, c'est toute la famille qui se retrouve dans le brouillard de l'inquiétude…Notre début d'hiver 2013 restera marqué par une grosse frayeur autour des jolis yeux de Marion, surtout de son œil droit sur lequel les médecins ont diagnostiqué une kératite, et qui, après plusieurs visites aux urgences de la Fondation Rotschild ou de l'hôpital de Villeneuve saint Georges et plus d'un mois de traitement, gardera à vie une cicatrice mal placée, juste au centre de la vision, dont on ne sait pas encore quelles conséquences elle portera à son acuité visuelle….Aujourd'hui le stress s'est atténué, le petit œil a repris son éclat et notre princesse son sourire, mais Dieu sait si j'ai laissé des forces dans la bataille ! Merci à tous ceux qui se sont manifestés, pour leurs petits mots et leurs pensées, vraiment, il est bon d'être entourés…Epilogue heureux, espérons-le, avec une visite de contrôle mi-janvier….Retour sur le tatamiAprès 3 années d'absence, notre Paul a retrouvé les joies du judo et des compétitions…Belle démonstration de courage pour notre grand qui a affronté des adversaires beaucoup plus chevronnés que lui, avec détermination mais - sans surprise - sans succès ! Tant pis, l'essentiel c'est d'avoir participé, bravo mon judoka !Des danseuses en herbeLa compagnie de danse de Coline nous a offert une prestation lors d'un gala destiné à récolter des fonds pour le Téléthon. Notre minette s'est très bien débrouillée, très jolie avec sa tenue de Punkie Brewster délurée ! Elle qui ne voulait pas faire le gala de fin d'année.. je pense qu'elle a changé d'avis !Quelques semaines plus tard, nous l'avons retrouvée " en civil " pour les portes ouvertes de fin d'année… très appliquée et concentrée, vraiment à sa place dans ce style de danse, c'est un plaisir de la voir découvrir et assimiler très vite une chorégraphie pourtant pas évidente ! Bouffée de fierté maternelle supplémentaire….Portes ouvertes aussi au cours de danse de Marion… changement de registre, retour au tutu rose et aux chaussons… Etonnement ( ?) de constater qu'une fois encore notre fille cadette, comme son aînée, est, en toute objectivité et neutralité bien sûr, la plus jolie de son groupe : ! Elle aussi est très appliquée et manifeste un plaisir évident à faire le petit rat et à s'entraîner au " grand jeté " pour nous époustoufler….Avant Noël, chez nous…Les activités sont variées : jeux en tout genre (grâce à la participation active et bénévole des grands-parents ! Loués soient-ils !) ou préparation des petits plats dans les grands nous occupent jusqu'à l'heure de la messe où, dans une église pleine à ras bord, nous chantons à tue-tête avec les anges et le Divin Enfant, accompagnés cette année encore par notre artiste altiste… et nos camarades musiciens sans qui Noël ne serait pas Noël !De retour de la messe, le petit Jésus prend place dans la crèche et les cadeaux sous le sapin, avant que le silence apaisant de la nuit ne s'installe enfin pour quelques heures….A Noël, chez nous…Chacun profite, selon son espèce : on étrenne son nouveau jeu de PS3, on étudie la doc de son altimètre, on initie ses grands-mères à Rythme & Boulet, on vante les qualités de son nouveau Nerf, on se prend pour Raiponce avec sa belle cape flambant neuve…Et on savoure, outre les huîtres et le foie gras, le plaisir d'être ensemble, de partager des moments qui n'ont pas de prix, en regardant briller les yeux de nos enfants… "En Lui seront bénies toutes les familles de la Terre"….Après Noël, chez nous….On sort prendre l'air du côté des étangs car papi et mamie les montagnards ont épuisé leurs réserves d'oxygène !!Et on en profite pour relancer Marion sur son vélo sans roulettes… quelques chutes, quelques larmes, mais finalement la victoire au bout du chemin et le plaisir plein de fierté d'une petite fille capable à présent de suivre sa grande sœur sur deux roues….On rajoute des festivités avec une visite chez Nicole et Papounet (sans moi, clouée au fond de mon lit par une gastro furieuse de n'avoir pas été invitée !), qui se termine au restau histoire de me donner des remords en pagaille.On perpétue la tradition avec une visite en famille au cirque Pinder, où les animaux ravissent les filles, tandis que les artistes et acrobates en tout genre font le bonheur des plus grands… Avant d'aller ouvrir les derniers paquets enfouis sous le sapin de mamie Christiane.Nouveaux jeux à étrenner en attendant l'arrivée de la famille de la marraine de Coline, histoire de profiter de l'occasion pour se " régaler " les uns des autres, une fournée de petites filles envahissant la maison sous l'œil esseulé de Gabriel, unique représentant de la gent masculine, Paul étant en petite forme suite à la visite -lui aussi - de la gastro, et Louis ayant courageusement fui les lieux à la recherche d'une maison moins chargée en décibels féminins et en princesses froufroutantes….2013 s'achève, 2014 s'annonce….Nous souhaitons qu'elle soit, pour chacun de vous et pour ceux que vous aimez, une année formidable, avec des bonheurs par milliers et des chagrins vite oubliés…Que le temps qui passe rende nos enfants plus forts, et fasse de nous des parents plus sages….Que nos rêves et nos envies ne nous fassent pas oublier la richesse de ce que nous possédons déjà….Que les retrouvailles soient nombreuses et, comme le dit Jean-Jacques, que chaque séparation soit le souvenir brillant et joyeux du temps que nous avons pu passer ensemble….Que ceux qui sont le quotidien de nos vies sachent toujours à quel point ils sont le roc sur lequel nous construisons, jour après jour…Pour chacun, et en premier lieu pour mon Compagnon d'Eternité, pour mon Prince, pour mon Artiste, pour ma Fée et pour ma Princesse… très belle année 2014 !Si le coeur vous en dit, laissez moi un mot...
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mardi 31 décembre 2013
Décembre 2013
CHRONIQUE
jeudi 31 octobre 2013
Chronique 10/2013
La chronique d'Elodie - Septembre / Octobre 2013Juillet fut très chaud. Denise souffrait dans son étroite chambre, sous les ardoises. Aussi lorsqu'elle sortait de son magasin, prenait-elle Pépé chez Bourras ; et, au lieu de monter tout de suite, elle allait respirer un peu l'air des Tuileries, jusqu'à la fermeture des grilles. Un soir, comme elle se dirigeait vers les marronniers, elle resta saisie : à quelques pas, marchant droit à elle, il lui semblait reconnaître Hutin. Puis, son coeur battit violemment. C'était Mouret, qui avait dîné sur la rive gauche et qui se hâtait de se rendre à pied chez Mme Desforges. Au brusque mouvement que fit la jeune fille pour lui échapper, il la regarda.La nuit tombait, il la reconnut pourtant.- C'est vous, mademoiselle.Elle ne répondit pas, éperdue qu'il eût daigné s'arrêter. Lui, souriant, cachait sa gêne sous un air d'aimable protection.- Vous êtes toujours à Paris ?- Oui, monsieur, dit-elle enfin.Lentement, elle reculait, elle cherchait à saluer, pour continuer sa promenade. Mais il revint lui-même sur ses pas, il la suivit sous les ombres noires des grands marronniers. Une fraîcheur tombait, des enfants riaient au loin, en poussant des cerceaux.- C'est votre frère, n'est-ce pas ? demanda-t-il encore, les yeux sur Pépé. .Celui-ci intimidé par cette présence extraordinaire d'un monsieur, marchait gravement près de sa soeur, dont il tenait la main :- Oui, monsieur, répondit-elle de nouveau.Elle avait rougi, elle songeait aux inventions abominables de Marguerite et de Clara. Sans doute, Mouret comprit la cause de sa rougeur, car il ajouta vivement :- Écoutez, mademoiselle, j'ai des excuses à vous présenter...Oui, j'aurais été heureux de vous dire plus tôt combien j'ai regretté l'erreur qui a été commise. On vous a accusée trop légèrement d'une faute... Enfin, le mal est fait, je voulais seulement vous apprendre que tout le monde, chez nous, connaît aujourd'hui votre tendresse pour vos frères...Il continua, fut d'une politesse respectueuse, à laquelle les vendeuses du Bonheur des Dames n'étaient guère habituées de sa part. Le trouble de Denise avait augmenté ; mais une joie inondait son coeur. Il savait donc qu'elle ne s'était donnée à personne ! Tous deux gardaient le silence, il restait près d'elle, réglant ses pas sur les petits pas de l'enfant ; et les bruits lointains de Paris se mouraient, sous les ombres noires des grands arbres.- Je n'ai qu'une réhabilitation à vous offrir, mademoiselle, reprit-il. Naturellement, si vous désirez rentrer chez nous...Elle l'interrompit, elle refusa avec une hâte fébrile.- Monsieur, je ne puis pas... Je vous remercie tout de même, mais j'ai trouvé ailleurs.[…]Lui, ravi, l'écoutait avec surprise. Il se tournait, tâchait de distinguer ses traits, dans la nuit grandissante. Elle semblait toujours la même, vêtue d'une robe simple, le visage doux ; mais, de cet effacement modeste, montait un parfum pénétrant dont il subissait la puissance. Sans doute, cette petite s'était faite à l'air de Paris, la voilà qui devenait femme, et elle était troublante, si raisonnable, avec ses beaux cheveux, lourds de tendresse.- Puisque vous êtes des nôtres, dit-il en riant, pourquoi restez-vous chez nos adversaires ?... Ainsi, ne m'a-t-on pas dit également que vous logiez chez ce Bourras ?- Un bien digne homme, murmura-t-elle.- Non, laissez donc ! un vieux toqué, un fou qui me forcera à le mettre sur la paille, lorsque je voudrais m'en débarrasser avec une fortune !... D'abord, votre place n'est pas chez lui, sa maison est mal famée, il loue à des personnes...Mais il sentit la jeune fille confuse, il se hâta d'ajouter :- On peut être honnête partout, et il y a même plus de mérite à l'être, quand on n'est pas riche.Ils firent de nouveau quelques pas en silence.[…]Ni l'un ni l'autre n'avait plus rien à se dire. Un instant, il essaya de causer de l'oncle Baudu ; puis, il dut se taire, en voyant le malaise de la jeune fille. Cependant, ils continuaient de se promener côte à côte, ils débouchèrent enfin, vers la rue de Rivoli, dans une allée où il faisait jour encore. Au sortir de la nuit des arbres, ce fut comme un brusque réveil. Il comprit qu'il ne pouvait la retenir davantage.- Bonsoir, mademoiselle.- Bonsoir, monsieur.Mais il ne s'en allait pas. En levant les yeux, d'un coup d'oeil, il venait d'apercevoir devant lui, au coin de la rue d'Alger, les fenêtres éclairées de Mme Desforges, qui l'attendait. Et il avait reporté ses regards sur Denise, il la voyait bien, dans le pâle crépuscule : elle était toute chétive auprès d'Henriette, pourquoi dont lui chauffait-elle ainsi le coeur ?Emile Zola, Au bonheur des Dames Hmmmmmfffff… et voilà à quoi j’occupe mes premières vacances, relire ce livre pour la 6° fois au moins… et tout ça à cause de Laurence qui me l’a remis en tête ! Mais comme à la première lecture, je me pâââme, je fonds, c’est trop pfffffff… so romantic… Bref, ça me mets le rouge aux joues et le feu au cœur comme dirait Mr Zola, et j’adore ça !Mais comme on est au XXI° siècle, je profite des nouvelles technologies pour approfondir mon plaisir, et me voilà à visionner assidument, avec délice, l’adaptation anglaise du Bonheur des Dames en version mini-série BBC, en VO et en costumes… et, pendant, ce temps, le travail ne se fait pas (et les chroniques de septembre et d’octobre non plus !) ! Mais Dieu que c’est bon !Au fait, cette chronique est en spéciale dédicace pour le petit Jules, enfin arrivé parmi nous... Au début de septembre…Si vous avez lu la précédente chronique (certes lointaine, à présent), vous n’avez pas oublié que notre retour de vacances nous a apporté un nouveau chantier à entreprendre : la rénovation de la chambre de Louis, totalement dévastée par les productions fécales redoutables de notre chatte…Pourquoi se contenter de changer la moquette quand on peut profiter de l’occasion pour poser des cloisons et repeindre les murs ? Au boulot tout le monde (ou presque, je dois dire que ma contribution n’a guère été plus importante que celle de Marion !), et en deux temps trois semaines, la pièce était de nouveau habitable !Emerveillement personnel devant mon homme, toujours si brillant, ingénieux et… patient… avec le placo récalcitrant, avec les enfants maladroits mais bien intentionnés, avec sa femme qui voudrait, tel le grand Yaka, que tout soit fini avant d’être commencé… Notre Louis voit la vie en bleu et blanc maintenant, espérons qu’avec ça il va nous faire une année scolaire fantastique (en projet)… Pour s’en remettre…… il faut du réconfort. Fin août, j’annonçais notre dernière visite à Disney. Que nenni…Une nocturne en septembre, sous la pluie, pour faire honneur aux hot-dogs géants de Caseys’s Corner, c’était un minimum.Et puis une vraie visite, en octobre, sous les couleurs d’Halloween, pour se remplir les yeux de magie devant la nouvelle parade saisonnière (et rêver d’être costumière là-bas), déjeuner une dernière fois à Pizza Planet, enchaîner les virées de Space Mountain et d’Autopia dans un parc très calmement fréquenté, et s’apercevoir, en jetant un dernier coup d’œil aux boutiques, que Noël est au coin de la rue…. Et après ?Donc, ce fut la rentrée ; RAS pour les enfants, de bonnes classes, des copains, de bons profs / maîtresses, c’est tellement important…Pour Christophe, ceux qui l’ont suivi sur FaceBook ont vu combien ses premiers pas de professeur ont été réussis… beaucoup de préparation, un chouilla de stress avant d’entrer dans l’arène, et depuis que du bonheur, la joie des cours à préparer et des élèves à regarder apprendre, des interrogations, des remises en question, l’impression de découvrir un nouvel univers… pourvu que ça dure !De mon côté, après des débuts mouvementés où mon poste a été menacé de fermeture pour cause d’effectifs trop bas, je profite à présent pleinement de mes 22 CP, lutins bavards et attachants, avec qui je réapprends à assembler des syllabes et coder des mots : « Milo a un ami », « mamie a mal », « tata a un rat », « papa rit » etc… Je suis fascinée de leurs progrès, de leurs capacités et de leur envie d’apprendre… j’espère juste ne pas leur gâcher ce plaisir !Au milieu de ces adaptations, la vie continue, avec ses fêtes et ses célébrations, comme les noces d’étain de Marc et Marie pour lesquelles un certain nombre de petits d’hommes étaient réunis !Autre événement de ce mois de septembre, l’accueil d’un nouveau correspondant allemand pour Louis, prénommé… Erick ! Décidément ! A l’image de l’autre Erick que nous avions reçu l’an dernier, celui-ci a été charmant, très gentil avec tout le monde, serviable, poli et simple… du bonheur ! A sa demande, nous sommes allés à Paris contempler la ville à nos pieds depuis la terrasse des Grands Magasins, et depuis la Tour Eiffel, incontournable évidemment. Des moments d’échange toujours très sympas, et encore une fois l’occasion de constater que les ados d’un peu partout aiment les mêmes choses (les écrans et les sweats de marque !)…. Puis vint octobre…Et avec lui les 70 ans de Papounet. Pour l’occasion, enfants et petits-enfants se sont tous retrouvés, par surprise et avec la complicité de Nicole, dans un super gîte au pied du Mont St Michel, pour un week-end de balade et de plongeons, le gîte nous offrant le confort d’une piscine semi-privée !L’eau était à température normando-bretonne, à l’image du Mont, autant dire que je ne m’y suis pas trempée longtemps ! Mais j’ai pleinement profité des autres plaisirs du lieu, notamment le chapardage des carottes au bord du champ… monumentale « récolte », qui a bien aidé à nourrir les jeunes affamés de la troupe !Nous sommes évidemment partis à l’assaut du Mont, notre joyeuse et bruyante bande faisant sensation, notamment lorsque Papounet eut droit à quelques « free hugs » de la part de touristes asiatiques promptes à lui souhaiter un bon anniversaire !Les enfants ont cherché à se glisser dans tous les interstices possibles, découvrant des passages secrets pas très secrets mais tellement rigolos !Ce fut donc un très bon week-end, on espère que Papounet a profité de ce rassemblement dynamique, et qu’il a puisé de l’énergie pour les 10 années à venir !! Joyeux anniversaire Papounet ! Premières vacancesFin de ce que les enseignants appellent la « première période », ce que moi j’ai baptisé les « stressing seven », à savoir les 7 premières semaines de l’année scolaire où tant de choses doivent se mettre en place…Pour fêter ça, nous avons décidé de descendre (puis de monter) pour voir papi et mamie dans leurs montagnes. Petite folie pour s’épargner la fatigue du voyage (et les vomissements de Marion dès qu’on attaque la montagne), nous avons opté pour le train. Embarquement donc direction Marseille, dans un « Ouigo » tout confort, à bord duquel on peut jouer, lire, discuter, manger sans être malade, aller faire pipi sans devoir arrêter d’avancer… c’est trop bien !Après une escale de 3h à Marseille et une visite express des quartiers proches et du vieux port, nous sommes arrivés à destination en pleine nuit (enfin, bon il n’était que 20h30 !) … j’avais l’impression que nous étions des réfugiés venant de passer la ligne de démarcation, avec papi et mamie qui nous attendaient au bout du quai, et mes fillettes crasseuses et décoiffées comme après une errance de plusieurs jours !Au programme de ces belles vacances montagnardes : des bols d’air ! Au pied des Demoiselles Coiffées, nous avons trouvé une géocache dissimulée entre les rochers et les feuilles d’automne… La pluie nous a surpris, et s’est jetée sur Louis–mais non il n’avait pas froid, c’est bon, c’est que de l’eau, arrête maman, nan j’ai pas besoin de mon manteau– le clouant au lit avec fièvre, toux et extinction de voix pour quelques jours… joie !Du coup, c’est sans lui, sans Christophe qui le « gardait », sans Marion « qui avait mal aux jambes » et sans Onyx qui les surveillait, que nous avons fait, dès le lendemain, une chouette ascension dans un paysage à la Heidi. Paul, malheureux sans son frère, a rechigné un peu mais Coline était dans son élément, faisant fonctionner sa langue au même rythme que ses jambes, poursuivant infatigablement Frimousse, la mascotte, jusqu’au « sommet » où nous nous régalâmes de quelques noix et d’eau fraîche, tel Maurice Herzog en haut de l’Annapurna (pour peu qu’il y soit réellement allé…) Puis descente en pente douce pour rassembler notre énergie…A la maison, quelques parties de TDC –incontournable - , de rami ou de Rummikub, et puis la redécouverte du Petit homme blanc avec papi aux commandes et les gars en exécutants…Tandis que la pauvre mamie faisait bravement face aux appétits de fauves de mes hommes, papi nous concoctait d’autres virées, pour nous mener vers des sommets sublimes ou dans le lit de torrents à sec… Doux et beaux moments de détente, même si, décidément, mes enfants ne sont pas de grands marcheurs !Après avoir jeté une bonne quantité de cailloux au bord du viaduc de Chanteloube, sous l’œil indulgent de papi et mamie, nous avons terminé sur les « plages » du lac de Serre-Ponçon, avec une température de fin d’été et une vraie sensation de vacances…Merci à vous mamie et papi pour votre accueil et votre « adaptabilité » à notre tourbillon, pour les sorties, les jeux et les bons petits plats… on va s’entraîner encore mais promis, un jour, on gravira le Piolit avec vous ! Joies d’octobre.Juste avant les vacances, nous avons été conviés aux portes-ouvertes au cours de danse de Coline ; pour information, elle fait du street-jazz, un genre de hip-hop mâtiné de break danse, bref un truc très actuel qui bouge dans tous les sens… mon épatante crapulette nous a bluffés, au milieu de toutes les « grandes » de 12 ans elle tire très bien son épingle du jeu et semble y prendre beaucoup de plaisir…bravo ma puce.Juste au retour des vacances à Montgardin, les gars et leur père se sont rendus à la Villette pour la journée spéciale MineCraft Des cubes et des pioches… Des conférences au thème obscur pour les non-initiés comme moi (genre : « tout savoir sur la redstone »… moi je ne sais déjà pas ce que c’est, la redstone…), mais qui les ont passionnés. En plus, ils ont rencontré Aypierre, wouahou (cris de groupies !).Eux : Attends, maman, tu t’imagines ??? Aypierre ! On a même fait une photo avec lui ! (et d’exhiber fièrement le fond d’écran de leurs téléphones).Moi : Oui, mes princes, je m’imagine très bien, c’est un peu comme si moi je faisais une photo avec Jean-Jacques Goldman…Eux : Euh…ouais, s’tu veux…Non, arrête maman, c’est pas grave (échanges entre eux de sourires complices et navrés)Christophe : Et même, Aypierre a fait une photo avec Goldorak ! (et d’exhiber fièrement son post FaceBook !)Moi : Ah ben oui, c’est comme si moi… non rien. C’est bien, les garçons !Enfin, pour terminer le mois, un truc qui nous unit bien, c’est la fête d’Halloween ; cette année, Marion et Coline ont choisi elles-mêmes leurs costumes, l’une pour faire peur, l’autre pour être belle… Paul a improvisé un maquillage sanguinolent, tandis que Louis… ben nan, il est un peu grand quand même maintenant… pour les déguisements… mais pas pour le porte à porte de la récolte de bonbons, ni pour la participation au dîner monstrueux !
ALBUM
jeudi 31 octobre 2013
Octobre 2013
CHRONIQUE
samedi 31 août 2013
Chronique 08/2013
La chronique d'Elodie - août 13 Une "balade", expliquai-je, est un voyage long ou court... mais sans but ni programme; l'obligation de revenir au point de départ dans un délai fixé en est le seul régulateur. Parfois l'on traverse des rues populeuses, parfois des champs ou des prairies; parfois on disparaît pendant quelques heures, parfois pendant plusieurs jours - sans manquer à personne. Mais que le voyage soit long ou court, qu'il nous mène là ou ailleurs, nos pensées restent attentives à la chute du sable fin dans le sablier éternel du Temps. Nous saluons au passage ceux que nous croisons et leur sourions; il nous arrive de nous arrêter un instant pour causer avec certains d'entre eux, de faire avec d'autres un bout de chemin. Nous passons des moments intéressants et souvent nous sommes un peu las. Mais en fin de compte le temps a coulé agréablement et nous en regrettons la fuite. Jerome K. Jerome Trois hommes dans un bateau Le temps a coulé agréablement et nous en regrettons la fuite... un peu de poésie pour exprimer le blues de fin de vacances... mais encore une fois, de belles vacances, qui nous laissent des souvenirs chauds et lumineux... C'est long à écrire, une chronique de retour de vacances, surtout parce qu'on s'attarde sur chaque photo pour y retrouver les odeurs, les impressions et les émotions du moment... Note du technicien : suite à certaines manipulations adolescentes ou enfantines, les paramètres d'un de nos appareils photos ont été trouvé déréglés, mais nous ne nous en sommes pas aperçus... ce qui explique que la qualité de certaines soit très mauvaise !! Il faut bien que jeunesse se passe.... Ca sent les vacances.... ... quand maman commence à ressortir les duvets et à remplir quantité de sacs, quand papa joue à Tétris pour charger le coffre de la voiture, quand le GPS et tous les téléphones sont à 100% de batterie.... et voilà comment après quelques heures de trajet tranquille (et un gros bouchon sur la rocade de Rennes), nous arrivons à Plangenoual où nous installons nos quartiers d'été à la Cidrerie de la Baie. Comme d'habitude, tout le monde s'y met et en 2 temps 3 mouvements notre résidence d'été est opérationnelle... J'entends déjà certains d'entre vous qui, après avoir consulté une carte de Bretagne détaillée, s'étonnent du choix de cette destination : la Bretagne nord ? Après tout ce que j'ai pu déclarer sur mon amour immodéré de la chaleur corse (ou à la rigueur, de la chaleur roussillonne ) ? Comment se fait-ce que nous nous retrouvons sous des latitudes disons plus... nordiques ? Alors d'abord je crois qu'il faut, pour comprendre, tordre le coup à plusieurs idées reçues : 1. Elodie n'aime pas la Bretagne : c'est faux ! Je trouve les paysages sublimes, et l'ambiance tellement moins surfaite que dans le sud ! Et sans parler des crêpes et du caramel au beurre salé ! 2. Il pleut toujours en Bretagne, c'est pour ça qu'Elodie ne veut pas y aller : c'est faux ! Je sais très bien comment attraper un coup de soleil en Bretagne ! Et je sais que les bretons se plaisent à dire qu'en Bretagne il ne pleut que sur les cons et que BZH ne signifie aucunement "Bienvenue en Zone Humide". 3. Elodie n'a pas son mot à dire sur la destination des vacances : c'est faux ! On va dire que c'est 50/50, mais réparti sur plusieurs années... genre des fois c'est 90/10 pour moi, et des fois c'est 90/10 pour Christophe (devinez quand ???). M'enfin bon si vraiment je n'avais pas voulu y aller, je me serais enchaînée au radiateur de la salle de bain ( au moins j'aurais eu chaud ) 4. Elodie s'est sacrifiée pour Christophe : c'est pas tout à fait faux ! Dans un couple il faut savoir poser des gestes d'amour sans arrière pensée... en voilà un. Monsieur mon mari rêvait de retourner sur ses terres d'enfance, nous ne nous y étions pas rendus depuis plusieurs années, la fin de l'année a été porteuse de plusieurs grandes et belles surprises et j'avais le coeur en joie.... autant de facteurs pour envisager ces vacances bretonnes. Et donc bref nous sommes allés en Bretagne. En Bretagne NORD. Face aux côtes anglaises. Ce qui me permettait du coup de faire couleur locale avec mon bronzage intérieur - à l'anglaise, quoi : blanc / rouge sur l'extérieur, caramel (au beurre salé) à l'intérieur. Qui a dit qu'il ne faisait pas beau en Bretagne ? Un des p'tits bonheurs quotidiens de ces vacances, c'était le rituel du matin du chef de famille qui, invariablement, ouvrait la tente, observait le ciel et déclarait doctement : "ça va se lever"... histoire de mettre le moral de tout le monde à la hausse... ainsi que la température intérieure de la tente... ben oui, parce qu'il faut quand même que je vous dise, notre tente est un modèle presque dernier cri de chez Décathlon, 3 chambres, 340m2 habitables et option "air". C'est-à-dire que c'est une tente qui est vendue sous la caractéristique : "tente pour campement en régions chaudes", avec des ventilations partout pour ne pas étouffer. Option "air" que nous avons grandement appréciée en Corse ou l'an dernier à Perpignan, puisque nous pouvions séjourner sous la tente sans dégouliner de sueur. Mais voilà, l'option "air", elle n'est pas réversible... et donc en Bretagne, ça se transforme en option "froid". Que le matin, vers 6h, tes petites filles déboulent dans ton duvet avec des mains de cadavres et des joues glacées, malgré leurs chaussettes, leur pyjama long et leur polaire ! Cela t'oblige donc 1 à aller à la Halle aux Vêtements du coin racheter un lot de pyj longs pour chacun car au bout d'une semaine celui que tu as emmené est HS et qu'en rechange, tu n'avais pris que des pyjs courts (stupide habitude corse) 2 à implorer la bienveillance de mamie Christiane dont le camp de base, peu éloigné, regorge de couettes et duvets en tout genre, et qui accepte bien évidemment de nous en prêter gracieusement pour éviter que nos enfants ne soient acteurs malgré eux dans un remake de Hibernatus. Mais à part ça, Mme la Marquise, tout alla très bien ! Waterprooof ? A peine la tente montée et la voiture vidée, nous somes allés nous baigner sur la "grande" plage du Val André (par nous, j'entends "tout le monde sauf moi"; vous corrigerez de vous-mêmes par la suite). Les enfants et leur père ont apprécié cette première incursion dans l'eau fraîche (euphémisme) et salée, appréciable après le trajet et la patiente installation. Dès le lendemain, nous avions rendez-vous à quelques kilomètres avec mamie Christiane, les tatas et tontons et tous les cousins ! Fait assez rarissime pour être immortalisé pour la postérité. Ce jour-là, il faisait une chaleur caniculaire, et les heures de pique-nique sur la plage furent fatales à notre peau de vacanciers... Coline retrouva rapidement son plaisir de l'eau, tandis qu'à l'image de leur cousin Maxime, Louis et Paul s'essayaient avec plus ou moins de bonheur à la glisse nautique. Jeux en tout genre et constructions sableuses, papotages intarissables, gourmandises à même le sable, tous les ingrédients pour passer une excellente première journée de vacances... Les sorties à la plage ont constitué une bonne part de nos activités de vacances, présentant tous les intérêts : ça ne coûte rien, ça épuise les enfants qui s'endorment comme des masses le soir, et ça permet de faire plein d'activités différentes : châteaux et pâtés donc, sauts artistiques, plongeons dans les vagues, courses effrénées, crapahute dans les rochers, pêche hélas peu miraculeuse, corps à corps avec la mer, croisières mouvementées, décollages au cerf-volant, séries de photos délires, câlins ensoleillés, jeux rigolos et divers enfouissements, certains nous permettant de retrouver un certain "ascendant" sur nos "grands"... Sans parler des joies et des jeux partagés avec Salomé et Arthur, les "cousins issus de germains" retrouvés sur la plage de Plévenon, avec laquelle les enfants barbotent, jouent aux raquettes et s'arrosent aux pistolets à eau... Parfois, les plaisirs de la plage sont tels que l'on oublie l'heure du retour... et de la marée montante... malgré les nombreux appels de la voix de la raison (=moi), la troupe familiale refuse de lever le camp... et lorsqu'enfin elle s'y décide, la mer est haute et on est obligé d'escalader une barrière rocheuse de plusieurs dizaines de mètres avec 1 petite fille trouille trouille qui ne veut pas que la mer la touche parce qu'elle est mouillée et ça sent le poisson mort, 1 grande fille intrépide qui court devant au risque de glisser 1000 fois, une paire de garçons qui se la jouent nonchalants mais râlent un peu d'être entravés par leur barda, 1 père de famille irresponsable qui préfère prendre des photos et les poster sur FaceBook plutôt que de sauver sa famille d'une noyade imminente, et environ 450kg de matériel habituel de plage (tente, pelles, seaux, bateau, palmes et tuba, serviettes, parasol...) Du sport extême, voilà ce que c'était ! Et après on osera encore dire que je ne suis pas sportive ??? Vous auriez dû me voir escalader ces rochers en robe et sandales, avec ma fille sous le bras, un sac sur le dos, un autre en bandoulière, 2 seaux sur la tête, 4 pelles dans la troisième main que je n'utilise que dans les grandes occasions et le reste du goûter entre les dents... il m'aura tout fait faire cet homme-là ! Et en plus il dit que j'exagère !!! Hors de l'eau ? Ben oui, quand même de temps en temps nous étions hors de l'eau... que faisions-nous alors ? En dehors des activités de sustentation obligatoire, la tente était le terrain de multiples jeux et autres activités reposantes. Mais nous la quittions de temps en temps pour explorer les environs et nous livrer à quelques activités différentes : découverte du port de Dahouët avec les cousins du Mans encore en vacances, et bon petit resto pour donner du courage à tonton Juju avant son opération; recherche de géocaches : nous en avons découvert 3 assez facilement, mais 2 autres nous ont laissé bredouilles, malgré une fouille minutieuse... on reviendra ! messes dominicales avec incarnation à tour de rôle du personnage de Frère Jacques sonnant la cloche.... sortie à Armoripark; espace de loisirs où on nous promettait un parc aquatique ludique et de multiples jeux en extérieur... desquels nous avons profité puisque la piscine a été fermée, l'un des nageurs s'étant "oublié" dans le bassin... grrrr ! Tant pis, nous avons donc envahi les structures gonflables, piscine à balles, piste de kart, baby-foot humain, luge d'été (et même Christophe et moi !) et autre pentoglisse... une bonne journée, même sans piscine ! visite des divers marchés des environs à la recherche des "produits locaux" fête du 15 août avec mamie à Plévenon, avec crochet par Sable d'Or et Vieux Bourg, et déjeuner à la maison que les "grands" retrouvaient avec plaisir; pizzas sous le soleil couchant avant le feu d'artifice sur le port, entourés de bretons en short tandis que nous avions tous le kit complet chaussettes/ baskets / polaire / foulard et coupe-vent ! découverte des bouchots (et explication du fonctionnement aux enfants) qui se sont soudainement transformés pour s'intégrer au paysage ! resto nocturne pour admirer les lumières d'Erquy dans le lointain découverte de la cité médiévale de Moncontour, très calme et au dénivelé sévère pour les plus petites jambes, qui ont quand même trouvé la géocache ! visite au Musée de la Résistance en Argoat, rempli de témoignages locaux et d'objets conservés, avec la projection d'un film très émouvant; enfin, rencontre "réelle" avec Marc et Sandrine, Marc étant depuis plusieurs mois le coéquipier de Christophe dans ses parties de jeu vidéo en réseau... coéquipier virtuel donc, soudainement incarné... précisons que dans le jeu, il est le chef de l'équipe ! J'aime l'âne si doux Une des raisons pour le choix de notre camping est qu'il proposait des randonnées à dos d'âne... et donc, du bonheur de petites filles en perspective ! Par un clair matin, nous avons donc fait la connaissance de Cannelle et Olenka, qui se sont chargées de nos pitchounettes et de toutes nos affaires... Quelques recommandations d'usage, et nous voilà partis tous les 8, au rythme des sabots... Les garçons ont mené les ânes à tour de rôle, même Coline a essayé, et ce n'est pas toujours facile, car un âne c'est ... têtu comme une mule ! Lors de la pause déjeuner au soleil, tout le monde a essayé de monter Cannelle "à cru" , même Christophe et moi, et autant dire que ce n'est pas simple ! La promenade (une boucle d'un peu plus de 12 km) a tellement plu à tous que nous avons réitéré l'expérience quelques jours plus tard, accompagnés cette fois-ci par mamie Christiane. Coline a retrouvé sa Cannelle, mais Marion a découvert Opale, jolie bête mesurant près du double de la précédente ! Impressionnant pour notre petite Youne ! Sous un soleil de plomb, nous avons suivi le GR 34 pour découvrir des paysages sublimes, avant de pique-niquer sur une plage où les ânes ont pu se reposer un peu. Cette fois-ci, nous avons parcouru près de 20 km ! Depuis, Coline épluche les petites annonces de 30 millions d'amis pour savoir s'il n'y a pas d'âne à adopter, et les garçons aimeraient trouver un animal capable de les porter pour les prochaines vacances ! Way back home Sur le chemin du retour, passant par Dinan, nous nous sommes arrêtés pour faire découvrir aux enfants le barrage de la Rance et l'usine marémotrice qui s'y trouve, avant de mettre le cap vers la Normandie où nous retrouvons Thomas, Maxime, tonton Ju et tata Nicole et le(la) futur(e) cousin(e)... quelques heures de jeu entre cousins, le temps d'admirer les nouveaux travaux de la maison, une sortie sur la plage entourés de "tounistes" (= nudistes), quelques bonnes tranches de rigolade et nous voilà déjà repartis pour revenir à la maison... Home sweet home... qui, dès la porte ouverte, se transforme en "hume, snif, hume" : une odeur pestilentielle nous accueille, dans laquelle nous reconnaissons tout de suite la "pâte" créatrice de notre chatte Moustique, restée là durant nos vacances aux bons soins de la voisine (celle dont le chat non-enragé m'a mordu, vous faites le lien ?). Après les cris et exclamations raffinées de chacun (ah ! berk ! beurk ! je meurs ! qui a pété ? etc), nous finissons par découvrir le lieu du crime : la sale bête pourrie a utilisé la chambre de Louis, située sous les combles, comme litière géante... c'est un champ de mines ! Impossible de s'y aventurer sans masque à gaz... Unique pièce de la maison avec une moquette, et unique pièce dont les stores n'étaient pas fermés durant notre absence... idéal donc pour se vider la panse lorsqu'on est une vieille chatte caractérielle ! 5 jours, 2 rouleaux de sopalin, 1 bouteille de Fébreze et 1 bombe de shampooing à moquette plus tard, le constat est amer : la moquette n'y survivra pas, l'odeur est tenace et torride... opération arrachage de moquette donc, et achat d'un nouveau parquet qui attend gentiment à présent d'être posé... on n'avait que ça à faire ! Je crois que je hais ce chat... et qu'il me le rend bien ! Ca sent la rentrée... ... quand maman commence à ranger les duvets et les matelas, quand papa a refait le plein de sa voiture, quand la sortie mensuelle à Disney prend la forme d'une nocturne et qu'on annonce que ce sera peut-être la dernière, quand la météo nous contraint à rester à l'intérieur pour tester le nouveau kit d'appareil photo rapporté de vacances, on se dit que les vacances sont bientôt finies... Pour Marion, ce sera la dernière année de maternelle, et pour nous aussi ! On espère donc bien en profiter autant qu'elle avant de quitter définitivement ce petit monde dans lequel nous tions entrés avec Louis en 2002 ! Pour Coline, l'année débutera avec un nouvel appareil dentaire amovible, c'est chouette ! Et le grand retour des semelles orthopédiques dans des chaussures fermées... mais aussi la joie de retrouver ses copines et l'école, parce qu'à 8 ans on aime encore l'école ! Pour Paul, la blouse de physique-chimie sera la grande nouveauté de cette année de 5°, et l'entrée à l'orchestre du 2° cycle avec son alto sous le bras... et toujours plein d'idées plus loufoques les unes que les autres ! Enfin, Louis se mettra en route vers le Brevet au mois de juin, "notre" premier examen scolaire... Encore quelques centimètres à grapiller pour rattraper papa, peut-être avant le lycée... cirque toujours, mais pas en classe ! Enfin, pour nous, une grande année qui s'annonce : je réalise mon rêve en enseignant pour la première fois en CP, alors que Christophe accomplit également le sien en devenant professeur vacataire d'informatique pour des élèves de licence à l'université d'Evry... 2 mercredis matins sur 4, donc un temps partiel de 80% et pratiquement 2 mercredis par mois à la maison... travailler moins donc gagner moins, mais profiter plus de la vie et de la famille tout en découvrant de nouveaux horizons... que du bonheur ! Et pour terminer, cette belle prière qui nous a accompagnés tout l'été, et que je garde à présent comme action de grâce pour ce temps écoulé : Pour les étés en fleurs et la longueur des jours, béni sois-tu, Seigneur ! Pour le soleil levé sur les prairies en fête, béni sois-tu, Seigneur ! Pour les sentiers gravis, les cimes découvertes, béni sois-tu,Seigneur ! Pour le vol des abeilles et le miel de la vie, béni sois-tu, Seigneur ! Pour le chant des oiseaux sur les plaines de blé, béni sois-tu, Seigneur ! Pour le labeur des humains et la moisson dorée, béni sois-tu, Seigneur ! Pour les vacances offertes et le repos donné, béni sois-tu, Seigneur ! Pour la joie des grands espaces et le vent de la mer, béni sois-tu, Seigneur ! Pour les lointains voyages et les peuples rencontrés, béni sois-tu, Seigneur ! Pour l’univers en marche et les espoirs levés, béni sois-tu, Seigneur ! Amen
ALBUM
samedi 31 août 2013
Août 2013
CHRONIQUE
mercredi 31 juillet 2013
Chronique 07/2013
La chronique d'Elodie - juillet 13 De toutes les sciences que l'homme peut et doit savoir, la principale, c'est la science de vivre de manière à faire le moins de mal et le plus de bien possible. Léon Tolstoï Un peu de culture d'été, je lis Guerre et paix, et j'y trouve quelques pépites à partager... comme avec mes garçons, lors de discussions sur leur orientation, leur avenir, et ce qui doit être important pour eux dans leurs choix d'étude puis de carrière : la place de la relation aux autres, le partage équitable des ressources, l'épanouissement personnel, la reconnaissance que ce qui est le plus précieux ne s'achète pas et que leurs plus grandes richesses sont déjà en eux... Petites graines semées au gré du vent, que nous espérons voir germer dans leurs projets et leurs rêves...Les JMJ en été Petite sortie familiale de début d'été avec les JMJ : les sables du cul de chien à Fontainebleau... Notre petite troupe a envahi l'espace avec force pique-nique et jeux divers, et, malgré la chaleur écrasante, nous avons bien profité de cette pause entre amis... Paul s'est pris d'affection pour une horrible charmante créature à écailles qui ne l'a pas quitté de tout l'après-midi... hmmm... jurassic park en chair et en os.... Les orientaux en occident Les cousins de Chine étaient de passage à la maison en ce début de mois, pour notre plus grande joie. Nous avons donc profité de leur venue pour partir arpenter les rues des parcs Disney et profiter (encore !) du beau temps et de la chaleur ! Union de lascars, ma petite bande s'est pourtant très bien comportée, et je n'ai fait que les suivre en jouant de temps en temps les puces-sitters afin qu'ils puissent profiter des sensations fortes de certaines attractions... j'ai du coup pu faire 2 tours d'Autopia afin que mes fillettes conduisent le bolide chacune leur tour... sympa, le monsieur de Disney ! Fatigués, au retour ? Que nenni ! Piscine, jeux, batailles de Nerf... à croire que l'énergie se multiplie lorsqu'ils la partagent ! L'été prochain, on remet ça ! C'est un jardin extraordinaire.... Et bien oui, il s'en passe des choses dans notre jardin... Le retour - et l'installation- du soleil ont permis à la piscine de profiter enfin de ses propriétaires... moi y compris ! Sans parler des nombreux copains et copines de passage, tous ravis de faire une plongée dans l'eau fraîche et chlorée ! Même mamie a eu droit à son bain, pour un petit avant-goût de vacances ! Entre deux séances de baignade / bronzette / barbecue, notre jardin devient magique, sous la brume matinale par exemple, au moment où les fées apparaissent... Disney à gogo Après la visite avec les cousins, nous avons refait une sortie chez Mickey, entre amis cette fois, avec la famille de Rebecca, la copine de Coline. Pour la première fois, nous avons profité d'une des offres de nos passeports annuels, les "heures de magie en plus", qui nous donnent accès au parc avant l'heure d'ouverture officielle. Autant dire qu'à 9h du matin, le parc est pratiquement désert et se laisse découvrir tranquillement... jusqu'à l'ouverture des grilles et la ruée des visiteurs ! C'est très agréable de se sentir presque VIP pour profiter des attractions avant tout le monde, tout en prenant le temps de flâner et de se déguiser ! Moins de 15 jours après, nous étions de retour sur le parc pour une soirée très spéciale : ma petite Coccinelle avait reçu, en cadeau pour ses 8 ans, une soirée pour le dîner-spectacle "Buffalo Bill's Wild West Show". Nous avons déposé les gars sur le parc déjà calme en cette fin de journée, et avons profité des jolies lumières du soleil couchant pour faire du lèche-vitrines et regagner tranquillement le lieu du spectacle, où nous nous sommes métamorphosés en cow-boys (et cow-girls !). Le spectacle a tenu ses promesses et ma princesse était aux anges, fascinée par ce qu'elle voyait, entendait - et mangeait ! Un magnifique moment savouré en (petite) famille, tandis que nos mecs s'éclataient en enchaînant les attractions ! A chaque âge ses plaisirs ! A l'issue du spectacle, nous les avons rejoints sous un orage aussi soudain que diluvien ! Le parc s'est vidé soudainement, et du coup nous avons pu l'admirer by night - vide ! A chaque visite, une surprise ! Eclats de vie Donc voilà un mois de juillet qui s'achève, célébrant nos noces de saphir, rempli de sourires et de moments de joie et de fête... et d'événements incongrus qui font relativiser les priorités ! Durant les vacances, nous faisons un échange de services avec une de mes voisines : je nourris son chat en juillet, et elle me rend la pareille pour Moustique en août. Cela fonctionne depuis plusieurs années, et c'est bien pratique ! Or il y a quelques jours, son chat, possédé par je ne sais quelle force démoniaque, m'a mordu le pied, me laissant de jolies traces de crocs ! Rien de méchant me direz-vous, si ce n'est que 2 jours plus tard, mon pied était gonflé et rouge et j'étais pleine de ganglions ! Me voilà bonne pour une semaine d'antibiotiques et 4 heures aux urgences afin de déterminer si je devais être mise en quarantaine et vaccinée immédiatement contre la rage.... Christophe se voyait déjà déambulant de foires en foires pour exposer "la femme enragée", que le public fasciné aurait voulu admirer à tout prix ! Un bon moyen de devenir riche ! Mais il semble que mon niveau de rage ne soit pas exceptionnel (pas plus que d'habitude en tous cas d'après mon homme, habitué à mes coups de dents !), et que l'on ne pourra rien en tirer... Blague à part, je me suis fait un peu peur quand même, ce serait bête de mourir de la rage alors que j'ai encore tant de choses à accomplir - et à écrire - n'est-ce pas ?