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ALBUM

lundi 23 août 2021

Colorado

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CHRONIQUE

dimanche 22 août 2021

Legoland

Bonjour amis lecteurs...encore une fois, merci de vos commentaires de soutien qui me vont droit au coeur, même si je sens bien chez certains une pointe de scepticisme par rapport à la véracité de ce que je raconte. Donc, je le redis : je n'invente rien !!! Ne vous fiez pas aux clichés trompeurs de Christophe qui donnent l'impression que nous passons des vacances à la cool au bord de la piscine : ceci n'est qu'une partie inifitésimale de nos congés, destinée à m'empêcher soit de sombrer dans la boulimie (oui, l'alcoolisme ne me tente pas trop), soit de sauter dans le premier train venu pour rentrer chez moi...Coïncidence amusante, je disais justement à l'Homme que personne ne voudrait jamais partir en vacances avec nous après mes récits... et certains l'ont bien justement affirmé dans leurs commentaires. Lorsque nos oiseaux auront tous quitté le nid, je serai donc condamnée à affronter seule les aventures improbables que ma tendre moitié ne manquera certainement pas de me faire vivre, accentuant ainsi mes rides, mes cheveux blancs et ma surcharge pondérale, tandis que nos amis se doreront la pilule dans des clubs paradisiaques ou découvriront le monde dans la sécurité d'un voyage organisé...Mais bon, allez je ne me plains pas trop : ce matin au petit déjeuner, Christophe m'annonce que le Nord Est des Etats-Unis se prépare à affronter l'ouragan Henry... et on aurait dû y être !!! J'avoue avoir lâché une petite action de grâce en entendant ça, tandis que Christophe, lui, se lamentait en disant que sûrement, ça aurait fait une super chronique ! Du coup, pour calmer la frustration de monsieur, l'ouragan Henry a envoyé un de ses petits frères pour nous accompagner aujourd'hui sur la route qui nous ramène vers la mère patrie... Nuages, vent et pluie, hmmm, sur la route, j'adore ça ! Niveau de stress en Defcon 3, du coup j'ai été instamment été invitée à... la boucler, donc à taper ma chronique pour arrêter de paniquer... voilà, voilà.Ma carcasse va mieux, merci. Je peux à nouveau me déplacer tel un bipède lambda, et passer d'une position à l'autre sans émettre de plainte sonore... Heureusement, parce que , comme vous l'avez constaté, nous avons quand même pratiqué quelques activités "secouantes", voire "renversantes" ! En effet, après nos tribulations au Nid d'Aigle, nous avons débarqué à Legoland. Ceux qui nous connaissent bien visualisent immédiatement le magasin non-officiel Lego qui se trouve chez nous, constitué par l'accumulation des modèles possédés par les enfants, le tout premier datant du 5ème anniversaire de Louis. Oui, chez nous on emboîte des briques depuis plus de 15 ans... et les filles ne sont pas en reste. Nous avions déjà visité un Legoland en Grande-Bretagne en 2014, mais la journée était pasée très vite et nous n'avions pas eu le temps de tout faire. Du coup, cette année, nous avions réservé 2 jours, et entre les 2, une nuit dans une "petite maison" du village Légo. Elle était décorée sur le thème des aventuriers, ce qui nous allait assez bien ! Avant d'en prendre possession, notre première journée sur le parc nous a amenés à plusieurs constats :1. la moyenne d'âge de notre famille dépassait largement celle des autres visiteurs. En effet, l'immense majorité des visiteurs ont moins de 10 ans, et les autres sont...leurs parents. Du coup, on se faisait remarquer avec nos grands gognants tout excités, dans lesquels j'inclus Christophe évidemment ! 2. les concepteurs du parc savaient qu'on viendrait un jour : les villes et lieux touristiques représentés en Legos dans le mini-land étaient ceux de notre périple : Amsterdam, Munich, Neuchwanstein, et même Berlin pour nous rappeler notre précédente excursion en terre allemande !3. notre expérience Disney est toujours utile, les temps d'attente nous paraissant toujours dérisoires ! Dès le pied posé dans le parc, Coline nous serinait pour faire Llyod's Spinjitzu Spinner et comme elle n'est pas du genre à réclamer souvent quelque chose, je l'ai soutenue dans sa demande. Hélas, pauvre de moi ! Je soupçonne Christophe de lui avoir fait cette suggestion sous forme de litanie inlassablement répétée durant son sommeil afin qu'elle se persuade que c'était son idée, car ce truc s'est encore révélé un véritable traquenard ! Alors que je m'attendais à un petit manège gentillet, je me suis retrouvée dans un rouleau de la mort, la tête en bas, en marche avant, en marche arrière...et pourtant, j'aurais dû men douter quand Christophe a installé la GoPro pour nous filmer... n'apprendrai-je donc jamais ?? Le lendemain, les principaux objectifs des enfants étaient acheter des boîtes de Legos en utilisant leurs économies, visiter la fabrique Lego expliquant le processus de fabrication des petites briques, représenter notre famille en figurines et m'entraîner encore une fois dans une attraction complètement folle... et tout fut fait ! Si les 3 premières activités n'ont pas nécessité un grand investissement émotionnel de ma part, la dernière en revanche manifesta de manière éclatante une certaine forme d'épuisement et de renoncement à la lutte... en effet, pour cette attraction que nous avions découverte au Futuroscope, le malheureux passager peut choisir son niveau de "secouage", de 1 à 5. Les enfants étant tous partants pour le 5, Christophe, me sentant sur un état physico-psychique précaire, s'est gentiment dévoué pour faire avec moi le niveau 2, destiné aux moins d'1m20 et aux détenteurs de la carte vermeil. On s'installe donc, et là, quand le monsieur de l'attraction nous demande le niveau souhaité, je ne sais pas pourquoi mais mes doigts agissent de leur propre chef pour former un 5 parfait, telle une gifle que je m'auto-administre, peut-être pour en finir plus vite ou que sais-je... toujours est-il que nous avons donc été ballotés comme des malheureux, que j'ai gardé les yeux fermés tout du long et que les enfants m'ont félicité en ne faisant que de discrètes allusions à mes "petits cris", symboles de mon impuissance désespérée... là encore, la GoPro a immortalisé la scène, et en visionnant les images je trouve que, malgré le masque, mon expression et mon attitude sont révélatrices !Et puis il restait un chapitre à écrire dans le récit de nos aventures de l'amitié combs-la-villo/ duderstadtienne : comme Christophe vous l'a dit (ben oui, parce que lui il ne se couche JAMAIS sans avoir fait son post Facebook, pas comme la feignasse que je suis), aucune des correspondantes de Coline n'était présente lors de notre passage, mais l'une d'elle avait organisé une rencontre à Stuttgart. Nous avons donc retrouvé Laura dans cette ville que nous ne connaissions absolument pas, mais que nous avons trouvé charmante, avec sa place du Château très animée, ses petites maisons à colombage et son Weissenburgpark, du haut duquel la vue était magnifique. Rattrapés par les événements internationaux, nous avons été à moitié pris dans une manifestation anti-talibans qui a passionné Christophe, transformé tout à coup en photographe de guerre... seul l'appel de notre bel hôtel climatisé a pu le décider à quitter les lieux.Et nous voilà donc de retour en France, cher pays de mon enfance (enfin, presque), avec ses chauffards rageux, ses motards inconscients et ses guichetières hargneuses... ça fait du bien de rentrer ! Et pour célébrer dignement notre retour, rien de tel qu'une bonne petite crevaison de pneu juste avant le déjeuner, avec une météo automnale ! Que du bonheur !

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dimanche 22 août 2021

Maginot

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samedi 21 août 2021

Stuttgart

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jeudi 19 août 2021

Legoland

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CHRONIQUE

mercredi 18 août 2021

Petite balade en montagne

Vous connaissez sûrement l'expression "c'est écrit avec les pieds", évoquant la piètre qualité d'un texte... et bien, quelle que soit votre opinion de mon style littéraire, s'il y a une expression que vous ne pourrez pas employer, c'est celle-ci ! Car mes doigts restent l'une des seules parties de mon corps qui fonctionne encore, et mes pieds seraient absolument incapables de faire quoi que ce soit d'autre qu'essayer de me maintenir en position verticale lorsque je le leur demande.Et pourquoi donc ? me demandez-vous. En fait, absolument pas, vous savez très bien pourquoi je me trouve aujourd'hui dans une condition physique très diminuée, vous avez bien sûr lu entre les lignes de l'avant- dernier post de Christophe... oui, ENCORE UNE FOIS, nous nous sommes retrouvés dans une situation improbable, et ENCORE UNE FOIS, je peux vous jurer que ce n'était pas prévu ! Jugez un peu : ce périple estival intitulé "histoire et sensations" devait, dans mon idée, permettre de réunir dans un même voyage des activités en rapport avec l'histoire et d'autres à sensations...pas les 2 en même temps !J'avais donc inclus dans notre planning une visite au "Nid d'aigle" d'Hitler, à Berchtesgaden. Les images vues dans Band of Brothers et les diverses descriptions et anecdotes glanées ici et là et partagées avaient mis l'eau à la bouche de tout le monde. Alors, pour resituer le cadre : Hitler avait une résidence de vacances, appelée le Berghof, à Berchtesgaden. Ce bâtiment fut détruit par les alliés en 1945. Le Nid d'aigle était un salon de thé et lieu de "représentation diplomatique" du parti nazi, surplombant les Alpes bavaroises. On y accédait selon tout un cérémonial qui existe encore aujourd'hui : un long tunnel mène à un ascenseur qui nous emporte au coeur du bâtiment, où l'on ne peut aujourd'hui qu'admirer une monumentale cheminée de marbre rouge que l'on dit offerte par Mussolini, et déjeuner dans un restaurant aux accents bavarois. Bref, une visite laissant peu de place à l'initiative personnelle, sauf pour  la question de l'accès à l'ascenseur : là, 2 possibilités : une randonnée de 4h aller/retour, un peu lassante car pratiquée sur un chemin bien damé, voire goudronné, ou un trajet en bus de 20 minutes pour la modique somme de... 25 euros par personne. Autant dire que notre choix fut vite fait : la rando !Je terminai mon dernier post en évoquant les orages sur Salzbourg qui, bienvenus après la canicule, représentaient néanmoins une sérieuse source d'inquiétude pour moi par rapport à ce fameux projet de randonnée. Du coup, devant témoins (les enfants), j'ai fait promettre à Christophe que si le temps était trop incertain on renoncerait à la rando. Ce à quoi monsieur a répondu en haussant les épaules "comme si j'étais du genre à être inconscient !"... misère...Nous partîmes donc avec de bonnes réserves d'eau, 2 paires de chaussures de marche (pour Christophe et moi, les enfants étaient en baskets), 6 shorts ( la canicule nous a un peu traumatisés, quand même) et 6 vêtements de pluie (au cas où, quand même...). Arrivés à destination, j'invite Christophe à rejoindre le centre de documentation de l'Obersalzberg que nous n'avons pas l'intention de visiter, d'autant que les bunkers sur lesquels il est édifié sont fermés !, mais qui se trouve être le point de départ de la randonnée. Et vous vous en doutez, mon invitation est accueillie et déclinée avec politesse, nous on n'a pas besoin d'aller avec la foule, on va se débrouiller, on n'est pas bêtes, en plus on a Google Maps et regarde, ça indique un chemin qui met 1h au lieu de 2 1/2 !!Et donc, nous voilà partis, en tout droit à la scoute au milieu de la forêt, de la végétation hostile jusqu'au dessus des genoux (rappel : on est en shorts) et sous la pluie qui s'invite au bout d'1/4 d'heure. Bon c'est pas grave, on a l'habitude, les enfants ne bronchent pas, sauf Louis qui se fait mon porte-parole et exprime son peu d'enthousiasme. Christophe, lui, est tout content, on est tous seuls (tu m'étonnes), il ne fait pas trop chaud (tu m'étonnes), et la pluie lui permet d'étrenner la protection intégrée à son sac de drone (s'il n'y avait que ça pour lui faire plaisir, j'aurais pu mettre son sac sous la douche, hein...)Bon, le temps passe, la pluie finit par nous quitter, mais les esprits s'échauffent (le mien en tous cas) jusqu'à une tentative de putsch qui se solde par un échec : mon désir de rejoindre le chemin "officiel" ne sera pas comblé... Du coup, mon cerveau se met en mode avion pour économiser mon énergie et obliger mon corps à se déplacer, car, croyez-moi ou pas, nous nous retrouvons en pleine montagne, à suivre un chemin emprunté par des chèvres suicidaires, sous un soleil qui commence à cogner (il est midi - nous marchons depuis 1h30), sans savoir où nous allons, les yeux rivés vers le sommet où l'on n'aperçoit pas âme qui vive, et accompagnés par une voix angoissante répétant, à intervalles réguliers, "signal GPS perdu"...Là, mes enfants, prunelles de mes yeux et être étonnants s'il en est, passent en mode commando : Paul prend la tête de la colonne, suivi de près par Coline, tandis que Louis assiste Marion qui fait de son mieux pour tenir bon. Je dois le dire, j'ai eu (encore) de belles frayeurs et j'ai lutté pied à pied contre le découragement, essayant de profiter un peu des merveilleux paysages. Jusqu'à ce que mon coeur s'arrête en entendant une avalanche de cailloux juste à l'endroit où  se trouvait Paul : trop, c'est trop, là j'ai explosé comme une cocotte-minute, du coup l'univers s'est dit qu'il fallait peut-être arrêter les conneries et, comme par miracle, Coline (placée en tête pendant que Paul passait ses blessures au désinfectant) a déniché un petit chemin pour chèvres moins suicidaires qui nous a ramenés en pente raide vers le chemin de randonnée, que j'ai embrassé avec reconnaissance et émotion en y posant les pieds...Je vous laisse imaginer le tableau : nous étions en nage, dégoûtants, épuisés par nos presque 3 heures de marche forcée, et nous voilà au milieu des cohortes de touristes montés en bus, tous frais et pimpants... pourtant, par un étonnant phénomène, nous retrouvons de l'énergie pour nous engager dans le fameux tunnel menant à l'ascenseur et accéder ainsi au Nid d'aigle tellement attendu...La porte de l'ascenseur s'ouvre et nous tombons nez à nez avec la porte du restaurant... il est 13h30, nous sommes affamés, nous nous y engouffrons donc immédiatement pour engloutir saucisses, patates, choucroute et autre goulasch qui nous remettent d'aplomb. Vers la fin du repas, un frisson me parcours, et je constate que la température semble avoir chuté. Et là, en regardant par la fenêtre, nous constatons qu'il y a ... du brouillard ! Mais du brouillard, genre, les bords de la Tamise à Londres en février ! Nous quittons le restau et sortons sur le solarium qui n'a de solarium que le nom : il fait super froid, nous sommes les seuls nigauds en shorts, certains des visiteurs ont même des gants !!! Moi je ne ressemble à rien, mon coupe-vent descend plus bas que mon short, les garçons me disent que je ressemble à un Teletubbies...Nous amorçons la descente sur le chemin de randonnée officiel (de toutes façons, vu mon état, Christophe n'ose pas proposer autre chose), mais aux 3/4 de la descente, un nouvel ami nous rejoint : l'orage !! Ben oui, celui qui m'a empêché de dormir la nuit précédente, celui qui n'avait pas été invité mais s'est bien incrusté ! Eclairs, tonnerre, vent, tout ça en plein milieu de la forêt : imaginez moi  là-dessous, je n'ai même pas la force de vous raconter mes émotions... Et puis enfin, nous sortons de la forêt et rejoignons la civilisation... et là, les cieux s'ouvrent et c'est le DELUGE !!!  Et on ne sait même pas trop où on est garés (puisque, je vous le rappelle, nous on ne fait jamais comme la foule !). Pauvres crevards que nous sommes, nous avançons dans les flaques d'eau, les jambes et les mains glacées... un pont nous offre un répit temporaire permettant à Christophe de localiser notre parking.. avant qu'une voiture passant à notre hauteur ne nous asperge copieusement ! Du coup, Christophe et Louis partent chercher notre arche en forme de Trafic, tandis que Paul veille sur les filles de la famille, de l'autre côté du pont pour éviter les éclaboussures !Donc au final, plus de 4 heures de marche, 1000 mètres de dénivelés gravis puis redescendus, 2 belles discussions TRES VIVES entre l'homme et moi, une explosion d'amour maternel pour mes enfants qui ont affronté les orages (au sens propre et au sens figuré) avec détermination et  discrétion pour ne pas envenimer la situation...de la fierté aussi d'avoir fait ce truc impossible, mais quand même toujours cette lancinante question : POURQUOI ON NE PEUT JAMAIS FAIRE COMME LES AUTRES ??? A toute chose, malheur est bon : le lendemain, après un passage éclair dans le centre-ville de Salzburg, notre journal de voyage nous mène à Neuchwanstein, magnifique château perché qui aurait soi-disant inspiré Walt Disney pour la conception du château du premier  Disneyland en Californie. Le décollage est laborieux, nous ne pouvons que difficilement nous mouvoir et les escaliers sont nos pires ennemis ! Arrivés sur place, étonnamment, la proposition d'éviter la randonnée d'une heure en prenant la navette est acceptée avec enthousiasme par les enfants, et Christophe n'ose pas réveiller mon dragon intérieur qui s'est enfin endormi, et puis à 3 euros l'aller et retour la douloureuse n'est pas la même ! Donc, comme les autres couillons, nous déambulons calmement autour de l'édifice en nous émerveillant du paysage et de l'architecture monumentale du château.... des fois, ça fait du bien de faire comme les autres !

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mardi 17 août 2021

Neuschwanstein

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lundi 16 août 2021

Nid d'aigle

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CHRONIQUE

dimanche 15 août 2021

De Nordlingen à Salzbourg

Cette journée du 15 août s'achève pour nous dans une auberge de jeunesse, autant dire que le confort est spartiate, mais heureusement le plus important est là : il y a du Wi-Fi ! La dame de la réception a rigolé quand je lui ai demandé le code "pour les enfants"... étant de la même génération que moi, elle sait bien que pour les plus jeunes, "heart is where WiFi connects automatically" ("le coeur se trouve là où le WiFi se connecte automatiquement"), du coup, s'il n'y a pas de serviettes de toilette et qu'on doit faire les lits nous même, ce n'est pas grave... du moment qu'il y a du WiFiiiiiiii !!Ce même WiFi me permettant de vous transmettre cette chronique, je ne vais pas en dire du mal... Après notre belle découverte à Nuremberg, nous avons repris la route en direction de Munich, en faisant une halte par Nördlingen. Nördlingen, ses remparts, ses brasseries, ses portes médiévales... et sa réputation internationale de berceau de l'inspiration graphique de l'animé ( attention ! ne surtout pas dire "dessin animé" au risque de passer pour un ringard ! Une production en provenance du Japon où des dessins sont en mouvement ça s'appelle un animé, pas un DESSIN animé, allez savoir pourquoi !), bref, je reprends, berceau de l'inspiration graphique de l'animé ( ) "l'attaque des Titans", dont Marion est une fan inconditionnelle, comme la plupart de ses copines.C'est d'ailleurs elle qui nous a demandé s'il nous était possible de faire le détour par cette bourgade... prêts à tout pour notre progéniture, nous avons donc ajouté quelques dizaines de kilomètres au compteur déjà chargé et honoré le lieu de notre auguste présence familiale.Nous avons amené avec nous une nouvelle amie rencontrée le matin : la canicule ! Sympa, lumineuse, mais un peu collante... bon, elle a fait la visite avec nous, on ne pouvait pas lui en vouloir. On a réussi à la semer en visitant la belle église évangélique, mais on l'a vite retrouvée, notamment durant l'ascension des quelques 300 marches de la Tour Daniel. Là, vraiment, on se serait bien passé de sa compagnie ! Tout en haut de la tour, il y a un pauvre homme dont le métier est d'encaisser les quelques euros ouvrant l'accès à la terrasse d'observation. Depuis combien de jours, de mois, d'années, voire de siècles ! ce pauvre bougre vit-il ici, à 73 mètres au-dessus du sol, loin de ses congénères ? Nul ne le sait... toujours est-il qu'il saute sur toutes les occasions pour discuter le bout de gras, en allemand, en anglais, en français, en japonais et certainement en langue des signes mais là nous n'en avons pas été témoins... Dès qu'il a su la raison de notre visite ici (" notre fille est fan de l'attaque des titans"), il s'est rué sur le livre d'Or, obligeant une Marion pas très à l'aise à parcourir ledit grimoire pour découvrir les divers dessins inspirés de "l'animé" reproduits par les fans venus de "all over the world" nous a-t-il confié avec une certaine fierté, à croire qu'il y était pour quelque chose... sentant que nous allions avoir un peu de mal à nous débarrasser de ce brave homme, j'amorçai un discret mouvement vers la sortie quand, certainement par un pouvoir de télépathie obscur, il a jeté son dévolu sur Christophe en lui disant (enfin, en lui baragouinant), photo et article de presse à l'appui, que la ville de Nördlingen était construite au milieu du plus grand cratère d'Europe, que c'était incroyable et tout et tout... au bout de 10 minutes, tout cela me faisant une belle jambe et craignant un déséquilibre esthétique entre mes 2 membres inférieurs, j'ai secoué Christophe de la transe dans laquelle il était entré et je me suis engouffrée dans l'escalier afin de soustraire ma famille à ce phénomène d'humanité certes fort sympathique, mais un peu flippant quand même....Nous sommes ensuite parvenus à notre nouvel hôtel, et là, contrariété inattendue : notre copine collante la canicule avait réservé toutes les chambres !!! Ou au moins les 3 nôtres !! Et en sale égoïste qu'elle est, la climatisation n'avait pas été invitée... Voilà pourquoi, après une nuit étouffante, nous sommes partis de bon matin pour une nouvelle étape historique incontournable : la visite du Camp de concentration de Dachau. Grâce aux audio-guides, chacun a pu vivre la visite à son rythme, dans le calme et une sorte de recueillement particulier. J'ai gardé un oeil sur Coline qui appréhendait beaucoup cette visite, elle qui est obligée de sortir de cours, à la limite du malaise, lorsque des images des camps sont diffusées, ou qui a fait des cauchemars en étudiant des oeuvres portant sur ce sujet... mais l'atmosphère du lieu (et l'évitement stratégique de certains éléments) lui a permis de gérer ses émotions et de profiter de ce lieu de mémoire, qui restera un souvenir fort de ces vacances... Terrible échelle à laquelle mesurer notre propres problèmes, horreur de l'inhumanité de certains hommes envers d'autres, et humilité face au courage et à la dignité de ceux qui ont subi ce système, et qui le subissent encore dans certaines parties du globe, sans que nos médias ne s'en fassent les relais... Ma difficulté à m'autoriser la rédaction de cette petite chronique sans grande profondeur est très liée à cette visite intense, d'où mon silence de plusieurs jours...Evidemment, comme nous nous y attendions, la canicule s'est fait plus insistante après le déjeuner, nous avons donc reporté notre visite de Munich et jeté notre dévolu sur une piscine avoisinante, pourvue de plusieurs bassins, de toboggans et d'un plongeoir à plusieurs niveaux. Tandis que Marion usait son maillot dans les toboggans, essayant de battre son record de descente chronométrée, les autres membres de la famille usaient leur dos et leurs abdos au plongeoir, alternant gracieuses figures artistiques et plats monumentaux et sonores. Quant à moi, je philosophais sur le sens de la vie (comprendre : je bouquinais tranquille sur mon transat), essayant de résister à la pression de Christophe qui me demandait de prendre des photos alors que c'était VERBOTEN (interdit). Du coup, je n'ai qu'un pauvre cliché avec mon pied en gros plan, voyant cela Christophe a pris les choses en main et a monté tout un stratagème pour obtenir les clichés convoités... quel délinquant, international en plus !Nous avons de nouveau passé la nuit avec la canicule, ainsi que toute la journée du lendemain lors de notre visite de Munich. Belle ville qui nous a rappelé un peu les beaux quartiers de Bruxelles (enfin, sans la pluie !), avec des terrasses combles où les consommateurs sont à touche/touche et les distanciations sociales une belle utopie, mais où l'accès aux commerces est astreint au port du masque FFP2 exclusivement, que nos, pauvres français, ne possédions pas ! Nous avons donc dû investir dans un lot, moyennant une coquette somme... un signe extérieur de richesse sans aucun doute !Après le dîner dans une brasserie typique, où nous avons encore eu droit au drôle de regard lorsque nous avons décliné la bière, nous avons retrouvé notre hôtel-étuve pour une ultime nuit.Enfin, ce matin, nous avons fêté l'Assomption dans la paroisse francophone de Munich, avec un prêtre et une chorale africains... l'Europe est une terre de missions aujourd'hui ! Impossible de trouver des pâtisseries pour la fête de notre Marion, donc nous prenons la route en direction de Salzburg, toujours accompagnés de notre fidèle canicule qui ne nous quitte plus !Timing parfait et conduite impeccable, nous arrivons à l'hôtel à 15h30...et le check-in n'a lieu qu'à 17h () ! Nous cherchons donc comment tuer l'heure et demie qui reste et nous mettons en quête d'un lac annoncé comme "ouvert à la baignade". En fait de lac, nous ne trouvons, après nous être fourvoyés dans un chemin sans doute réservé aux serial killers et autres psychopathes asociaux dont nous n'avons pu nous échapper qu'en prenant d'assaut une barrière, qu'une sorte de grande étendue liquide d'une couleur indéfinissable...bon, rigolade et retour à l'hôtel par le chemin des écoliers, pour attendre l'heure H à l'ombre des arbres...Comme je l'ai dit, l'hôtel est très propre mais spartiate, donc évidemment non climatisé. Le plan d'action est donc simple : à la douche tout le monde, puis chercher refuge dans un restau climatisé... mais entre temps, un nouveau compagnon apparaît : un orage monumental qui fait décroitre la luminosité et la température en moins de temps qu'il ne m'en faut pour dire "heureusement qu'on n'est pas en camping !!!" Du coup, nous avons pu nous offrir une petite soirée jeux dans une chambre à la température agréable, et la nuit s'annonce plus "cool" que les précédentes...même si les alertes orageuses prévues pour demain, alors que nous avions prévu de randonner, risquent de m'empêcher de dormir !Les albums sont ici : Nordlingen, Dachau, Munich, Salzbourg

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dimanche 15 août 2021

Salzbourg