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ALBUM

dimanche 31 juillet 2022

Jour 02 - Boston

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CHRONIQUE

samedi 30 juillet 2022

Jour 01 - Paris / Boston

Ça y est, nous voilà partis, enfin en route pour cette nouvelle aventure américaine que nous aurions dû vivre il y a 3 ans si un certain virus n'était pas passé par là...Mais tout vient à point à qui sait attendre, et ce délai aura permis à Christophe de réactiver le site, en sommeil depuis si longtemps,  mais, qui fut pendant tant d'années le nid douillet où notre famille se racontait...je suis ravie d'y inscrire de nouvelles pages, surtout pour vous mes enfants,  pour que vous puissiez retrouver nos aventures familiales lorsque vous serez tous dispersés aux 4 vents...Bref, fin de la séquence émotion, et passage à la (1ère !!) séquence émotionS ! Car oui, voilà ce qui arrive quand tout le monde titille Christophe pour que nos vacances soient hautes en couleurs : et ben CA MARCHE !!!Chronologie d'un départ "classique" (chez nous) :Ce matin samedi 30 juillet, saut du lit (saltos pour les garçons,  sauts de l'ange chez les filles, saut de mains chez Christophe et pénible extraction pour moi) à 4h pour départ à 5h en taxi vers l'aéroport. Coline adore l'impression d'être des stars, moi aussi je l'avoue, c'est bien agréable de se faire ainsi embarquer... dommage que notre chauffeur, charmant au demeurant, expectore à tout va tel un tuberculeux en fin de vie... bon bon bon, pas de panique, ce n'est pas forcément grave, de tousser comme ça... c'est peut-être juste une version émergente du Covid, muté avec la variole du singe... si on meurt dans d'atroces souffrances d'ici quelques jours, on sera peut-être des objets d'études scientifiques...Nous parvenons malgré tout à bon (aéro)port, avec tout juste... 4h d'avance. Bien, ça devrait le faire. Le terminal est désert, on est les rois du monde. On s'installe aux premières loges pour le check-in, et on prend notre mal en patience. Paris s'éveille, les voyageurs affluent, l'heure tourne, et les guichets restent clos. Ca va, ça vient, ça s'agite, et puis tout d'un coup une voix suave annonce "qu'en raison d'une panne générale les procédures d'embarquement sont ralenties"... ben si ça c'est pas de la veine tiens ! L'espace d'un instant, je l'avoue, je soupçonne Christophe d'avoir volontairement piraté le système informatique de l'aéroport pour apporter de l'eau au moulin de ma chronique. Mais finalement je me rends à l'évidence : si je peux appliquer beaucoup de qualificatifs à cet homme, "masochiste" n'en est pas un, et il me paraît finalement improbable qu'il puisse risquer ma santé mentale 'et donc sa santé physique) juste pour quelques anecdotes à raconter... Je me vois déjà être obligée de remplir à la main 500 documents en 8 exemplaires et en 4 langues, puis de passer à l'interrogatoire de la police des frontières sous la lumière crue d'une lampe blafarde (et ma pauvre Marion qui est photosensible !), finissant par avouer je ne sais quel crime et me retrouvant à Guantanamo ou pire, à la prison de Melun, pour le restant de mes jours.Bon, finalement, après 3h d'attente, et quelques montées d'adrénaline (Christophe n'aime PAS DU TOUT que quelques spécimens essaient de le doubler dans les files d'attente interminables alors que la plupart des autres représentants de l'espèce humaine suivent docilement le mouvement et attendent leur tour), nous nous retrouvons enfin en salle d'embarquement dans un chaos total, pour finalement nous asseoir dans l'avion à 10h15 et décoller à...11h30 (au lieu de l'horaire prévu de 10h10).Allez, c'est pas grave, 2 heures plus tard nous voilà à Dublin, en transit pour l'outre-Atlantique. La petite contrariété c'est que nous avons été contraints d'enregistrer nos bagages jusqu'à Boston, alors que d'habitude, sur les bons conseils de tonton Hugo, nous récupérons toujours nos valises à l'escale pour limiter les risques de perte... et bien on aura la surprise à l'arrivée, on croise 6 doigts pour que les 6 valises voyagent en même temps que nous !Ce qui est pratique à Dubin, c'est qu'il y a un service d'entrée sur le sol américain, c'est-à-dire que les formalités habituellement effectuées aux US (contrôle des Estas, vérification des empreintes, photos, etc) ont lieu ici, et donc, nous l'espérons, nous serons plus vite libérés à l'arrivée à Boston.Là, tout se passe très bien, les filles sont bien mignonnes, les gars ne racontent pas de conneries du genre "US go home", et Christophe respecte scrupuleusement les interdictions de filmer et photographier. donc, welcome, voilà les Minguet bien partis pour l'Amérique !Sauf qu'avec tout ça, il est 14h heure française, et on a l'estomac dans les talons... Joie et bonheur, à Dublin il y a des boutiques qui vendent du whisky et... un Burger King. Evidemment, le choix est vite fait pour presque tout le monde, sauf moi qui refuse de commencer le régime burger avant de mettre un pied en terre américaine. Et me voilà donc à me régaler d'un authentique petit-déjeuner irlandais, oeufs brouillés, saucisse et haricots à la tomate.... miam !Puis  nous voilà en route vers la porte d'embarquement 426 (!) où des tas de citoyens américains attendent de rentrer chez eux. Nous cherchons donc un petit coin tranquille pour nous poser, et c'est là que nos esprits vifs et nos yeux aiguisés repèrent un bagage abandonné... un colis suspect, donc... ni une, ni  deux, Christophe part signaler ledit objet, pendant que je déplace ma nichée à une distance de sécurité d'au moins 5 mètres. La prudence avant tout.1 heure plus tard, personne n'est venu s'occuper du colis, malgré ce que le brave employé de l'aéroport avait dit à Christophe. Peut-être qu'il croyait que nous étions de la brigade de déminage et qu'on allait se charger de l'affaire mais, zut, on est en vacances là, et on a du mal à accéder aux tutos "désamorçage rapide et efficace" car le WiFi de l'aéroport est plutôt lent...Donc on attend, toujours à notre distance de sécurité, que l'heure de l'embarquement arrive... ce qui finit évidemment par se produire. Nous (enfin moi car les autres sont plutôt alertes) nous traînons donc avec effort vers la porte magique, prenant soin de laisser passer la foule pour éviter d'être repérés par l'éventuel poseur de bombe. Et là, soudain, alors qu'il ne nous reste que quelques mètres à parcourir, Christophe s'exclame : "Où est l'ordinateur ????"Bon alors oui, ceux qui nous connaissent savent qu'on a un peu de mal à voyager léger surtout monsieur, qui, fidèle à sa bonne habitude, transporte aujourd'hui un sac de 8,5 kg sur le dos (drône, appareil photo, caméra....) ET l'ordinateur dans  une sacoche à part, dont il partage parfois la charge avec les gars. Et donc là, on est tous les 6, nos 6 sacs à dos, nos 6 passeports et nos 6 carcasses en transit.... mais d'ordinateur, point... mon coeur s'arrête, mon sang ne fait qu'un tour, je commence à défaillir.... mais heureusement, le petit Jésus veille et Christophe réapparaît triomphant, l'ordinateur sous le bras ! Et où qu'il était, je vous le demande, ce coquin ???? Et ben sur un banc, A COTE DU COLIS SUSPECT MENTIONNE PRECEDEMMENT, sous la garde d'un employé qui n'a pas eu l'air surpris de voir arriver Christophe cherchant son bien.... pour un peu, on embarquait l'autre colis, si ça se trouve dedans il y avait un trésor et notre fortune était faite !Nous voilà donc les derniers à monter dans l'avion, découvrant que des gros lourdauds ont pris nos places, non mais ! Le sans-gêne de ces américains quand même ! Ni une ni deux, un sourire de Coline  et tout le monde regagne son siège... Boston, here we go !!

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mercredi 13 juillet 2022

Feux d'artifices

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dimanche 10 juillet 2022

Base de loisir de la Grande Paroisse

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CHRONIQUE

samedi 28 mai 2022

Venise - partie 2

Je l'avais dit que je n'écrirais pas, puisque mon intuition me disait qu'après nos désagréments initiaux cette escapade vénitienne serait un petit fleuve tranquille... mais c'est la faute de Magali qui m'a prêté ma lecture de vacances dans laquelle Joël Dickers m'a autorisée à suivre mon "envie : celle d'écrire. Une envie qui vous prend et que rien ne peut empêcher, une envie qui vous détourne de tout". Et voilà comment j'ai renoncé aux Spritz qui font tourner la tête, aux poses de starlette (sur le retour) face au Pont des Soupirs et aux rêveries devant la basilique Saint Marc... juste pour trouver de quoi alimenter cette petite chronique et assouvir mon envie d'écrire...Parce ce que donc, la plupart du temps, tout fut calme, tout se passa comme prévu (ah, le passé simple... pourquoi ne l'utilise-t-on qu'à l'écrit ?? Dès lundi, je l'emploierai en classe comme bon me semble : fis-tu tes devoirs hier ? Tes parents signèrent-ils le mot du cahier rouge ?Aggressas-tu sans raison, tel le petit sauvageon que tu es, ton innocent camarade qui ne put s'empêcher d'hurler à la mort au point que mes oreilles saignèrent et mon cerveau explosa ?...)Je m'égare, je m'égare... tout se passa donc bien, "comme prévu" étant un abus de langage puisque nous n'avions rien prévu justement. A tel point que le guide de Venise, c'est Mélanie qui me l'a prêté le soir de notre arrivée ! Autant dire que pour la planification, on reviendra.Mais bon, on savait quand même quoi faire en gros, hein, on n'est pas des boeufs... et puis Venise, c'est quand même limité sur le plan géographique, donc en suivant les canaux on a réussi à traverser les 6 quartiers le nez au vent : Cannareggio, où nous logeons, quartier très animé et sympa, abritant le Ghetto juif depuis le XVI° siècle, que nous avons découvert sous une chaleur de plomb. Malheureusement, les vapeurs du Spritz de la veille devaient encore embrumer mon cerveau et par ricochet celui de christophe, car impossible de trouver l'entrée de la Scuola Spagnola, la grande synagogue que nous voulions voir... en même temps, il y avait des travaux partout, et mon attention a plutôt été attirée par un parking à trottinettes devant une école maternelle en plein coeur du ghetto... j'ai adoré !A San Polo, nous avons évidemment pris d'assaut (et en photo) le pont du Rialto, en bons touristes que nous sommes, non sans avoir une pensée émue pour Tom Holland qui, sous les traits de Spiderman, prit cher sur ce pont lors de sa dernière aventure... mais tout a été réparé, heureusement !Dans le Dorsoduro, nous avons erré un moment à la recherche de l'église San Barnaba dans laquelle des scènes d'Indiana Jones ont été tournées (merci du tuyau Jean-Marc !). 3 fois hélas, la culture n'a pas que du bon puisque ce bâtiment abrite à présent une exposition sur les inventions de Léonard de Vinci, moyennant un droit d'entrée... comme 1/ nous souffrons toujours des frais dus à notre excédent de bagages, et 2/ on a déjà vu cette expo au Clos Lucé il y a quelques années, et bien nous ne sommes pas rentrés, un peu déçus quand même...Harrisson, j'aurais aimé marché dans tes pas et dédicacer cette viste à Virginie , mais tant pis !San Marco, nous l'avons fait de jour, de nuit, sous le soleil, sous la pluie, à pied, en vaporetto, fringants et épuisés... mais c'est bien sûr l'incontournable de Venise. Pas de Spritz à 16€ au Café Florian, mais le plaisir de flâner, d'écouter les concerts en tous genres proposés par les talentueux quatuors, de manquer s'envoler en haut du Campanile pour dominer la cité, de rater la visite de la basilique pour cause d'indisponibilité de billets en coupe-fil et de manque de temps pour faire la queue (Disney à côté, c'est rien !), de chercher des petits souvenirs pour nos chérubins coin-coins.... nos semelles y ont laissé des traces !Le Castello abrite l'Arsenal où se tenait un salon nautique, nous avons donc croisé pleins de gens "du monde d'en haut" en polos Ralph Lauren, marinières Dior, Rollex et lunettes Gucci... curieusement, personne ne nous a reconnus ! A l'exposition des Arts de la Biennalle, c'était un peu le même public, mais comme il pleuvait on ne les voyait pas trop sous leurs parapluies Chanel. Par contre, là, avec mon parapluie "Minnie la parisienne" acheté à prix d'or à Disney, j'ai fait sensation ! C'est quand même dans ce quartier qu'au détour d'une allée j'ai découvert encore une fois que la vie est un tissu de mensonges, soit-disant Venise c'est une destination de rêve, magique, féérique etc etc... et bien saviez-vous lecteurs ce qu'il s'est passé le 11 septembre 1970 sur cette île paradisiaque ??? UN OURAGAN !! Oui, un ouragan, comme celui qui aurait pu nous faire périr en Floride s'il y en avait eu un (cf nos vacances d'été 2019); et bien sûr personne n'avait jugé bon de me prévenir qu'une telle catastrophe pouvait se produire ici !!!! Du coup, lorsque les premières gouttes sont tombées et que le tonnerre a grondé, je me suis dit "ça y est, ici un ouragan a lieu tous les 50 ans et il faut que ce soit pile quand on y est !!". Et puis finalement non, il n'y a eu que quelques gouttes, mais on l'a échappé belle j'en suis sûre !!Enfin, Santa Croce était notre passage obligé pour le retour à l'hôtel, et avec plus de 15km dans les pattes et une ampoule sur la plante du pied, je dois reconnaître qu'on ne lui a sans doute pas accordé toute l'attention qu'il méritait !Ajoutez à cela les visites des îles de Murano et Burano, pour profiter du vaporetto et du soleil et découvrir des coins où il n'y avait rien : ni touristes, ni locaux, ni rien à voir d'ailleurs, ceci expliquant peut-être cela ! Nous on est trop forts pour trouver des coins paumés sur des îles envahies de touristes ! Du coup, ça fait des jolis zigzags sur le trajet du GPS qui se demande toujours pourquoi on part à l'opposé de la foule...Mais donc voilà, vous savez que les photos qui en disent plus que les mots sont chez Christophe et heureusement car s'il fallait compter sur moi, on n'irait pas loin!Le retour est pour demain, lever de bonne heure pour notre vol à 9h; j'espère bien qu'il sera tellement sans histoire que je n'en aurai pas à raconter, et cette fois-ci le retour à la vraie vie aura sans doute raison de mon envie d'écrire.. comme toujours, merci à vous de m'avoir lue et pour chacun de vos commentaires tellement appréciés ! Ciao !

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CHRONIQUE

jeudi 26 mai 2022

Venise - partie 1

Il était une fois des vieux amoureux qui avaient envie de célébrer leurs noces d'argent avec autre chose que la couleur de leurs cheveux... et du coup, les voilà qui défient les conventions et optent pour l'originalité et l'aventure absolue avec une entrée de nuit avec un passeur aveugle et unijambiste dans les montagnes d'Afghanistan avant un trek de 2 semaines sacs au dos et coeur au vent pour rencontrer les populations nomades du Djidjikistan inférieur connues pour leur fromage de lait de yak et leurs foulards en poils de chèvre... bref, après la mise au monde de 4 enfants, la plus grande aventure de notre vie.Mais hélas hélas, le passeur unijambiste avait décidé de faire une pédicure (il y avait une promo !), les yaks étaient en grève du lait suite à des revendications par rapport à leurs conditions de vie, et Jean-Mimi mon minsitre a refusé ma demande de congés, donc notre projet si bien ficelé a capoté corps et biens....Malgré notre immense déception (surtout la mienne !), nous avons donc pris un virage à 764 degrés et décidé de partir... à Venise. Destination certes moins exotique mais tant pis, mon goût prononcé pour les sensations fortes doit bien se faire une raison ! L'organisation du périple est rapide et, il faut le dire, un peu à l'arrache après ces looongs mois passés à planifier notre excursion afghane...Du coup, J-3, le dimanche, je me dis qu'il faudrait peut-être se mettre à préparer les bagages et à checker les papiers... maaaais, il fait beau, Christophe est épuisé par sa virée bruxelloise de la veille et mon livre me fait de l'oeil, alors on verra demain.Demain, c'est lundi, c'est boulot et conseil des maîtres après l'école, c'est surtout l'anniversaire de notre belle Coccinelle ce qui signifie soirée au restau et coucher tardif... on verra demain.Demain, c'est mardi, c'est journée des talents pour Marion (donc pensées positives mobilisées pour elle), conseil de classe de Coline (donc fierté maternelle à son apogée), puis allergologue pour la miss avec 1h de retard, donc soirée écourtée... il est donc pas loin de 23h quand je réalise que les bagages ne sont pas faits, le guide de survie à l'usage des enfants (incluant le mode d'emploi de la machine à laver) n'est pas rédigé, et les divers documents envoyés n'ont pas été consultés... tant pis, on verra demain !Et voilà comment on réalise le lendemain que notre valise est bien plus lourde que le poids autorisé, et qu'on n'est pas assis à côté dans l'avion !!! Donc là évidemment, poussée d'angoisse habituelle pour moi, et habituelle récation de Christophe "t'inquiète, je gère"... et dans ces moments-là, je dois avouer que je range mon drapeau MLF bien plié tout petit petit, que je baisse le poing et les yeux et qu'en effet, je le laisse gérer, transformée en souris mouillée et penaude telle une bonne ménagère des années 50 (quoique même pas capable de préparer les pantoufles de monsieur et de faire mijoter le veau Marengo pour le dîner). Enfin bref, on a hypothéqué la maison et mis nos alliances au clou pour payer l'excédent de bagages, et Christophe a usé de tous ses charmes (et in english, please) afin que nous puissiosn poser nos séants côte à côte dans l'avion... cet homme est trop fort, je ne le dirai jamais assez (surtout à son goût).Mais donc NOUS Y SOMMES... Venise et ses canaux, ses masques et sa verroterie de Murano.A peine les bagages posés, nous retrouvons Mélanie et Jean-Louis qui terminent leur escapade, et nous prenons un apéro réconfortant. Résignée à oublier le lait de yack et grisée par notre arrivée, je savoure le Spriz local avec délice (ceux qui me connaissent bien savent quel exploit cela représente !). Du coup, avec la chaleur, je sens vite que ça chauffe et que ça tournicote un peu, et les quelques chips qui agrémentent les verres ne sont pas d'une grande aide. Du coup, caro mio se charge de commander du saucisson, mais il ne sait pas le dire, ni en italien, ni en anglais... c'est pas grave, il se débrouille et le serveur finit par nous apporter... 2 knackis grillées et un quart de tomate ! Voilà, le ton est donné, même pour une virée à Venise on ne peut rien faire comme les autres ! Mais c'est décidé, à partir de maintenant on est des touristes lambdas, et je n'aurai donc plus rien à raconter : suivez les photos de Christophe !!

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mercredi 25 mai 2022

Venise

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CHRONIQUE

samedi 28 août 2021

Retour base

Mon cher lectorat,comme il m'est doux de reprendre mon clavier pour vous narrer ces derniers jours de vacances (et accessoirement, puisque nous sommes de re-retour en terre française, oublier que Coline a repris le volant après nous avoir dit qu'elle avait mal dormi et que le fait de tenir le volant lui donnait des crampes... conditions idéales pour conduire vous en convenez !)...Il y a 5 jours, nous posions nos valises à Obersteinbach en Alsace, dans l'objectif de poursuivre notre exploration historique sur les ouvrages de la Ligne Maginot. Vous connaissez bien sûr toute cette série de fortifications élevées dans les années 30 dans le but de protéger la France contre une offensive allemande que tout laissait présager... "Forteresse de France" censée être infranchissable, ce qui devait être le cas puisqu'en 1939/1940, l'armée allemande décida tout simplement de la contourner pour rentrer chez nous comme dans du beurre ! Comme je l'évoquais précédemment, notre retour en France s'est accompagné d'une crevaison malvenue, contraignant Christophe et les garçons à se relayer au cric et aux boulons, tandis que je m'extasiais devant leur efficacité et que les filles faisaient semblant de s'intéresser, délaissant de temps en temps leur musique et leur livre pour ponctuer mes exclamations enthousiastes de petites onomatopées ayant pour but de marquer leur soutien à la gent masculine de la famille. Stéréotype de genre s'il en est, et il en fut !Une fois roue de secours installée, boulons revissés et cric rangé, nous voilà repartis en direction de Lembourg où le Four à Chaux nous attend, premier vestige de notre liste. Nous apprenons que la situation sanitaire interdit les visites libres, par chance une visite guidée en français est sur le point de débuter : nous nous joignons donc au petit groupe et à son guide alsacien pur jus, dont l'accent à couper au couteau rend parfois la compréhension malaisée. Mais il a beaucoup d'humour et repère vite notre petite troupe, engageant les garçons à manoeuvrer la tourelle amovible, et interpellant Marion qui, ne comprenant rien à ce qu'il dit, se contente d'ouvrir de grands yeux de biche effarouchée.. Bref, un bon moment d'histoire et de rigolade dans la fraîcheur de cet édifice témoin, non pas de glorieux combats, mais d'un certain génie industriel et militaire dont il est bon de faire mémoire.Cette visite s'avèrera être la seule de son espèce (à la grande joie de Marion !), puisque nous constatons vite que les informations dont nous disposons sont fausses et que les autres monuments prévus au programme sont soit carrément fermés, soit, comme je l'ai dit, uniquement accessibles en visites guidées, toutes complètes pour la seule date où nous sommes sur place... tant pis ! Nous prenons possession des chambres d'hôtes réservées et faisons connaissance avec leurs propriétaires, de sympathiques hollandais au français approximatif mais au goût du contact bien développé... y compris le matin, au petit déj. Déjà, moi, vous le savez, je n'aime pas les gens, mais alors la matin à jeûn c'est même de la sociopathie... heureusement que Christophe parle pour nous deux !Nous partons donc pour Bitche et sa forteresse, que nous découvrons sous la pluie et le froid. Cela me rappelle tellement de souvenirs de vacances passées où nous restions des heures dans notre voiture garée face à la mer, en attendant que la pluie et le vent se calment, et que le dernier bébé en date finisse sa sieste , Christophe scrutant le ciel en disant "ça va se lever" et moi pensant à notre tente détrempée et aux duvets humides et glacés qui nous attendent au camping, au milieu de nulle part...Après le déjeuner, le soleil s'invite, sans doute parce qu'il a pitié de moi qui ai proposé une randonnée, ce qui a soulevé une vague d'enthousiasme proche de zéro chez la jeune génération, ayant encore en mémoire le souvenir cuisant (ou plutôt, détrempant), de notre excursion au nid d'Aigle. Donc, les rayons bienvenus nous accompagnent dans notre découverte du Colorado Alsacien (après Bryce Canyon et Rustrel, on commence à bien connaître le panorama !) où nous passons un délicieux moment rempli de fous-rires et de photos improbables... Nous longeons la frontière allemande, la franchissant même pour aller au Rocher de Diane, Christophe laissant son empreinte pour immortaliser l'instant... décidément, l'Etrangie est vraiment proche !Fatigués, affamés, nous nous mettons en quête du dîner... mais croyez-moi, on a beau être le 23 août, on se croirait le 23 novembre : tout est fermé ! Sauf le restau étoilé devant lequel nous nous arrêtons pour regarder le menu. Le cri de douleur de ma carte bancaire et le regard assassin que le serveur me lance, s'attardant sur mes chaussures de marche, ma queue de cheval de travers et mon jean fatigué, nous incitent à pousser nos recherches plus loin, et bien nous en prend car ledit serveur manque de s'évanouir en voyant notre Trafic slalomer entre les Bugatti et autres voitures incroyables garées sur le parking...Nous errons un certain temps avant de dénicher un petit snack aux allures sympathiques en bord de route. A peine mon postérieur posé sur le banc graisseux, le couperet tombe : il faut payer en espèces. Raclant les fonds de tiroir, nous réunissons la folle somme de 26 euros et 45 centimes.. Il faut donc prendre une décision :1. On tire au sort celui qui a le droit de manger, les autres lui lêcheront les doigts2. On partage une pizza en 6, mais c'est compliqué de choisir car Marion veut une pizza sans rien et les autres ne sont pas d'accord ( et je crains une poussée de cannibalisme nocturne plus tard)3. Christophe remet son chapeau de Charles Ingalls et part à la ville trouver de l'argent pour nourrir sa famille (traduction : il va retirer du liquide)C'est évidemment cette dernière solution qui est retenue, et nous regardons avec émotion le patriarche remonter dans son chariot - heu, sa voiture, pour s'en aller au loin comme son devoir le lui dicte, sous les violons déchirants du générique de LPMDLP. Enfin, ça c'est moi, notre ingrate progéniture est déjà en train de passer commande ! Donc, nous réussîmes à nous restaurer, à regagner nos pénates, à survivre au petit déjeuner du lendemain et à gagner Strasbourg, avant-dernière étape vacancière. Lors de la petite pause avant de partir à la découverte de la ville, les garçons décident de laisser un commentaire sur l'hôtel où nous séjournons. Paul, avec son humour habituel, regrette que les écrans de télévision soient un peu petits, et trouve de bon ton de nommer la série débile qu'il regarde avec son frère. Vous savez, le genre de série sans queue ni tête qui les éclate et nous fait nous sentir vieux et ringards car on ne voit pas trop ce qui les amuse, comme c'était le cas avec nos séries quand nous étions ado et que nos parents disaient "encore devant cette connerie??".Bref, voici le commentaire de Paul :Chambres propres avec salle de bain et télévision (pas très grande) pour regarder Trailer Park BoysEt voici la réponse de l'hôtel :Bonjour Nous vous remercions pour votre retour. Nous sommes ravis d'apprendre que vous avez apprécié votre moment passé à l’Holiday Inn Express Strasbourg Centre. Nous prenons note de vos remarques concernant la taille de la télévision, c'est vrai que pour une super série comme Trailer Park Boys un home cinéma serait plus adapté Nous serions très heureux de vous accueillir à nouveau lors de votre prochain séjour en Alsace,Cordialement.5 étoiles pour l'humour de celle qui a répondu ! Strasbourg tient ses promesses avec le magnifique quartier de la petite France, la cathédrale et ses alentours, les spécialités de choucroute et de tartes flambées, mais aussi les pâtisseries pour la fête de Louis (et celles de Marion et Christophe en retard), et le très bon moment passé avec Ryan Reynolds au cinéma devant "Free Guy" !Et enfin, nous arrivons au terme de notre périple avec la dernière réserve de sensations fortes au programme : Europa Park ! 2 jours de loopings, de vrilles, d'accélérations incroyables, de freinages brusques, d'éclaboussures à toute vitesse, de files d'attentes, d'examen du plan, de dégustation de burgers, glaces, donuts et autres aliments gras, sucrés et salés, de répétition de "je suis trop vieille pour ces conneries", de félicitations de mes enfants comme si je venais d'accomplir une mission impossible... rien que pour ça, ça valait le coup, partager leur plaisir et leur enthousiasme, faire le plein de sourires, de souvenirs, et tant pis si le budget ostéopathe va exploser à la rentrée !!Coline a conduit 2 heures, la pause s'impose, je vais donc reprendre ma place de Chewbacca auprès de Han Solo pour continuer la route qui nous ramène chez nous, où nous attendent notre petit Jakku, notre nid familial et notre vie de tous les jours dans laquelle nous serons heureux de vous retrouver, en vrai !! A bientôt !

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jeudi 26 août 2021

Europa-Park

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mardi 24 août 2021

Strasbourg