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CHRONIQUE

dimanche 8 août 2021

Base Camp

Bonne soirée à vous qui me lisez de France ou d'ailleurs ! I'm back ("je suis de retour!") ! Après ce malencontreux épisode nauséeux qui m'a joliment gâché notre aventure phantasialandesque, me voilà prête à vivre pleinement la suite de ces vacances !Merci de l'accueil que vous avez réservé à la prose de mes filles, qui rosissent de plaisir à chaque commentaire... je vais devoir m'accrocher à mon clavier ( qui s'est d'ailleurs décidé tout seul à rebasculer en azerty, allez comprendre...)Donc vendredi soir je me suis couchée avec l'espoir qu'une bonne nuit de sommeil dans notre chambre ultra classe me remettrait d'aplomb pour le lendemain. Las, il n'en fut rien !! Les nausées furent mes compagnes nocturnes, et le jour m'a trouvé épuisée ! Tant pis, quand on est mère de famille on y va commando, donc la journée suivante a été un exemple de maîtrise pour garder à l'intérieur de moi ce qui devait y rester et profiter quand même des attractions incroyables du parc, dont le fameux FLY tant apprécié des enfants....Vers la fin de la journée, enfin, j'ai commencé à sentir que tous mes organes étaient sous contrôle...ouf ! De quoi envisager la suite du périple sereinement et avancer avec confiance vers l'étape suivante... une vraie "étape", pause d'une nuit sur la route, pour laquelle il nous suffisait de trouver 6 lits et un toit... et voilà comment nous nous sommes retrouvés à Bonn, où les hôtels sont pléthore, mais où évidemment il fallait bien trouver quelque chose à raconter... qui, parmi vous, se souvient de notre nuit au Rustic Oasis Motel en 2017, en pleine vallée de la Mort  ??? Et bien, c'était du même acabit... nous avons débarqué dans un campement pour hippies attardés, un hangar rempli de caravanes et de wagons-lits constituant les diverses chambres d'hôtel....très atypique !Nous avions réservé 3 "compartiments" de 2 couchettes... par sécurité, parce que je dois dire qu'on se croyait un peu dans un épisode de Walking Dead et que je m'attendais à voir surgir des zombies dévoreurs de chair humaine à tout moment, j'ai supplié les garçons de se séparer pour veiller sur leurs soeurs pendant la nuit (oui, elles auraient pu dormir aussi avec Christophe et moi, mais moi j'avais peur et il fallait bien que Christophe soit fidèle à sa promesse de me protéger toujours !) . Donc nous prenons possession de nos quartiers, 0,5m2 pour 2, une mini fenêtre qui ne s'ouvre pas, pas de place pour les valises... un vrai voyage en train de nuit quoi ! J'emmène les filles découvrir le bloc sanitaire... nous on a un lourd passé de campeurs, on en a vu de toutes les couleurs dans les sanitaires donc rien ne nous fait peur ! Mais ça, on ne l'avait jamais vu : les douches n'ont pas de porte, juste un rideau ! C'est peace and love, mon frère (ou ma soeur, en l'occurrence !) Pudeur et intimité, reculez ! Ici, la nature est reine et on lui rend hommage en l'exhibant !! Bref, je prends mon courage à 2 mains pour utiliser les douches, mais je déconseille à mes filles de le faire, une toilette rapide ça ira bien, on se rattrapera dans le prochain hôtel !Je m'apprête à goûter enfin un sommeil mérité, avant lequel je me plie au rituel du bisou du soir à ma progéniture, toute à la joie de m'allonger enfin... Sauf que... sauf que.... nous venions de passer la journée dans un parc d'attraction avec sensations (donc suées froides), soleil (donc suées chaudes) et activités aquatiques (donc douche tout habillés)... ce qui fait que lorsque j'ai ouvert la porte du compartiment d'un des duos, la réalité m'a frappée : mes enfants étaient devenus des zombies  en décomposition !!!! L'odeur, mon Dieu, l'odeur !!! Chaussettes mouillées, pieds sales, chaussures détrempées, transpiration... sans oublier le déo vaporisé par dessus parce qu'eux-mêmes étaient indisposés par leur propre fumet !!!!Crise de rigolade assurée, mais surtout soulagement de ne pas dormir avec eux (parce que Christophe, lui aussi en mode warrior, s'était douché !!!)Sur ce, extinction des feux à 23h30...et j'ai couru après Morphée (qui avait fui, sans doute affolé par l'odeur !) jusqu'à 2h du matin, heure à laquelle je me suis enfin écroulée, bercée par les ronflements de Christophe, mais aussi des voisins de droite ET de gauche, en décalé évidemment !!!Bref, dès le réveil, les garçons se sont précipités à la douche, Louis tombant nez à nez (enfin, nez à .. vous comprenez) avec un spécimen masculin arborant fièrement ses attributs, créant chez mon aîné une panne d'appétit pour le petit déjeuner...Mais ça y est, tout ça c'est du passé, nous voilà à Göttingen après un passage par Limburg où le papi de Christophe avait été prisonnier dans un Stalag pendant 5 ans... de ce lieu, il ne reste plus rien, seules de vieilles photos sur internet rappellent que certains ont vécu ici entre parenthèses plusieurs années de leur vie...Et à présent nous savourons le plaisir d'un hôtel propre, calme, avec une piscine privée car il faut la réserver, Covid oblige ! Et on en a bien profité !Demain sera un autre jour... et cette nuit, je l'espère, une VRAIE nuit !!Les photos sont ici : Album

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dimanche 8 août 2021

Stalag XII

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CHRONIQUE

samedi 7 août 2021

Chronique Marion et Coline

!!!!! Attention, attention : suite à ma défaillance physique d'hier et la subséquente relative faiblesse d'aujourd'hui,  les filles ont pris la plume....et même si je suis dégoûtée de n'avoir pas pu profiter au mieux de ces 2 jours intenses, alors,que d'habitude je résiste plutôt bien aux attractions à sensations, je suis fière de publier la prose de mes filles ??...bonne lecture !!!La vie selon Marion :Salut salut !!Bon, aujourd'hui c'est moi qui fais la chronique (enfin je vais essayer parce-que c'est pas gagné je vous préviens) car maman est cuite, écalatax, crevée, etc....Pour en revenir au plus intéressant, je vais commencer par ce matin. Maman dormait dans une chambre avec papa, Louis avec Paul, et évidemment, Coline with me, logique.Ce matin (le 6 août je vous le dit parceque maman postera sûrement demain), Coline et moi nous réveillons, à 7h15, avec une sonnerie de réveil que j'aime beaucoup écouter la journée mais que je ne supporte plus entendre le matin en tant que réveil.Je ne pourrait pas vous dire le titre du son, bah, parce que c'est une sonnerie, et que les sonneries n'ont pas de titre, logique.Enfin bref, réveil à 7h15, on se prépare, et avec Coline, on rejoins maman, déjà en bas, affamée.Enfin, une fois que l'on a tous fini de prendre le petit déjeuner, nous retournons dans nos chambres et préparons nos valises. Nous descendons ensuite vers la voiture, où nous plaçons, enfin, où papa place toutes les valises, et maintenant nous voilà partis vers....... Phantasia Land !!Une demie heure plus tard, nous voilà garés devant notre splendide hôtel.C'est à 10 heure que nous nous élançons dans Fly, l'attraction qui passe dans notre hôtel. Fly terminé, nous somme tous très contents sauf... maman qui ne se sent pas au meilleur de sa forme mais qui ne dit rien pour ne pas nous "gâcher" la journée.On se déplace ensuite d'attractions en attractions jusqu'à... Taron ! l'attraction la plus rapide avec deux propulsions. Cette fois ci, maman a décidé de se reposer un peu. C'est ainsi que Papa, Louis, Paul, Coline et moi nous nous élançons dans Taron. Nous récupérons ensuite maman pour aller manger. Comme d'habitude, tout le monde choisit facilement sauf.... moi, qui évidemment, n'aime rien. Je commande donc des pâtes, qui, à l'arrivée ne sont pas natures, je finis donc par prendre les pommes de terre de papa et maman. Le repas fini, je vais me prendre une crêpe (au Nutella bien sûr). Nous finissons "tranquillement" la journée puis rentrons à l'hôtel.On se pose, on mange, et ensuite on monte tout en haut de l'hôtel faire une photo tous ensemble. La photo finie, maman, Coline et moi revenons dans les chambres tandis que papa, Paul et Louis vont dans le parc, faire des photos de nuit. Maman, Coline et moi essayons de faire fonctionner le clavier de maman, qui, on ne sait pas pourquoi, s'est mit en QWERTY. Bon on n'y arrive pas mais c'est pas grave. Moi, douée comme je suis, j'efface toute la chronique que j'avais rédigée. Je dois donc la réécrire.Aujourd'hui nous somme le samedi 7 août mais maman se chargera de vous dire ce qu'il c'est passé.Sur ce, j'espère que j'ai bien résumé ce que l'on a fait hier. À la prochaine !Et en version Coline :“Coline bouge tes miches, on va être en retard si tu continues”Excusez-moi, ça, c'était ma mère, mais vous la connaissez sûrement déjà. Pourquoi n'est-ce pas elle qui écrit la suite de nos aventures toutes plus périlleuses les unes que les autres, pourquoi est-ce moi, jeune ignorante de 16 ans qui me coltine le boulot, me demandez vous ? Et bien, c'est à dire que notre blogueuse préférée n'a malheureusement pas suivi le rythme des montagnes russes de notre destination du jour, à savoir, Phantasialand (oui oui, phantasia avec un "ph" et pas un "f", je vois venir les petits correcteurs avides de corriger mes fautes de jeune adolescente) et que les deux grands n'ont pas sauté sur l'occasion.Bref, revenons en au récit, et commençons par le début (parce que oui, même si la fin, c'est souvent la meilleure partie, il faut savoir mettre sa gourmandise de côté et se coltiner tout le blablatage pour finalement profiter du dénouement tant attendu).Hier matin, c'était la course : départ 8h30 de Cologne (Köln en allemand, c'est cadeau). Il faut savoir que pour moi, grande dormeuse que je suis, c'est beaucoup demander, un réveil si matinal, mais il faut faire des sacrifices dans la vie...  Donc, c'est en toute logique et bonne foi que je me réveille à l'heure (enfin, que Marion me réveille, mais ce n'est qu'un détail).C'est à 9h30 que la Minguetmobile arrive dans l'enceinte du parc. Youhou ! Mais le truc, voyez-vous, c'est qu'on est déjà mis à rude épreuve avant même d'être entré dans le parc : trouver le parking. Naïfs que nous sommes, personne ne s'est renseigné sur l'emplacement de ce parking tant convoité. Alors on prend sur nous-même, et on demande gentiment aux gentils monsieurs sur les trottoirs les coordonnées de ce parking.Après quelques boulettes en allemand et des phrases échangées dans un anglais bancal, nous parvenons à pénétrer dans le Saint-Graal, parking tant convoité par tous les visiteurs. Épreuve une, check !S'ensuit la deuxième épreuve, le check-in de l'hôtel, qui se déroule globalement bien (de mon point de vue). Bien, nous voilà fin prêts pour nos 2 jours sur le parc !Avides de sensations, nous commençons bien évidemment par une des attractions phare du parc, à savoir F.L.Y, un grand-huit où nous sommes installés tels des supermans, allongés face au vide !Bien évidemment, les jeunes de la tribu ont carrément aimé ces originales montagnes russes, mais quand est-il des parents ? La mère Minguet n'en mène pas large (même si elle vous dira le contraire), et le père ressort quelque peu secoué mais émerveillé.S'ensuit une longue journée aux attractions toutes plus diversifiées les unes que les autres, des grands-huits à 117km/h, des grand splashs et tout un tas de manèges dépassant la limite de l'imagination. Pourtant, chacun vit cette journée différemment : entre les inépuisables et ceux qui jouent les vomitos, on est servi.M'enfin bon, on a tous globalement apprécié cette journée, et le rire fut de service à de multiples reprises, entre les chutes hilarantes dans une certaine attraction, les tsunamis de "River Quest" et l'ambiance de famille, bref, on s'est bien marrés.À la fin de la journée, maman se réjouissait de retourner dans notre super-hôtel-de-la-mort-avec-repas-et-déjeuner-inclus-nananère et c'est avec une grande joie (et un grand appétit) que nous avons englouti le copieux repas composé d'une entrée, d'un plat et d'un dessert (ainsi que nos deux bouteilles d'eau à 5€ pièce...). Ce matin, rebelote (sauf que là, on avait pas la galère de "Où est le parking ?” et qu'on avait un super-petit-déjeuner). Les deux Minguet Senior restent au lit pendant que les juniors commencent les attractions à 10h.C'est à 11h que les marmottes se décident à nous rejoindre, et nous voilà déjà dans F.L.Y, de nouveau. Heureusement, tout le monde garde son petit déjeuner à l'intérieur de soi et nous pouvons donc continuer sur notre lancée. Quelques heures et burgers plus tard, nous voilà de nouveau à River Quest (j'ai nommé "Tsunami Land") et de nouveau, on revient trempés.Paul, intelligent qu'il est, déclare qu'on peut toujours faire le grand splash, nos vêtements étant déjà imbibés d'eau, ça ne devrait pas changer grand chose (spoiler alert : faux, maintenant j'ai froid).Et maintenant nous voilà tous grelottant, grignotant gaufres et crêpes si bien méritées après ce long périple. Malheureusement je ne prédis pas le futur, alors j'ai bien peur de devoir vous laissez là, en attente de la vraie star de ce blog...Ce fut un plaisir de relater nos aventures, en espérant être de retour bientôt !La petite (grande) 3ème MinguetLes photos sont ici : Album

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vendredi 6 août 2021

Phantasialand

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CHRONIQUE

jeudi 5 août 2021

Amsterdam - partie 2

Ce 5 août s'achève en Allemagne, près de Cologne. Dernier arrêt avant notre première étape "sensations" de demain et après-demain...Enfin quand je dis "premère étape sensations", je veux dire "première étape PREVUE", puisque vous avez compris que je ne suis pas en manque de sensations pour le moment !Notre journée d'hier a commencé par une activité passionnante : la lessive. Une laverie à l'hôtel et du temps devant nous, c'est bien pratique. Sauf qu'ici ils ne connaissent pas les programmes courts ni les séchages express des motels américains ! 1h10 de lavage et 40 minutes de séchage plus tard, je rapporte un lot de vêtements propres mais encore bien humides... et nos chambres se transforment en camp de manouches où caleçons, culottes et autres chaussettes prennent possession du moinde espace de séchage possible ! Les dames de ménage n'ont sans doute jamais vu ça !Une fois cet aspect logistique traité, nous avons donc profité pleinement des beautés d'Amsterdam. Tout le monde a adoré les magnifiques enfilades de maisons en bord de canaux, tellement typiques qu'on hésite à les prendre en photo tellement ça fait cliché ! Mais quelle tranquillité, quel calme malgré la foule de touristes, et quel plaisir de déambuler à pieds, chacun à son rythme... Bonne petite rigolade dans le "quartier rouge", que nous n'avons arpenté qu'en journée et qui pourtant nous a déjà offert quelques beaux "points de vue". Plus tard dans la journée, quand Paul a fait un bisou à Christophe pour le remercier d'un petit cadeau, j'ai bien cru  qu'ils allaient se faire aborder par un couple de sympathiques messieurs qui les regardaient d'un air appuyé...c'est qu'il faut s'accrocher à son bifteck ici, comme dirait Marielle !En attendant l'heure de notre visite à la Maison d'Anne Frank, nous contemplons les diverses embarcations qui glissent sur les canaux. Il y a de tout, de la barcasse transportant un authentique  néerlandais et ses petits-enfants blonds comme les blés au mini-yacht privé sur lequel des bimbos bien peu vêtues boivent de la bière en compagnie de jeunes mâles déjà bedonnants mais très conscients d'eux-mêmes, du traîne-couillons cher au coeur de mamie et papi au petit bateau familial où des patriarches pleins de bonne volonté promènent leur famille...et là, je me réjouis que notre temps  (et notre budget) soit limité car certainement Christophe aurait voulu nous entraîner là-dedans, et nous aurions été la seule famille à nous faire remarquer en naviguant à contre-sens, ou à nous arrêter tous les 50 mètres pour faire des photos, ou à repêcher nos divers effets tombés à l'eau suite à une agitation imprévue dans l'embarcation...Le Maison d'Anne Frank et son musée (première étape "histoire" de ces vacances) resteront un souvenir très fort. Nous avions regardé un film tiré du Journal d'Anne juste avant de partir, et les décors étaient très fidèles aux lieux que nous avons découverts, ce qui a permis à tout le monde de vraiment s'imaginer la vie vécue par les occcupants de cette annexe durant 2 ans...Un des avantages de la situation sanitaire, c'est que le nombre de visiteurs est très limité par "créneau" d'admission, ce qui donne des visites presques silencieuses, parfaite ambiance pour une certaine dignité recueillie... bref, un très gros coup de coeur que je suis ravie d'avoir vécu en famille...Aujourd'hui, nous avons donc repris la route en direction de l'Allemagne. Rein de prévu au programme, juste nous rapprocher de notre destination sensations de demain. Du coup, en lisant vos commentaires Facebook (pour lesquels je vous remercie infiniment, c'est bon de se sentir lue et soutenue ! Mon plaisir d'écrire se nourrit tellement de la joie de vous lire à mon tour !), nous avons noté 2 propositions .Broeke im Waterland de Sophie, et Giethoorn de Benoît. Petit tour rapide sur Google Maps et nous nous décidonc pour Giethoorn qui ne nous éloigne pas trop de notre trajet initial. Sophie, nous reviendrons ensemble à Broeke  !Et bien, quelle superbe découverte, merci du tuyau Benoït ! Des canaux, de charmantes maisons au toit de chaume, des pistes piétonnes, le tout sous un soleil éclatant ! Un véritable havre de calme avec un air de vacances ! Mais tandis que nous cherchons à nous garer, la jumelle diabolique qui vit dans ma tête prend tout à coup le dessus et je m'entends dire "oh, les bateaux sur les canaux, c'est trop chouette !"... et avant que je n'aie le temps de me reprendre, Christophe bondit sur l'occasion et le programme est décidé : pique-nique sur les canaux, en bateau électrique. Vous n'avez pas oublié ce que j'ai écrit par rapport aux bateaux sur les canaux d'Amsterdam ? Et ben voilà, c'est presqu'exactement ce qui est arrivé. Qui étaient les seuls à déballer un pique-nique de beauf, chips et mayonnaise en tête de file ? Du coup, qui étaient les seuls à être poursuivis par des hordes de canards possédés par le démon de la bouffe, malgré les exhortations lancées par Coline "too much bread, and you're dead !" ( traduction approximative : trop de pain, plus de coin-coin) ? Qui étaient les seuls à faire décoller et réceptionner un drone sous les regards étonnés des autres navigants ? Qui étaient les seuls à se relayer aux commandes de manière plutôt harmonieuse, jusqu'à ce qu'un certain membre féminin à l'allure maternelle bloque toute la navigation en perdant le contrôle de l'embarcation? Qui, conséquemment, étaient les seuls à devoir, par 4 fois, retirer les algues coincées dans l'hélice ??? Et bien oui, évidemment, nous, nous, nous,  nous et encore nous ! Maaaais malgré tout ça, quels furent les seuls à rapporter leur frêle esquif à bon port au millimètre et à la seconde près, arrachant un "perfect !" estomaqué au batave blond et bronzé chargé de nous réceptionner ? Encore nous !On a donc bien gagné une bonne nuit de sommeil, parce que demain, on va encore faire des étincelles !Les photos sont ici : Album et Là

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jeudi 5 août 2021

Giethoorn

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CHRONIQUE

mercredi 4 août 2021

Amsterdam - partie 1

Bonjour à tous ! Oui, je sais, je suis en dessous de tout, Christophe a réussi à mettre ses photos en ligne hier soir, quel homme incroyable ! Mais moi je suis une princesse et une princesse a besoin de repos pour arborer en toutes circonstances un teint de pêche et une mine reposée... Non, en guise de princesse hier soir je me sentais plutôt comme une baleine échouée incapable de me relever de mon lit sur lequel je me suis écroulée fort peu gracieusement dès notre arrivée à l'hôtel... Mais comment en est-on arrivé là, vous demandez-vous avec inquiétude (et si vous ne vous le demandez pas tant pis, je vais répondre quand même !) ???Donc nous avons quitté Bruxelles il y a 2 jours, avec peu de regrets, disons-le... il faudra qu'un amoureux de la ville nous en propose une visite guidée pour nous faire découvrir les merveilles à côté desquelles nous avons dû passer. Mais bon, on a bien rigolé, c'est l'essentiel.Un petit passage par l'Atomium a permis de profiter d'un moment sans pluie, et rien que ça c'était cool ! Et ensuite, embarquement et mise en route direction les Pays-Bas, Amsterdam précisément.Un trajet sans encombre, un petit pique-nique à base de Gouda avant de quitter la Belgique et hop ! Nous voilà donc dans une autre Etrangie, sans nous en rendre compte. Incroyable quand même cette disparition des frontières, cela donne l'impression que nous sommes vraiment citoyens du monde (tout au moins de l'Europe !) et entraîne chez moi une réflexion philosophico-littéraire où Christophe espère me voir trouver la trame d'un roman à succès nous garantissant la liberté financière à tout jamais... mais en fait non.Bref, Amsterdam nous voici... hôtel très sympa avec un parking adapté à notre véhicule hors-gabarit (ouf, une inquiétude de moins), et Yallah ! nous voilà partis en vadrouille pour découvrir les environs (et accessoirement chercher un endroit où dîner, certains d'entre nous étant particulièrement intéressés par cet aspect des vacances). Nous flânons donc dans le parc de Frankendael, une sorte de Central Park où une flopée de spécimens aryens de tous âges pratique le jogging, le freesbee, les activités Montessori avec des enfants tous très blonds et très éveillés, ou encore la glande avec un glamour chic du meilleur effet. Autant dire qu'avec mon coupe-vent Quechua et mon style Chewbaquesque, je ne me fonds pas vraiment dans le décor.Notre décidons de continuer à caresser notre fibre américaine toujours sensible et dénichons un charmant petit restaurant de hamburgers à des prix défiant toute concurrence, où une fois de plus Marion se fait remarquer en demandant de retirer pratiquement tous les ingrédients de son menu...et tandis que nous savourons notre premier repas en terre néerlandaise, la radio diffuse... de la musique française haut de gamme, genre "Ramener la coupe à la maison" et je ne sais quoi d'autre que mes enfants identifient comme du "Jul" (rien à voir avec les différents tontons de chez nous paraît-il), ce qui semble leur causer grande honte... bref, la culture française est partout !Et le lendemain... le lendemain, mesdames et messieurs, chers amis, le lendemain fut...ce qu'il fut. Mais que je ne n'avais pas prévu qu'il serait... en effet, qui dit Amsterdam dit canaux, qui dit canaux dit vélos (et voilà, 2 jours en Belgique et je me rends pour Stromae !), et qui dit vélos en vacances dit tandems ! En effet, nos précédentes expériences avec ces engins nous ont laissé de mémorables souvenirs : les pistes du Golden Gate Park de San Francisco ou de Central Park à New York se souviennent encore de nous !Mais là, allez savoir pourquoi, mon onzième sens certainement, là précisément ce 3 août 2021à Amsterdam, le tandem, je le sens moyen. Un vélo classique, individuel, bien perso, me tente d'avantage...je m'en ouvre à l'Homme qui, avec toute la diplomatie et la finesse d'attention et d'écoute dont il est capable, me répond : "non".Après une telle discussion, nous voilà donc équipés de 3 sublimes véhicules pesant au bas mot 1,5 tonne à vide. Chacun prend sa chacune et nous voilà partis ! Comme la visite du centre ville est prévue pour demain (donc aujourd'hui, à l'heure où je vous écris), Christophe a repéré une balade bucolique jusqu'à De Kat, un champ de moulins qui paraît fort sympathique. Tout le monde est ravi et partant, y compris moi qui ai décidé d'être raccord avec l'univers aujourd'hui, ce qui me permettra peut-être de déguster enfin ma gaufre tant convoitée... Et nous nous élançons donc dans les rues d'Amsterdam. Enfin, nous nous élançons... nous essayons de circuler au milieu du million et demi d'autres cyclistes de toute race, langue, peuple et nation, car en effet le gros de la population mondiale s'est donné rendez-vous sous nos roues.Je me permets, avec la modération qui me caractérise, quelques délicates réflexions, qui me valent rapidement un "Oh ! Tu vas arrêter de râler tout le temps !" de la part de mon compagnon de pédales qui semble prendre un plaisir évident à freiner intempestivement, perdre notre progéniture dans la foule, feinter les feux rouges et frôler la chute à chaque virage...Parce que voilà, pour ceux qui n'ont jamais fait de tandem, il faut savoir que c'est LE véhicule idéal pour les confiants de la vie : il y a celui qui dirige, et l'autre n'a que les pédales, il ne contrôle ni la direction, ni les freins... donc on travaille l'abandon à chaque tour de roues ("profite de la vue, c'est magnifique"). Mais moi, je suis plutôt tendance maniaque du contrôle vous voyez, même si j'ai bien conscience de contrôler rarement quoi que ce soit... donc le tandem, pour moi, c'est contre-nature. Je pense qu'aux US, le décalage horaire devait y être pour quelque chose, ou alors qu'ici, les effluves émanant des Coffee Shops omniprésents, offrant un drôle de café qui se fume plutôt qu'il ne se boit, ont sur moi un effet plus stressant que relaxant...Bref, j'ai essayé tous les partenaires (de tandems, hein ! A quoi pensez-vous ????) et je peux conclure : c'était pas ma meilleure expérience.Certes, il y eut de très beaux moments : prendre le ferry comme on traverse une route, pouf tu montes sans rien payer, pouf tu descends de l'autre côté avec ton vélo (parce qu'il faut quand même dire que si tout le monde roule à vélo, il n'y a que les 6 Minguet en tandems...), flâner au pied des moulins , déguster du fromage délicieux (spéciale dédicace à papi Robert qui nous a initiés aux secrets des dégustations gratuites !), faire décoller le drone, SAVOURER UNE GAUFRE !!!! goûter une boisson énergisante au Cannabis, faire de la tyrolienne....Mais il y eut aussi quelques épisodes moins plaisants, comme traverser une autoroute avec les tandems (bon, ils affirment tous que c'était une nationale mais je vous assure qu'elle avait un air d'autoroute !), se perdre dans une zone industrielle, chercher un resto typique et charmant pour déjeuner et finir dans un fast-food sur un parking (où j'ai quand même cherché à goûter des spécialités comme le Kaassouflé et le Vitaaltje qui se sont avérés... dégueux...), se rendre compte que mes capitons fessiers ne sont finalement pas si rembourrés que ça parce que p*tain au bout de 3h j'ai mal aux fesses sur ce vélo !Au final, 50km parcourus, ressentis 2 500...et donc écroulement hier soir !Ce matin, la position assise n'est toujours pas la plus confortable mais le courage est revenu... il faut à présent réenfourcher les bêtes pour repartir à l'assaut du centre-ville... hauts les coeurs (et les fesses !)Les photos sont ici : Album

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mardi 3 août 2021

Amsterdam

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dimanche 1 août 2021

Bruxelles

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CHRONIQUE

dimanche 1 août 2021

Bruxelles

Petite précision relative à ma chronique d'hier, spécialement adressée à Papounet Marc J. Minguet et mamie Suzanne : Rey, Finn, Poe, BB8, Chewbacca et Han Solo, ainsi que le Faucon Millenium, font référence à Star Wars, une obscure petite production cinématographique au succès relatif ..Notre premier week-end de vacances s'achève....comme vous l'avez compris, nous étions donc en Etrangie, à Bruxelles. Fuyant notre douce France et son virus Delta galopant, nous avions pris la route avec nos pass sanitaires européens flambants neufs, prêts à montrer patte blanche à qui nous le demanderait. Or, il n'en fut rien... pause déjeuner dans un restaurant d'autoroute : aucun contrôle. Entrée en Belgique : rien. Arrivée à l'hôtel : toujours rien. Restau hier soir, ce midi, ce soir : rien de rien... va comprendre, Charles...Bon, donc hier on trouve notre petit hôtel et notre chambre "dortoir" avec nos 6 lits... un petit air de colo ! A peine les vessies vidées, nous partons pedibus à la découverte de cette ville que Bénabar appelle un joyau. Passant par des rues...heu...pittoresques n'étant pas sans nous rappeler le boulevard Barbès, nous arrivons au Palais de Justice d'où nous pouvons contempler la ville et les échafaudages, car le bâtiment est en travaux, dommage. Et là, sur cette belle esplanade, nous rencontrons celle qui sera notre compagne tout au long de notre virée bruxelloise : la pluie. Cette amie qui nous veut du bien a du mal à nous lâcher, même si nous réussissons à la semer de temps en temps !Nos pas mouillés nous conduisent ensuite, via le Musées des Beaux Arts et le Musée Magritte, vers le parc de Bruxelles (un prix spécial à celui ou celle qui a baptisé ce lieu, quelle imagination !) devant lequel le palais Royal se dresse, malheureusement inaccessible au public. En contemplant cette magnifique bâtisse et en cherchant désespérément à réussir un cliché correct, je prends une grande décision : je renonce aux belles photos, Christophe fait ça tellement mieux que moi, du coup moi je me lance dans les photos bizarres ou insolites, juste histoire d'illuster un peu mes chroniques... vous êtes avertis !Nous poursuivons ensuite vers une géocache (incontournable !) et pour une fois je suis la première à découvrir l'objet convoité ! Les garçons décident d'essayer des trottinettes électriques histoire de s'amuser un peu et de balader leurs soeurs, en direction du restau repéré par Christophe où nous nous régalons de spécialités locales, moules frites et autres carbonade...Ce matin, nous repartons tels des furtifs pour éviter d'emmener la pluie avec nous (il faut dire qu'hier elle ne nous a lâchés qu'à la porte de l'hôtel !!). Une bonne grosse balade dans Bruxelles encore endomie pour découvrir les 3 "Pis", le Manneken que tout le monde connaît, mais aussi le Zinneke et la Jeanneke, ses 2 autres compagnons cachés dans la ville. La tentation est plus que grande de me jeter sur toutes les gaufres que je trouve, mais mon niveau de stress n'est pas suffisamment élevé pour me servir d'alibi (d'autant qu'avant de quitter Combs, Christophe s'est rendu compte que ses shorts ne lui allaient plus tant il a maigri... du coup j'ai des scrupules à m'empiffrer !!!). Nous craquons quand même pour un cornet de frites tellement typique que nous dégustons à 6 avant d'écumer les rues du centre-ville à la recherche d'un restau...Gaufres, frites, moules, carbonade, bière évidemment, toute la Belgique fait de l'oeil à nos estomacs. Nous tournons, cherchons, hésitons et finalement, je déniche le Graal, la perle rare, LE restau typique : un barbecue Coréen. Je vous laisse imaginer la réaction d'une des membres de la famille ! Je suis tellement contente de lui faire plaisir ! Mais la Belgique, elle, est grave vexée et entend bien me faire payer ce choix qu'elle vit comme une trahison... et décide d'incarner sa vengeance dans celui qui est mon point le plus faible, ma chère et tendre moitié... qui commande, innocemment... des poulpes. Et qui s'éclate à les tripoter, à les voir se contorsionner sur le barbecue, à les avaler d'un coup, à faire ressortir leurs tentacules... autant dire que très vite, moi, je n'ai plus faim...impossible même d'être tentée par une gaufre en dessert sur la Grand Place où la pluie nous a rejoints...Ayant repris du poil de la bête en fin de journée, je compte bien savourer cette gaufre après le dîner. Mais.... l'esprit vengeur de la Belgique n'a toujours pas quitté le corps de mon cher homme, qui décide qu'en réalité je ne veux pas une gaufre mais... une trottinette électrique ! Mais que what ??? Alors que mon taux de glucose s'effondre tandis que celui de mon stress explose, je me retrouve à mon corps défendant sur cet engin diabolique, piloté par un Christophe hilare (je pense que l'esprit de la Belgique avait un peu forcé sur la bière), ballottée comme une grosse gaufre essayant de retenir sa chantilly, soumise aux quolibets des passants et condamnée à mourir étouffée par la honte... du coup, pour abréger mon supplice, je me suis pliée aux exigences de monsieur, ne vous fiez donc pas aux clichés trompeurs qu'il postera sur lesquels j'apparais souriante et détendue, CELA N'ETAIT QUE MISE EN SCENE pour avoir le droit de courir me refugier sur mon lit et pleurer à chaudes larmes sur ma gaufre perdue à jamais... ou au moins, perdue jusqu'à demain !Les photos sont ici : Album