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CHRONIQUE

lundi 25 août 2025

On termine avec Niagara

Il est 23h50, la nuit est tombée depuis longtemps sur Toronto, et le jour s'apprête à se lever en France... nous lui courons après, installés dans notre avion de retour, le coeur et les yeux emplis des souvenirs de ce beau voyage. Christophe dort déjà, du moins il essaie, les enfants déploient chacun leur stratégie pour survivre au vol, et moi je mobilise les cellules qu'il me reste pour rédiger cette ultime chronique.Après vous avoir quittés, nous avons pris la direction des Etats-Unis, histoire de faire un bain d'américanisme. Si vous êtes déjà venus au pays de l'oncle Sam, vous savez à quel point ils sont intransigeants avec les contrôles de sécurité. Si la baleine de ton soutien-gorge est en métal, hop, rendez-vous avec le FBI. Si tu as oublié ta paire de ciseaux à ongles dans ton bagage cabine, c'est Guantanamo direct. Nous nous attendions donc à quelques formalités, notamment au contrôle de nos valises entassées à la manouche dans la voiture.Alors, comment vous dire, la frontière canado-américaine, si vous la franchissez à Richford, c'est  une expérience étonnante... déjà, la frontière est au milieu du fleuve, donc au milieu d'un pont, et indiquée par une toute petite pancarte riquiquite. Pour sortir du Canada, zéro contrôle, néant, nous n'avons même pas vu âme qui vive. Genre tu veux partir, casse-toi. Donc on est partis.On s'arrête sur le pont pour faire une p'tite photo vite fait, et on avance vers le poste de contrôle américain, à l'instar de tous les autres véhicules au nombre de... zéro. On est tous seuls. Juste avant d'arriver, une jolie pancarte indique que le poste...ferme à 16 heures. Heureusement pour nous, il est 15h30, mais on se demande ce qui ce serait passé si on était arrivés une heure plus tard ?? Coincés au Canada pour cause de venue tardive ??Bon bref, on est dans les temps donc on avance. Un brave américain pur jus nous interpelle en anglais évidemment, alors qu'on est quand même à quelques kilomètres du Québec francophone. Il a un air sérieux et nous demande ce que nous faisions sur le pont... zut, peut-être que les photos sont interdites, et qu'il va nous confisquer nos appareils photos, nos téléphones, le drone (oh non pas encore !). En fait pas du tout, il a juste l'air surpris de notre réponse... peut-être que jamais personne n'a pris cette pancarte en photo ? Ou peut-être qu'il pensait qu'on jetait des kilos de drogue dans le fleuve et qu'on allait tout lui avouer comme ça ? En tous cas il ne cherche pas plus loin, il demande nos passeports, d'où on vient, où l'on va, blabla... et si nos ESTAS (le document nécessaire à l'entrée aux Etats-Unis) sont à jour. Un peu mon neveu, on a vérifié, on les a fait l'an dernier et ils sont valables plusieurs années. Sauf que visiblement, il y a bien une trace de la présence des filles sur le territoire l'an dernier, mais pas des autres. Allons bon, nous voilà bien, les filles ont donc fait un aller-retour sans nous prévenir ?? Je vous jure, faites des gosses !Remisant la résolution de ce mystère à plus tard, nous attendons de savoir la suite des événements; bon, Big Brother ne nous trouve pas, mais nos ESTAS sont valides, on en est sûrs. J'imagine une scène déchirante au milieu du pont, les filles arrachées à mes bras tremblants, et jetées sur les routes telles des immigrantes à la recherche d'un monde meilleur, tandis que les gars, Christophe et moi sommes condamnés à errer au Québec en attendant d'avoir l'autorisation de les rejoindre...Heureusement ça ne se passe pas comme ça, Big Brother finit par nous retrouver ouf. Mais comme ça l'a fatigué de devoir chercher partout, il nous demande de nous acquitter de la modique somme de 6$ par personne, soi-disant pour avoir le droit de mettre un pied aux US. Mais quoi, la terre est sacrée ici ou quoi ?Bon, l'officier est quand même armé, alors Christophe dégaine sa carte bleue sans trop rechigner. Mais, que nenni, GI Joe nous demande de nous garer, de tous descendre et de rejoindre son collègue dans le petit bureau tout proche.... oh, j'aime pas ça, j'aime pas ça, on connaît tous des gens qui sont partis un jour avec un officier des douanes et ne sont jamais revenus... enfin moi j'en connais pas vraiment, mais ils le disent sur BFM alors sûrement c'est vrai. Enfin, je regarde pas BFM mais ça paraît probable qu'ils en parlent.De toutes façons, on n'a pas le choix, alors on y va. Histoire de faire sérieux, Christophe oublie de fermer les fenêtres de la voiture, du coup dès qu'on s'éloigne cette couillonne se met à brailler comme si elle appelait au secours, du coup l'officier nous regarde d'un oeil soupçonneux, je suis sûre qu'il pense qu'on a caché un clandestin dans une des valises (qu'il n'a absolument pas contrôlées d'ailleurs).On arrive à faire taire l'engin, on rentre à la queue leu leu dans le minuscule bureau, où un nouvel officier d'un âge bien certain épluche nos passeports avec attention. Il s'adresse à nous dans un mélange d'anglais et de mauvais français, c'est incompréhensible, j'espère qu'on n'est pas en train de reconnaître des tas de crimes dont il nous accuserait. Finalement, il nous prend tous en photo (il en profite même pour faire une blague sur ma "petite" taille, à laquelle je rigole poliment parce que je ne veux pas le contrarier), vérifie les empreintes de tout le monde sauf des filles qui décidément peuvent se lancer dans le grand banditisme international, et nous souhaite la bienvenue aux pays des libertés, sous le regard de Donald qui, franchement, a l'air d'un crétin sur la photo officielle accrochée au mur. Ces quelques jours aux Etats-Unis nous permettent de découvrir un peu plus la vie "normale" de l'Amérique profonde. Tout ressemble beaucoup au Canada, mais en moins "propre", les disparités sociales sont plus accentuées. Grâce à la générosité de mamie Christiane, nous nous sommes offert une sortie inoubliable en rafting. Première fois pour la tribu entière, c'était super, même si la tempête Erin, qui passait à ce moment-là au large de la côte est, a entraîné avec elle une bonne dizaine de degrés et semé quelques gros nuages... mais les sports d'eau vive, c'est vite réchauffant ! Après avoir fait connaissance avec notre guide Stu, et entamé une loongue et passionnante discussion politico-sociale, nous voilà partis toutes rames dehors à l'assaut des rapides, que nous avons domptés sans coup férir ou presque. Je reconnais que je suis le maillon faible de la famille, même ma petite Youne avec ses 40kg tous mouillés est plus vaillante que moi, mais j'ai quand même ma petite utilité, notamment lors de la bataille d'eau dans laquelle nous affrontons... des moines bouddhistes. Je pense qu'ils sont non-violents de base, mais là ils s'en sont donnés à coeur joie, et nous leur avons rendu la monnaie de leur pièce ! On est trempés mais victorieux, du coup on se jette à l'eau pour se réchauffer, car il y fait meilleur que dans le raft ! Et les moines barbotent à côté de nous, c'est trop marrant... Louis les observe et me dit "qui eût cru qu'un jour maman se battrait contre des moines ?"Après cette excellente activité, on poursuit notre trajet vers l'ouest pour rejoindre Toronto; la fatigue se fait sentir pour tout le monde, mais n'entame pas le moral des troupes. Un soir, dans un des hôtels, après une bonne partie de jeux, Coline et Paul s'amusent dans le couloir à faire une "vidéo d'horreur"... manque de chance pour eux, le gérant les voit à la caméra et vient leur passer un savon, leur disant qu"'il est l'heure de dormir", et allant même jusqu'à leur téléphoner dans leur chambre pour s'assurer qu'ils y sont ! Bien fait pour vous, garnements ! Autant vous dire que le lendemain au petit déj ils n'étaient pas fiers et faisaient profil bas !Enfin, nous sommes arrivés à la dernière étape de notre road-trip : les chutes du Niagara. On était déjà venus il y a 3 ans, mais on ne s'en lasse pas. Côté américain, puis canadien (après avoir repassé la douane et repayé des frais d'entrée !), nous les avons mitraillées sous tous les angles. Mais cette année, nous avons aussi pris le temps de découvrir la ville de Niagara côté canadien, notamment Clifton Street, une rue très animée qui ressemble à las Vegas, avec une sorte de grande fête foraine et des tas de restaus, magasins de souvenirs etc...l'Amérique, vraiment !Une nouvelle photo de famille en costumes trônera bientôt dans notre entrée; après les cow-boys, les soldats Nordistes, les Coréens en tenues traditionnelles et les gangsters des années 20, c'est en pirates que nous avons été immortalisés cette année... le temps passe, mais certaines bonnes choses demeurent !Il y a 3 ans, nous étions allés à pied au plus près des chutes, cette année c'est en bateau que nous les avons approchées... par chance, nous étions tout devant et le spectacle était vraiment extraordinaire. De très seyants ponchos rouges nous sont remis (ceux qui embarquent côté américain sont en bleu), preuve que la balade doit être rafraichissante; Louis, toujours plus malin que les autres, estime qu'il fait trop chaud et ne l'enfile pas... il redescendra du bateau douché de la tête aux pieds, et son tee-shirt est à tordre !Enfin, le feu d'artifice sur les chutes clôture en beauté ce très beau voyage, que je vous remercie d'avoir partagé avec nous... il faudra bien la dernière péripétie à l'aéroport où Christophe frôle la catastrophe diplomatique en oubliant de retirer de son sac son couteau corse, souvenir de nos lointaines vacances en 2011... impossible de faire fléchir le douanier, le couteau restera à Toronto et, qui sait ?, peut-être retrouvera-t-il le drone disparu ?Très bonne reprise à tous, bonne rentrée à tous ceux qui rejoignent l'école, du côté des élèves comme des professeurs... et n'hésitez pas à aller ici : https://suno.com/s/PTu9jUbPFzPwPch écouter l'hymne de nos vacances, "Dans la nuit", composé par l'IA sur une idée de Louis..

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ALBUM

samedi 23 août 2025

Niagara

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ALBUM

vendredi 22 août 2025

Vers Niagara Falls

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ALBUM

jeudi 21 août 2025

Vers Geneva

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CHRONIQUE

mercredi 20 août 2025

On arrive à Québec

Bonjour à tous ! Le temps passe, les kilomètres s'accumulent, les souvenirs aussi, et l'échéance de la fin (des vacances) approche à petits pas...Nous poursuivons ces vacances tranquilles dans ce beau pays pour lequel je dois dire que j'ai un vrai coup de coeur... même si bien sûr, ici et là, quelques anecdotes, que Christophe bien sûr minimise ou passe sous silence, viennent pimenter le calme auquel j'aspire. Par exemple, lors d'une de nos bucoliques explorations en voiture dans une de ces villes inconnues au charme naturel, nous voilà tout d'un coup tirés de notre rêverie par.... un coup de klaxon. Puis, deux, puis trois... enfin, on ne comprend pas bien pourquoi cette autochtone sur notre droite semble décidée à se la jouer à la française en faisant un usage intempestif de son avertisseur sonore... quelque chose en moi me dit qu'il doit y avoir une raison, mais Christophe bien sûr ne s'en préoccupe pas du tout, persuadé comme il l'est toujours que nous évoluons dans une bulle ouatée que les adressions du monde ne peuvent atteindre...Bref, on continue sur notre lancée, et voilà que tout d'un coup arrive en face de nous un véhicule d'un aspect banal mais certainement sorti tout droit de l'enfer... parce que quand je dis en face, c'est EN FACE, c'est-à-dire face à nous sur la même voie (vous visualisez ? Sinon c'est dommage pour vous). Et lui aussi, ce québécois du démon, il klaxonne ! De manière répétée et prolongée, genre le train qui passe au passage à niveau, mais avec l'accent québécois, ce qui explique le temps qu'il nous a fallu pour comprendre qu'on était DANS UNE RUE A SENS UNIQUE ! Et oui, Christophe, trop occupé à s'extasier devant les gouttières, les pelouses, les boîtes aux lettres, n'a pas vu le panneau, et cela fait donc quelques minutes que nous roulons tranquillement de manère totalement interdite. Et c'est là qu'on voit que le québécois est vaiment sympa, puisque, à part les klaxons, personne n'a ouvertement manifesté son hostilité avec des noms d'oiseaux ou des gestes délicats comme nous en sommes coutumiers en France. Donc hop ! un petit demi-tour vite fait et nous revoilà dans le sens de la marche, où chacun peut apprécier d'être vivant et s'extasier sur les gouttières, les pelouses et les boîtes aux lettres...Vous avez tous savouré les posts de Christophe, donc vous avez vu à travers ses yeux toutes les belles choses que nous avons découvertes ici, inutile que je reprenne tout en détails. On a vu des cascades, et des cascades, et des cascades, avec des marches à monter, à descendre, du soleil écrasant, mais surtout des vues incroyables, des atmosphères inspirantes et des visiteurs émerveillés... au milieu de tout ça, des haltes dans des hôtels plus ou moins mémorables, personnellement j'ai eu un coup de coeur pour notre "auberge" aux Eboulements : ambiance XIXème siècle garanti, ne me manquait que la tenue adéquate et les chevaux tirant le chariot pour m'y croire vraiment...Bien sûr, on n'a pas vu que des chutes, nous avons aussi taquiné la baleine à Tadoussac. Ceux qui me connaissent bien savent que les créatures marines ne sont pas mes préférées, mais les humains l'étant, surtout les miens, je me suis accrochée à leur enthousiasme, et ça valait le coup... la jeune génération a pu piloter un peu le bateau pour se créer de nouvelles sensations, pendant que Christophe mitraillait à tout va. De mon côté, je scrutais les abords du bateau car il fallait bien que quelqu'un puisse réagir rapidement si un danger venait par le fond, menaçant de renverser notre finalement frêle embarcation... même si notre capitaine nous a assuré que cela n'arrivait jamais, on n'est jamais trop prudent. Il suffit qu'un de ces cétacés décide de jouer les divas et hop, on boit tous la tasse ! Moi au moins, je serai préparée et je pourrai... couler avec élégance. Voilà.Donc après ces grands bols de nature sauvage, nous avons pris une petite collation de "citadinisme" à Québec. La tête encore dans les tourbillons des cascades et les embruns du Saint-Laurent, dure est la chute à l'arrivée dans notre hôtel qui semble... en construction ? En réfection ? En tous cas, le sol du hall d'accueil est en béton brut un peu cra-cra, la réceptionniste doit avoir une retenue sur salaire chaque fois qu'elle prononce un mot, et l'installation électrique des chambres doit avoir été réalisée par un mal-voyant borgne parce qu'on n'y voit goutte... en même temps, on a à peine le temps d'en "profiter", car c'est le 15 août et qu'une messe nous attend. Dès le début, nous sommes invités à "discuter avec notre voisin" sur quelque chose que Marie a accompli dans nos vies; j'éclate de rire intérieurement car je sais à quel point cela horripile certains et je jette un regad à Louis qui, à côté de moi, commence déjà à transpirer à l'idée de devoir s'acquitter de cette tâche. La personne devant nous, qui se trouve être un moine, se retourne et engage la conversation. J'ouvre la bouche pour socialiser mais voilà-t-y pas que mon fils me devance et tape la discute avec ce brave homme... 2mn après ils sont grands potes et je reste bouche bée. Les miracles existent. Une procession est organisée à la fin, on nous remet des cierges, c'est très beau, et il n'y aurait rien eu à ajouter si Louis (encore lui !), sans doute illuminé par la grâce de sa rencontre, n'avait pas essayé de se faire remarquer en laissant le support de son cierge prendre feu, sous le regard éberlué des gamins de 4 ans qui nous entouraient avec leurs cierges intacts...Nous survivons à la nuit à l'hôtel, certains font un plongeon dans la piscine puis nous nous mettons en route pour Québec, sous un beau soleil et une température plus supportable que les jours précédents... belle balade, on flâne, on goûte à la spécialité locale des queues de castor, on achète des souvenirs, on fait des photos, on admire le Vieux-Québec grâce à une chasse au trésor audio-guidée et on s'arrête... devant le Château Frontenac. Vous voyez ce que c'est bien sûr... le plus bel hôtel de Québec, dans un ancien château, trop la classe à Dallas... tandis que j'admire la façade, je surprends un conciliabule entre Christophe et les enfants, et là, je comprends : ces cahottiers ont prévu qu'on dorme là cette nuit ! Comme je l'avais proposé avant que le banquier s'y oppose ! Peut-être qu'on aura la suite Céline Dion, ou peut-être la suite Churchill pour faire le lien avec le début de nos vacances anglaises, oh oui, tout se tient ! Ca va être super, quel cadeau incroyable pour mes 50 ans  ! Il va falloir que je réussisse à convaincre Christophe de ne pas descendre au petit-déj en tongs parce que dans ce genre d'établissement ça ne se fait pas mais au pire je jetterai ses tongs dans la poubelle pendant la nuit et voilà, mais oh la la ça va être trop bien, j'ai tellement hâte ! Lorsqu'ils m'appellent, je me retourne au ralenti, comme dans les films, avec toute la grâce qui me caractérise, et je me prépare à les voir me tendre la confirmation de réservation... ils se mettent alors à parler tous en même temps, Christophe veut filmer plus loin, Paul cherche des toilettes, Louis a repéré une boutique de cartes Pokémon, Coline va commencer une conversation avec Mathieu et Marion chante "Ah la belle vie" puisqu'en ce moment elle est fan de la comédie musicale Molière... Je comprends alors que je me suis peut-être un peu emballée, c'est pas grave, je reviendrai quand je fêterai mes 100 ans...Nous rentrons bien tard, bien chargés et bien fatigués, et je me réjouis, malgré tout, de retrouver notre hôtel glauque qui propose quand même une douche chaude et un bon lit... Les enfants partent devant, moi je joue les bonnes épouses en restant aux côtés de mon seigneur et maître qui doit sortir tout son bord...., pardon tout son matériel photographique. En nous drigeant vers l'entrée, nous apercevons Paul et nos filles arrêtés sur le côté de l'hôtel, avec une drôle de tête; ils nous désignent un truc au sol, qui ressemble à un vieux tee-shirt de SDF, ou à un morceau du pull tricoté par Thérèse dans le Père Noël est une ordure. J'observe l'objet de près et... il s'avère que c'est un tee-shirt de Christophe. Très reconnaissable, avec un trou caractéristique, mais "il faut pas le jeter parce que c'est un souvenir du Bubba Gump". La question est : comment est-il arrivé là ce tee-shirt ??? Tout le monde pâlit un peu (sauf Marion qui  devient transparente si elle perd de la couleur) en réalisant ce qui a dû se passer : notre chambre a certainement été visitée pendant notre absence, nos biens de valeur dérobés et les objets jugés inintéressants (comme ce tee-shirt, désolé Christophe) dispersés aux 4 vents. Etonnamment, un sursaut d'énergie me submerge et je prends la tête de l'expédition familiale en direction des chambres (avec le tee-shirt en main, s'il ne nous reste que ça on sera bien contents de pouvoir découper des mouchoirs dedans). Louis est déjà dans le couloir, il a vérifié leur chambre, RAS là-bas, donc il patrouille devant la nôtre tel Sherlock Holmes à la recherche d'indices. Ni une, ni deux, j'ouvre la porte et découvre el désastre : les tongs de Christophe trônent au milieu de la pièce, bien en vue, spectacle difficilement soutenable. Mais à part ça, madame la Marquise, tout va très bien, tout est là... mystère, mystère... dont l'explication réside peut-être dans le fait que Christophe, je l'ai dit, transporte perpétuellement un amoncellement de matériel dans son sac, ses poches, ses mains etc... et qu'au final ça ne m'étonnerait pas que ce matin il ait embarqué son tee-shirt sans s'en rendre compte, coincé entre la caméra et l'appareil photo, et que ledit vêtement, voyant là une opportunité de retourner à la vie sauvage, lui ait volontairement glissé des mains dès les portes de l'hôtel franchies...Malheureusement, son aventure aura été de courte durée, prochaine destination garantie pour lui : la machine à laver...Ainsi prendra fin cette première partie de périple nord-américain. Je suis à la bourre sur l'emploi du temps, mais promis, j'écrirai encore au moins une chronique avant la fin, il y a déjà de la matière ! Merci de me lire !

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mercredi 20 août 2025

vers Glens Falls

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mardi 19 août 2025

Vers St Albans

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lundi 18 août 2025

Vers Sherbrooke

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dimanche 17 août 2025

Québec

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samedi 16 août 2025

Vers Québec