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ALBUM

mardi 6 août 2024

Bryce Canyon

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lundi 5 août 2024

Go to Bryce Canyon

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dimanche 4 août 2024

Las Vegas

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CHRONIQUE

samedi 3 août 2024

Los Angeles - partie 2

Le temps passe, chez vous les médailles s'accumulent, chez nous ce sont les kilomètres qui défilent...Notre dernière journée à Los Angeles a été bien remplie; la visite du campus de UCLA m'a plongé de nouveau dans mes réflexions existentielles et angoisses maternelles : ces jeunes qui ont la chance de faire des études dans ce genre d'endroit, qui ressemble plus à un décor de cinéma qu'à nos universités françaises, sont-ils mieux armés dans la vie, plus heureux, plus épanouis, que mes enfants qui ont foulé la dalle de l'université de Créteil et affrontent quotidiennement les joies du RER D ? Comment savoir....Je rumine, je rumine, la journée passe dans le calme, et le lendemain, c'est le départ, tranquille, dans les temps et sans panique... direction : Las Vegas !Enfin, Las Vegas c'est le but ultime de cette étape... avant, il y a plusieurs petites haltes prévues par  notre GO maison, et la première est à Barstow. Barstow, c'est une ville connue pour... rien. C'est une halte entre LA et Las Vegas, c'est tout. Pour nous, c'est le souvenir d'une étape en 2017, avec 2 événements majeurs :1. C'est là que j'avais rédigé ma première "chronique de voyage", dans l'émerveillement de cette première aventure extraordinaire2. C'est là que nous avions utilisé une laundry (laverie automatique) pour la première fois, tandis que les enfants s'ébattaient dans la petite piscine de l'hôtel. Pour ne pas les abandonner trop longtemps, nous avions surveillé le lavage puis chargé le sèche-linge, avant de retrourner à l'hôtel récupérer progéniture et valises, pour filer vers la suite de notre périple... en oubliant le linge dans le sèche-linge ! Le demi-tour sur les chapeaux de roue pour récupérer nos costumes Armani et nos robes Chanel reste mémorable...Donc si cette année on fait halte à Barstow c'est pour participer au nouveau jeu de Christophe : reproduire des clichés de 2017. Donc retour à notre hôtel de l'époque et photo dans la salle du petit-déjeuner où on ne sert plus de petit déjeuner, donc on n'a pas l'air bien malin mais là encore, on a l'habitude...Emballez, c'est pesé, nous voilà repartis vers une nouvelle destination : le Bagdad Café. Pour cette dernière, je me dois de faire une remarque personnalisée pour Karim : je t'adore "mon poulet", mais je te jure que mettre Christophe sur ce coup-là, ça n'a pas été le meilleur service que tu as rendu à notre famille. Parce qu'avant que tu nous en parles, nous ne connaissions le film "Bagdad Café" que de nom, et ne nous en portions pas plus mal. Mais depuis que tu l'as fait découvrir à Enthousiasme-man, IL Y A 7 ANS, il en parle comme d'un chef-d'oeuvre du 7ème art et s'est pris d'amour pour ce film... Bon, en 2017, on est venus, on a vu, pourquoi pas. Il était content avec ses 4638 clichés, et je crois que les enfants n'étaient même pas sortis de la voiture... mais depuis !! On se fade la BO régulièrement ("IIIIIIIIIIIIIIIII am caaaaaaaaaaaaling youuuuuuuuuuuuu"), et le film aussi (ben oui parce que les enfants ne l'avaient pas vu !). Moi, je dois le dire, j'accroche pas avec ce film : c'est lent, il fait chaud, il n'y a pas de héros super beau et ténébreux, ça ne se passe pas au XIXème siècle, bref, c'est pas pour moi... la dernière fois qu'on l'a "regardé", j'ai préféré m'arracher les cils un à un, c'était plus amusant....Mais donc cette année, re-détour inévitable... et attention, avec la totale : par la route 66 et pas pas la Highway plus rapide, "parce que sinon on va rater tout ce qu'il y a à voir sur la route". C'est-à-dire : rien. Des touffes d'herbe cramées, des maisons pré-fabriquées délabrées (et en vente !), une route qui se dandine sous 46 degrés !! Et, pour couronner le tout, la musique à fond dans la voiture.... mon Dieu, je vous l'offre ! Et quand on arrive sur place : c'est fermé !!! Juste aujourd'hui ! Ben, ça, c'est vraiment pas de bol alors ! On traîne 2 minutes, on écrit nos noms sur le panneau souvenir, on perd 6 litres de sueur, Christophe est désemparé, moi je suis fataliste : "allez, c'est pas grave, c'est un signe, tu vois, en plus on l'avait déjà vu" (qu'il tombe en ruine ce café et qu'on n'en parle plus !)...Je fais une petite danse de la joie intérieure, et du coup paf !le bon Dieu me punit, car une voiture toute pourrie arrive en soulevant un nuage de poussière, comme dans Mad Max. Dedans, il y a 3 mecs bizarres, dont un vieux torse poil qui n'est pas vraiment plaisir des yeux... je suggère que nous filions illico discreto, mais comme d'habitude je suis la seule à flairer le danger donc personne ne bouge (de toutes façons, les enfants sont collés au sol par la chaleur). Et là, je vous le donne en mille : la porte du café s'ouvre ! Les 3 specimens sus-mentionnés sont les "propriétaires" du truc ! Et ils nous font rentrer, à mon corps défendant et pour le plus grand bonheur de Christophe  qui se permet, lui, une danse de la joie bien visible.Bon, avantage : il fait frais à l'intérieur; grand seigneur, Christphe nous offre une boisson fraîche que je regarde avec suspicion car elle semble dater du tournage du film (1987), mais bon, s'il faut mourir dans ce coin perdu dépecée par des humains en décomposition, autant être déjà décédée par empoisonnement...Christophe évidemment fait un live (son nouveau grand plaisir), moi j'active le départ, et comme il n'est pas pressé je prends les choses et le volant en main et je m'amuse à faire des dérapages (in)contrôlés sur le parking. Paul prend le relais et fait des pointes de vitesse sur la route déserte, au moins on passe le temps. Le vrombissement du moteur finit par faire réagir Christophe qui se décide enfin à reprendre la route, non sans avoir fait un nouvel arrêt photo et s'être brûlé au 6ème degré en s'allongeant sur l'asphalte en fusion... son inconscience m'impressionnera toujours...La route nous emmène jusqu'à Las Vegas, il fait de plus en plus chaud... nous retrouvons notre hôtel de 2017 et sa piscine  si appréciée, puis le strip, les casinos, la chaleure écrasante même à 23 heures, les mamies accro aux machines à sous, les néons omniprésents, les beaux jeunes gens musclés et peu vêtus qui te proposent de faire une photo avec eux pour 20$... bref, c'est Vegas, baby !

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ALBUM

samedi 3 août 2024

Go to Las Vegas

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vendredi 2 août 2024

Hollywood

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jeudi 1 août 2024

Wargames Day !

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CHRONIQUE

mercredi 31 juillet 2024

Los Angeles - partie 1

1er août... suite de la rédaction de nos vacances "ordinaires"...Arrrivés à l'aéroport, nous sommes allés récupérer notre voiture de location. Comme 99,9% des voyageurs, nous aurions pu 'utiliser les services d'un loueur à proximité de l'aéroport... mais puisque nous sommes nous, nous avons finalment opté pour une autre agence, dans un quartier paumé, parce qu'elle proposait la voiture de rêve de l'homme à un tarif défiant toute concurrence. Nous voilà donc à la recherche d'un Uber pour emporter nos quelques 370kg de chaire humaine et 120kg de bagages vers notre Minguetmobile provisoire.... et bien croyez-moi, le gigantisme et la démesure américains ne s'appliquent pas partout ! Le 1er véhicule réservé est arrivé, le chauffeur a changé de couleur en nous voyant ( je pense que ma tête après tout ce temps de transport devait y être pour quelque chose, même si mes charmants enfants m'assurent que non et que je faisais de mon mieux pour avoir l'air humaine), il a baissé sa vitre, dit "No, thanks" et est reparti sur les chapeaux de roue... malotru, va. Bon, on retente notre chance avec Lift cette fois-ci, et on demande un véhicule XL.... qu'on attend tels des apatrides errants, en plein soleil et en plein jet-lag... mais quand il arrive, quel soulagement ! 1. Le chauffeur sourit (et il a toutes ses dents)2. Il se gare, descend de sa voiture, nous dit "Hi !" (ou peut-être Aïe en me voyant, je ne sais pas, les enfants me disent que non mais je commence à douter de leur sincérité...)3. Il ouvre le coffre, nous aide à charger nos bagages et nous laisse nous installer... ça sent bon.Et roule ma poule, nous voilà partis... je suis hypnotisée par le petit fanion soudanais qui se balance à son rétroviseur, et je me promets que si un jour je vais au Soudan je passerai apporter une galette et un pot de beurre à la famille de ce brave homme.Pas le temps de planifier ce voyage exotique, nous voilà à l'agence. Nous apercevons "notre" voiture dans le tout-petit parking, c'est déjà rassurant. Mais.... nous ignorions que les employés étaient des fans de la culture française, enfin de la culture à la Poste et à la CAF... il y a 2 peronnes avant nous, et je pense qu'elles ne sont pas venues louer une voiture mais plutôt rédiger leur testament... l'employé leur pose 1 milliard de questions, on ne comprend rien mais à mon avis il y a leur taille, leur poids, leur QI, le numéro de sécurité sociale de leurs parents et grands-parents, la liste de tous les Etats du pays et des départements français (DOM et TOM compris !) avec préfectures et chefs-lieux de cantons, et sans doute le Patriot Act en entier et le discours de Guy Geoffroy aux voeux du maire dans son intégralité....Bref, le temps passe, il fait chaud (euphémisme), les clients s'accumulent derrière nous et regardent d'un air horrifié notre amoncellement de bagages et d'enfants, leurs yeux s'écarquillant lorsqu'ils comprennent que la mère de cette progéniture est la créature d'origine mal définie qui tient le mur pour ne pas s'effondrer... mais tout vient à point à qui sait attendre, et ENFIN, nous nous élançons sur la route à bord de notre joli Ford Expedition tout propre... Notre programme prévoyant de rester quelques jours dans la cité des anges, nous avons opté pour la formule de location de maison plutôt que l'hôtel. Notre premier hébergement est une jolie maison avec un porche bien typique, des boîtes de munitions vides en déco et un rideau de douche orné de passages des psaumes et de l'évangile qu'on ne trouve que dans ce pays !Christophe vous a déjà tout raconté, les premières courses au Wallmart (où nous achetons quelques spécialités pleines de trucs chimiques, mais aussi des produits de luxe comme des bananes, des pêches et du raisin), le dîner dans le plus vieux McDo encore debout, son réveil à 4h30 du matin pour faire un live tandis que le reste de la famille lit ou dort... début de vacances normal, quoi..La journée se déroule ensuite au gré des lieux que nous voulons explorer ou revoir, Christophe vous les a montrés mieux que moi... la culture Disney est omniprésente chez nous, et les enfants rêvent devant les studios ou le bâtiment des Imagineers... se disant que peut-être qu'un jour ils y travailleront...Coline a repéré un pont qui n'a rien de particulier, si ce n'est avoir été un jour foulé par les pieds des BTS venus y tourner un clip... du coup, bien sûr on y va... et on est à mon avis les seuls, aucun des milliers de fans du groupe coréen n'a jamais eu l'idée de se garer le long d'une autoroute, franchir une barrière interdisant le passage, marcher par 4000 degrés dans des herbes hautes prêtes à s'enflammer ( ou déjà cramées d'ailleurs), tomber sur une faune humaine... heu... surprenante et peu engageante, tout ça pour voir... un pont.Bon donc nous, on le fait... même si, à la vue de ce congénère quelque peu atypique, les 5/6èmes de la famille proposent de rebrousser chemin, car si Paris valait bien une messe, le pont du clip de BTS ne vaut pas notre vie. N'oublions pas qu'on est aux Etats-Unis où les armes à feu se trouvent aisément et où on tire sur tout ce qui bouge, fut-il président ou candidat...Comme d'habitude, le 1/6ème restant n'est pas d'accord, pour lui le brave homme n'est qu'un innocent peintre venu faire des graffitis au milieu de nulle part... bon, à 5 contre 1 on réussit à avoir le dessus et on repart en file indienne au pas de course jusqu'à la voiture. Crise de panique évitée... Mais là, alors que l'on configure le GPS, qui voilà-t-y pas qui arrive derrière nous, d'une démarche hésitante et pourtant rapide, tel un acteur de Walking Dead égaré ? Notre "brave homme" de la pampa, serrant dans ses bras tout un bric à brac bizarre (dont ce que Christophe a pris pour une bombe de peinture). Et le voilà qui fonce vers nous, puis se met carrément à courir quand Christophe démarre... heureusement, moi, je ne le vois pas, donc je crois à la plaisanterie douteuse quand ils commencent tous à dire "allez démarre, vite, il arrive, maman regarde par la fenêtre". Pas folle la guêpe, ils n'arrêtent pas de me faire le coup, ça les fait rire, en tous cas pas question que je leur donne la satisfaction de les croire et que je regarde par la fenêtre... Christophe participe à la folie ambiante mais je ne cède pas, et ce n'est que lorsque nous voilà engagés sur l'autoroute que je jette un discret coup d'oeil dans mon rétro pour voir... la silhouette dégingandée de ce squelette humain qui court vers nous !!!! Du coup, petite chute de tension maternelle et hilarité des autres qui ne sont pas prêts de me laisser oublier la fin tragique que nous aurions pu connaître (gros titres : un SDF revenu à l'état sauvage attaque une famille de touristes et dévore la plus charnue de la famille. RIP Mme Minguet)Heureusement, nous survécûmes. Et la journée laissa la place à une autre, toute aussi remplie de retrouvailles géographiques, notamment le Hollywood Sign où nous immortalisons le temps qui passe avec des photos comparatives, rappelant l'époque où je n'étais pas la plus petite de la famille !Christophe m'oblige à travailler mon détachement par rapport au regard des autres en refusant de retirer un chapeau en papier ridicule obtenu dans un fast-food, où les employés ont dû organiser une sorte de dîner de cons en nous voyant arriver... et nous finissons la soirée au Angel Stadium pour un match de base-ball, auquel honnêtement je ne tenais pas à assister, ma précédente expérience en 2019 m'ayant laissée totalement insensible. Bon là il faut reconnaître que l'ambiance était plus sympa, la qualité du jeu aussi, le fait de connaître les règles aidant certainement aussi un peu ! Malheureusement, entre chaque temps de jeu il y a une petite pause où les organisateurs occupent le public en les filmant... et tandis que j'espère à chaque fois que la caméra va nous éviter, Christophe bien sûr fait tout pour se faire remarquer. Heureusement, mon air aimable et ma vue basse (comme dirait Magali) font certainement peur aux cadreurs qui nous évitent soigneusement, ouf ! Même si un moment de honte est vite passé, autant l'éviter dès qu'on peut !

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mercredi 31 juillet 2024

Hollywood et le base ball

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mardi 30 juillet 2024

Le Los Angeles des séries