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ALBUM

vendredi 12 août 2022

Jour 14 - Quincy / Decatur

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CHRONIQUE

vendredi 12 août 2022

Jour 14 - Quincy / Decatur

Aux racines d'un immense succès Après notre voyage main dans la main avec Walt, nous avons poursuivi notre exploration au pays des self made men, et nous sommes arrivés à Hannibal, qui, malgré son nom, n'avait rien qui rappelât M. Lecter ou le Silence des Agneaux, Dieu merci.Non, Hannibal c'est encore une petite ville toute simple, construite autour d'une Main Street et surtout au bord du Mississippi... donc avec ça, tout le monde entend le générique bien connu de.....  "Tom Sawyer, c'est l'Amérique, le symbole de la liberté, il est né sur les bords du fleuve Mississippi, Tom Sawyer c'est pour nous tous un ami" Et ben oui, chez nous c'est un ami, toute la famille a regardé le dessin animé, et à défaut d'avoir lu le livre, on connaît les aventures de ce garçon "toujours prêt pour tenter l'aventure", et qui "n'a peur de rien : c'est un américain !"Et le rapport avec Hannibal, vous le voyez donc évidemment : c'est là qu'a grandi Samuel Clemens (ça, ça ne s'invente pas, n'est-ce pas les Condam's ??) qui choisira le pseudonyme de Mark Twain pour écrire les aventures de son petit héros...La plupart des personnages du livre sont inspirés de personnes réelles, amis de Samuel/Mark, voire membres de sa famille, et on peut visiter plusieurs maisons, dont celles de l'auteur et de ceux qui inspirèrent les personnages de Huckelberry Finn ou de Becky Thatcher.Tout comme Walt Disney avec Marceline, Mark Twain a souvent fait allusion à son enfance (difficile mais heureuse) à Hannibal, et la ville là encore a su préserver un côté authentique tout en utilisant les souvenirs du célèbre auteur pour se faire connaître. Nous avons eu droit à un concert live gratuit, intitulé "Music under the stars", qui a lieu tous les jeudis soirs en été... de 19h à 20h. Et oui, l'américain se couche tôt, et on a encore du mal à s'y faire, ce qui explique (entre autres raisons moins avouables !) pourquoi on finit souvent dans un fast food pour le repas du soir, parce qu'à 20h la plupart des restaus ne servent plus ! Et même dans les Panda Express, Taco Bell ou autre Chick-Fil-A, nous sommes souvent les seuls dans la salle de restau, les américains prennent tous en vente à emporter... restes du Covid ou habitudes anciennes, on ne sait pas trop...  

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jeudi 11 août 2022

Jour 13 - Marceline

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CHRONIQUE

jeudi 11 août 2022

Jour 13 - Marceline

La genèse d'un empireIl y a bien longtemps, on nous avait offert un livre intitulé "Etats-Unis, un pays de contrastes"... titre tellement conforme à la réalité !Après avoir vécu de belles frayeurs au début de ce voyage, j'ai enfin pu repositiver mon regard sur cet étonnant pays avec nos dernières visites...Ceux qui nous connaissent le savent, nous sommes une famille fan de Disney, pas seulement les films et les parcs, mais aussi toute l'histoire humaine, créative et audacieuse qui a permis la naissance de ce monstre qu'est l'industrie Disney.Comme cette année aucun parc n'était sur notre route, au grand désespoir des enfants, ils ont quand même trouvé le moyen de mettre un peu de Disney dans notre périple, en découvrant la petite ville de Marceline, dans le Missouri, où Walt Disney a vécu quelques années qui, selon ses dires, l'ont marqué à tout jamais et ont façonné l'homme qu'il est devenu.Entrez avec nous "behind the magic"...Marceline, c'est une petite ville de campagne, fondée grâce au développement des "chemins de fer" qui accompagnait l'extension vers l'ouest. Le petit Walt a toujours été fasciné par les trains, voilà pourquoi on en retrouve dans la plupart des parcs. Il devait aider aux travaux de la ferme de ses parents et s'occuper de sa petite soeur, mais il adorait passer son temps libre à rêver, imaginer et dessiner sous son arbre préféré, baptisé "Dreaming Tree". Celui-ci n'est plus debout, mais une de ses branches est pieusement conservée au musée de la ville, et chacun peut lui faire une "gentle caress" pour recevoir un peu de la force créatrice de Walt...Nous avons commencé par la rue principale, "Main Street", nom que l'on retrouve sur l'artère principale dans les parcs du monde entier. Une grande rue bordée de petits édifices abritant magasins ou restaurants, comme à l'époque où Walt était enfant. La ville est fière d'être une référence dans l'univers Disney, mais reste quand même authentique et on sent un réel attachement à la figure d'un petit garçon rêveur plutôt qu'à celle d'un redoutable business man.De la ferme des Disney, il ne reste rien. Seule une réplique de la grange a été rebâtie, et lors de notre visite, nous avons eu l'impression de faire un bond hors du temps, dans une campagne américaine calme, champs de maïs à perte de vue et vergers de pommes bien entretenus.Dans cette minuscule ville, quelques lieux portent le nom de Walt Disney, comme le parc de loisirs, la piscine ou l'école. Disney est venu sur place à chaque inauguration, et a à chaque fois souligné son attachement à cette ville. En 1966, lui et son frère Roy ont même fait don à la ville d'une des attractions du premier Disneyland, Autopia, démontée sur le parc pour laisser place au célèbre Small World et sa musique insupportable entêtante. Incroyable d'imaginer que pendant des années, les enfants de Marceline ont pu profiter gratuitement de ce mini circuit de voitures... Lors de l'inauguration, Walt, absent pour raisons de santé (il est décédé 3 mois plus tard), a envoyé une long message dans lequel j'ai repéré ce passage :  "Vous savez que j'ai été un gamin à Marceline, et on n'avait pas beaucoup de temps pour faire autre chose que travailler [...]. Tous les membres de la famille avaient leurs tâches prévues minute par minute, de l'aube au coucher du soleil, chaque jour. Quand je repense à ces années, je finis toujours par comparer avec aujourd'hui. Nous avons parcouru un sacré bout de chemin. Grâce aux progrès accomplis, tout est devenu possible puisque les familles américaines ont aujourd'hui la liberté de jouer ensemble tout autant que travailler ensemble et c'est très important, parce que cela fait de la famille une unité plus soudée. C'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles je suis heureux de pouvoir rendre le Park Municipal Disney encore plus attractif pour les familles de Marceline, en faisant don à la ville de notre mini circuit de voitures. Ce circuit était très populaire auprès des plus jeunes visiteurs de Disneyland, et j'espère qu'il aura autant de succès auprès des enfants de Marceline."  "Rendre les familles plus soudées", c'était le voeu de Walt quand il a décidé de créer son premier parc, un lieu où parents et enfants pourraient s'amuser ensemble comme il souhaitait le faire avec ses 2 petites filles, et je crois que nous incarnons bien la matérialisation de ce rêve...Mais ce qui m'a le plus marquée, c'est le petit musée local "Walt Disney Home Museum", qu'on ne trouve que si on le cherche vraiment, installé dans l'ancienne gare de la ville. Nous avons été accueillis par 2 mamies, des dames qui ont été témoins des visites des Disney dans les années 50/60, quand elles étaient enfants, et qui en parlent avec des étoiles dans les yeux. Elles témoignent d'une réelle affection pour Walt et Roy, décrits comme des hommes simples et enthousiastes, et tout le musée témoigne de cela : des vestiges sont conservés précieusement (le bureau d'écolier de Walt par exemple, où il avait gravé ses initiales), des photos d'époque, des tas de lettres échangées par Walt et Roy avec les habitants, mais aussi avec leur soeur Ruth dont on ne parle jamais mais avec qui ils avaient une très tendre et belle relation... et puis des anecdotes de famille, dont ma préférée : Elias (papa Disney) n'était pas un homme facile ni très prodigue en démonstration d'affection, comme la plupart des pères de cette époque. Flora, la maman, vivait dans son ombre et se démenait pour aider à la vie de la famille. Par exemple, en plus de gérer le quotidien, elle faisait du beurre très apprécié par sa famille.... et les clients du magasin local. Du coup, papa Disney a décidé que la totalité de la production serait vendue, parce que les enfants étaient en bonne santé et n'en avaient pas besoin.Mais là, faut pas abuser, en bonne mère Flora ne pouvait pas accepter ça; du coup, elle avait pris l'habitude de beurrer en cachette les tartines des enfants et de les leur tendre retournées, "beurre face à la table" (vous comprenez ?). Du coup, papa Elias n'y voyait que du feu... et Walt et Roy ont longtemps plaisanté avec ces tartines "butter side down"... comme quoi, tenir tête, même en cachette, à un mari têtu, c'est le propre des mères de génies....

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mercredi 10 août 2022

Jour 12 - Rochelle / Quincy

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mardi 9 août 2022

Jour 11 - Chicago / Rochelle

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CHRONIQUE

mardi 9 août 2022

Jour 11 - Chicago / Rochelle

Mon cousin d'AmériqueCertains y ont un oncle, moi c'est un cousin que j'ai en Amérique ! Un cousin que je n'ai pas vu depuis, allez, 20 ans ? Mais avec la femme duquel nous sommes en contact grâce aux réseaux sociaux, qui n'ont pas que du mauvais !Depuis que nous avons prévu ce trip, nous étions invités à passer leur faire un petit coucou. Nous avons donc quitté Chicago mais avant d'arriver chez eux, nous avons fait un crochet par Woodstock; pas le Woodstock des hippies et du festival, non, ça ce n'est pas trop notre culture. Mais ce Woodstock-là, s'il vaut le détour c'est (roulement de tambour) parce que c'est là qu'a été tourné le film "Un jour sans fin"... la veille, à l'hôtel, nous l'avons (re)regardé tous ensemble pour être sûrs d'avoir les images bien en tête. Et sur place, ce qui est amusant c'est qu'il y a des plaques commémoratives partout, parce que ce tournage a été LE plus grand événement marquant de la ville... en tous cas tout est fidèle à ce qu'on voit dans le film et ce fut une découverte bien agréable, surtout pour Christophe qui s'est régalé. De mon côté, j'ai repéré d'autres petites affiches étonnantes...Plus agréable encore a été donc la rencontre familiale avec Eric, sa femme Debbie et leurs enfants Benjamin et Margaux, ainsi que Kayden le "boyfriend" de Margaux. Ils habitent Rochelle, une délicieuse petite ville typique qu'ils nous ont fait visiter, dans une fabuleuse maison semblable à toutes celles qui bordent les routes et peuplent les émissions de rénovation que Christophe et moi aimons tant regarder... et pour une fois, on pouvait y entrer c'était incroyable ! J'avais l'impression de rabâcher comme une gourdasse mais je n'arrêtais pas de dire "c'est comme dans les films" ! Debbie nous avait préparé un dîner américain : barbecue, épis de maïs, salade typique, et un dessert vraiment rigolo, le Root Beer Float, une glace à la vanille mélangée avec un truc que je n'avais jamais bu, du "Root Beer", un soda au goût prononcé de... bain de bouche ! On a bien rigolé en découvrant ça, et ce n'était pas mauvais, même si les cookies maison de Debbie ont remporté plus de succès auprès de nous !Nous avons obtenu plein de réponses à nos questions sur l'American Way of Life, c'était super de pouvoir échanger dans un mélange de français et d'anglais, nous avons abordé tout un tas de sujets, de la politique... au bal de promo. Et là, moment magique s'il en est, Marion a pu essayer la "prom dress" de Margaux, son rêve infini ! Elle était tellement contente ! Pour prolonger le plaisir, Margaux lui en a également fait essayer d'autre, comme celle de la soirée de "homecoming" sur laquelle Marion a tellement craqué que Margaux lui a donné ! Depuis, notre minette rêve de son bal de fin de 3ème !!! Merci Margaux pour ce cadeau dont tu ne mesures pas la valeur !La cerise sur le gâteau, c'est que Debbie est maîtresse elle aussi, et qu'on a pu aller visiter son école ! En plus, l'an prochain elle aura des 1st grades, l'équivalent des CP, comme moi ! C'était incroyable de voir ça, une "vraie" école américaine, avec les casiers, le drapeau, les immenses couloirs, la salle de sport au parquet ciré, les cours de récréation sans clôture, tous les affichages très colorés (vive les photocopieuses couleur !), mais surtout, ce qui m'a le plus marquée, ce sont les messages d'encouragement omniprésents (tu es capable de tout, nous formons une équipe tous ensemble, tu as beaucoup de qualités, nous avons besoin de toi, découvre ton talent etc..) que l'on ne voit pas beaucoup chez nous. Et puis le grand tableau mural avec l'emblème de l'école et toutes les récompenses, une sorte de "mur des fiertés", ce qui est très loin de notre culture française plutôt individualiste. Ici, les enfants prêtent allégeance au drapeau tous les jours, dans ma classe l'an dernier la moitié ne connaissaient pas la Marseillaise et ceux qui la connaissaient pensaient que c'était "la chanson de l'équipe de France de foot"... sans tomber dans un esprit patriotard de bas étage, nous avons quand même des choses à apprendre de ce pays qui réussit à rendre ses enfants fiers d'être américains, et à former une nation avec des états si différents...Donc merci à vous, les DaCosta, de nous avoir accueillis, cela restera un souvenir unique pour toute la famille !

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lundi 8 août 2022

Jour 10 - Chicago

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CHRONIQUE

lundi 8 août 2022

Jour 10 - Chicago

En écho à Emily in Paris : les EloChris in Chicago !Après nos aventures précédentes, nous ne pouvions pas ne pas faire un tour dans la ville d'Al Capone ! Mais si elle a été agitée autrefois, lors de notre visite nous n'avons vu aucune trace de son passé trouble.. étonnant, surtout pour nous !Nous avons commencé notre périple "chicagoanais" sous un ciel gris et menaçant. Après plusieurs jours de chaleur intense et de grand soleil, quel dommage ! Comme rien ne nous arrête, nous nous armons de nos parapluie flambant neufs et vogue la galère vers le centre ville de la "windy city" et ses merveilles.Premier arrêt : le restau. Et pas n'importe lequel : un restau de pizzas, au grand bonheur de Marion. Des pizzas très particulières, spécialités de Chicago : des "deep-dish", avec des pâtes épaisses, et qui semblent cuites dans des sortes de moules à gâteaux. Un régal ! Moi qui espérais prendre enfin un dessert, c'est encore raté : nous sommes pleins comme des oeufs !Notre promenade digestive commence sous le crachin, puis la pluie drue qui nous oblige à nous abriter sous un échafaudage, car nous n'avons vraiment plus de place pour envisager d'aller commender quelque chose dans un café. Lassés d'attendre l'éclaircie, nous nous dirigeons vers un magasin où Marion s'achète une chemise des Cubs, une des équipes de base-ball de la ville, et découvrons avec plaisir, en sortant, que la pluie s'est arrêtée.Direction donc le Millenium Park et son célèbre "Bean", dans lequel se reflètent tous les gratte-ciel voisins. Nous déambulons le nez au vent de long de magnifiques avenues où mes garçons sont à l'honneur, et, comme par enchantement, nous nous retrouvons devant... le Nutella Café ! Cette journée sera décidément l'une des préférées de Marion !Nous suivons ensuite le Riverbank où la nuit nous rattrape, et la promenade sous les lumières des immeubles est juste magique...Enfin une journée tranquille vous dites-vous ! Et oui... presque... alors que nous roulons vers l'hôtel, Louis demande s'il est possible d'aller voir une fresque réalisée en hommage à un de ses chanteurs préférés, décédé dans une fusillade ou un règlement de compte entre gang, je ne sais plus trop, en tous cas une histoire encore bien glauque. Et nous voilà donc en pleine nuit, sur un parking désaffecté, sous un échangeur autoroutier, entourés de voitures abandonnées... de quoi alimenter mes rêves, si j'arrive à dormir !

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dimanche 7 août 2022

Jour 09 - Detroit / Chicago