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ALBUM

vendredi 5 août 2022

Jour 07 - Niagara / Detroit

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CHRONIQUE

jeudi 4 août 2022

Jour 06 - Niagara Falls

Plus haute sera la chute....Après une bonne nuit dans notre motel "spirit of America", nous avons fait nos 1ères courses locales du séjour. Plaisir de retrouver des tas de produits inconnus chez nous, des saveurs surprenantes et des portions XXL... bon, comme je suis pénible, je me lasse assez vite, surtout quand je n'ai pas eu de petit déjeuner, l'achat de celui-ci étant sensé être le but de cette visite au Walmart....Au bout d'1 heure 1/2, nous nous retrouvons à  petit déjeuner en plein air, face au lac Ontario qui sépare les États-Unis du Canada.. donuts et tartines au beurre de cacahuètes vite avalés,  nous prenons enfin la route, très en retard sur l'horaire prévu, en direction de Niagara Falls où nous attendent de célèbres chutes.La route est loooooongue, surtout quand on est limité à 55 ou 65 miles par heure... nous pique-niquons devant l'église d'une petite ville inconnue, sous un sapin qui nous protège des 3 gouttes qui tombent...mais qui nous couvre de résine ! Pas très malin tout ça !Comme je suis pénible, je me désespère un peu de la durée de ce trajet, mais nous finissons par atteindre notre destination et nous rejoignons les chutes tant attendues. Côté américain,  on les voit "d'en haut", et je les trouve déjà impressionnantes, surtout depuis la Tour d'observation du haut de laquelle Christophe réalise de magnifiques clichés dont il a le secret...Marion ayant une baisse de régime, et moi étant fatiguée d'être pénible, je rentre avec elle à l'hôtel tandis que les autres admirent by night les chutes illuminées et le feu d'artifice tiré depuis Prospect Point....

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jeudi 4 août 2022

Jour 06 - Niagara Falls

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CHRONIQUE

mercredi 3 août 2022

Jour 05 - Oswego

 Rouler les yeux fermés, plus besoin de parler,  Comme tu es mon amie sur la terre endormie,   Pour se faire oublier on doit partir léger  Aussi loin qu'on espère,  Allez vas-y, accélère....  Calogero, Un jour parfaitAu 5ème jour, Dieu créa les grands poissons, tous les animaux qui se meuvent et les oiseaux ailés. Le 5ème jour, nous, nous nous transformâmes en animaux qui se meuvent rapidement, grâce à notre voiture de location...Et oui, qui dit road trip dit road, qui dit road dit voiture sinon on va moins loin... depuis notre premier rêve américain, nous sommes fidèles à Hertz, grâce à qui Christophe a trouvé LA voiture idéale pour les vacances. Donc, rebelote cette année, nous réservons le même modèle chez le même loueur, à une nuance près : d'habitude, nous prenons la voiture à l'aéroport, mais cette fois-ci comme nous commençons par de la ville où les parkings sont hors de prix, nous avons décidé de ne prendre la voiture qu'au moment de réellement prendre la route.Il est 9h, il fait 30 degrés, et nous voilà donc partis avec nos 76984kg de bagages pour 20 mn de marche, puis 30mn de métro (avec notre jolie "Charlie Card"  flambant neuve), puis de nouveau 20 mn de marche, avant d'arriver à une minuscule agence dans le nord de Boston. Coup d'oeil rapide aux quelques voitures garées : notre monstre à 4 roues n'est pas là. Pas de panique, il doit être au frais dans le garage. Même si on ne voit pas de garage.On entre (et on occupe tout l'espace disponible), on donne les papiers, blablabla, et le petit jeune homme du guichet prend son téléphone et quitte la pièce. Tous mes signaux internes se mettent au rouge, mais je suis grande maintenant alors je respire un grand coup, tout va bien, sûrement un coup de fil urgent pour l'anniversaire de sa maman ou une commande de pizzas mal livrées. Rapidement, M.Hertz revient et nous dit "There's just a small problem"... Même si vous ne parlez pas anglais, le mot "problem", ça n'évoque rien de bon. Dans n'importe quelle langue :  en allemand, en espagnol, en anglais, on entend toujours "problem", et c'est toujours mauvais signe.A ce moment, je ne peux pas m'empêcher de vous maudire intérieurement, vous mes soi-disant "amis", qui ont fait remarqué à Christophe que ces vacances étaient un peu trop calmes et manquaient de péripéties...%$€§£@ (insultes du Capitaine Haddock)Je nous vois déjà, non pas en haut de l'affiche mais au bout de notre vie, tout notre voyage à l'eau, incapables de poursuivre nos aventures, contraints de mendier pour pouvoir être rapatriés, nos valises sur le dos, nos bouteilles d'eau vides depuis longtemps, les filles en haillons (pas les gars, allez savoir pourquoi !), Christophe en dépression et tous victimes d'un syndome post-traumatique qui ne nous lâchera jamais...Bref, pour une fois, je ne m'emballe pas trop et M.Hertz nous explique que notre voiture est dans une autre agence et qu'il va nous prêter un minivan pour y aller. Bien bien bien... ironie du sort, la fameuse agence n'est pas très loin de l'hôtel que nous avons quitté le matin même :-(Ce n'est donc qu'un contretemps, donc pas de panique. Bon, en fait de minivan on a un microspace, le plus petit membre de la famille (donc moi) doit se coincer derrière avec tous les bagages, mais en fait heureusement car du coup je n'ai pas à m'occuper du  GPS, ouf. C'est Paul qui s'y colle, une fois que Christophe a fini par comprendre comment démarrer cette voiture hybride bizarre... 1/4 d'heure de route au milieu de la circulation bostonienne et nous voilà à bon port, enfin, à bon garage, où nous récupérons enfin celle qui sera notre meilleure amie pour les 4000 km à venir. Dès le 1er regard, elle devient le 7ème membre de la famille et nous prenons place sur ses sièges moelleux et son confortable habitacle, avant de.... patienter le temps que Christophe trouve comment démarrer (encore !). Fidèle à moi-même, je l'abreuve de bons conseils toujours bienvenus, comme "ne touche pas à tous les gadgets, on regardera ça plus tard", ce qui fait qu'à peine sur la première avenue, nous nous retrouvons avec le capot soulevé parce que monsieur voulait régler la hauteur du volant !!! Et encore, je suis intervenue JUSTE A TEMPS avant qu'il n'appuie sur le bouton qui ouvre le coffre !!! Saint Christophe, protégez-nous !Malgré tout ça, nous avons tracé la route, découvrant le Minute Man National Historical Park, lieu des premiers combats de la guerre d'indépendance américaine, ou la bucolique maison où Louisa May Alcott écrivit "Les 4 filles du Docteur March" que j'ai tant aimé lire dans ma prime adolescence...Il fait nuit noire lorsque nous arrivons à Oswego, notre étape pour la nuit au bord du lac Ontario. Un petit motel dans son jus, dans lequel nous sommes heureux de passer une nuit (et pas plus). C'est parti pour l'aventure !

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mercredi 3 août 2022

Jour 05 - Oswego

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CHRONIQUE

mardi 2 août 2022

Jour 04 - Boston

Sous le soleil de BostonBonjour les amis ! De France, de Corse, de Bali, d'Italie, du Canada ou d'ailleurs, j'aime à penser que nous pouvons rester en "contact" et partager un peu nos vies... la technologie a du bon...Notre dernière journée à Boston devait être une journée de farniente comme disent les TBM, de chill (sans Netflix) comme disent les jeunes, de glande comme je dis. Donc réveil calme, petit déj au ralenti et départ tranquille en fin de matinée. Mais à peine les portes de l'hôtel franchies, une chaleur étouffante nous tombe dessus. Genre, Death Valley il y a 5 ans. Ou genre, Ocean Drive à Miami il y a 3 ans. Ou genre, la Bretagne il y a.... jamais (parce que la canicule en Bretagne, ça existe, oui je le sais, en ce moment par exemple, mais jamais quand j'y suis, c'est d'ailleurs pour ça que je n'y vais plus, pour laisser les autres en profiter !)Bref, nous frôlons l'insolation mais allons au bout de notre programme : une balade en bord de mer pour faire le tour de Pleasure Bay, refaire le monde en marchant puis profiter de la plage. En réalité, la plage ressemble à un grill de barbecue, et nous à 6 chipolatas pas encore cuites... nous nous jetons donc dans la mer - enfin, au moins jusqu'à mi-mollets parce qu'elle est froiiiiiiiiiiide, tidiou ! Le choc thermique est impressionnant. Quand enfin nous avons réussi à nous plonger complètement, le choix qui s'offre à nous est cornélien : rester assis dans l'eau froide tout l'après-midi pour éviter que notre épiderme brûle ou trouver un point d'ombre pour essayer de survivre. Or, de point d'ombre, point. Les rares autochtones présents sur la plage ont apporté leur parasol ou participent sans doute à un jeu de télé-réalité " Les grands brûlés à Boston Beach". La possibilité d'amorcer un retour précoce est réelle...Pour Christophe, c'est tout vu : on reste là, quoi qu'il arrive. On n'a pas traversé l'Océan pour rentrer se mettre au frais à l'hôtel et faire un jeu tous ensemble au calme en buvant des boissons fraîches. Non, ça c'est des vacances pour les beaufs ( ou pour moi !)!  On est là pour en baver, crever de chaud sous 41 degrés à 14h30, brûler nos rétines et faire fondre notre capital soleil, voilà, c'est ça les vacances parce que ne l'oublions pas : ON EST EN AMERIQUE, le pays où tout est possible !Bon, dans ce cas, chacun adopte une tactique différente : moi je boude (peu efficace je vous l'accorde mais c'est mon moyen de défense, un point c'est tout), Marion se mure dans le silence total (sans aucun doute pour économiser sa salive et aussi parce qu'il y a tellement de lumière qu'elle est à moitié aveugle et sait donc bien qu'elle ne pourra jamais s'en sortir toute seule), Coline trouve des tas de façons différentes pour dire que ce serait mieux si on rentrait à l'hôtel, et les gars, plus habitués à la gestion de telles situations, ménagent la chèvre (=moi) et le chou (= leur père) pour proposer une solution alternative, du genre "on n'est pas obligés de rentrer tout de suite, on peut marcher encore un peu, il y a un Starbucks pas loin, on pourrait aller y boire un coup, et après ça ira mieux, on verra, on pourra continuer à explorer le quartier en marchant à l'ombre et puis on verra ce quon fait...."Et grâce à leurs talents de diplomates, nous voilà partis à tous petits pas à travers la ville en direction de ce café magique, lointain mirage que nous finissons quand même par atteindre et dans lequel nous nous engouffrons pour commander n'importe quoi, du moment que c'est glacé ! Petite rigolade de touristes quand la serveuse comprend que nous sommes français, nous dit qu'elle adore Paris, qu'elle y est allée, est-ce qu'on a choisi ? et nous demande d'attendre "uno momento"; son collègue éclate de rire, elle le regrdae en lui disant qu'on est français et il lui répond qu'elle nous a parlé en espagnol... trop marrant. Comme quoi vraiment, on n'a pas à avoir honte de nos lacunes en anglais ! Du coup, tout le monde est requinqué, Christophe a l'impression d'avoir bien profité de ce bout d'Amérique, et on peut donc aborder discrètement le retour à l'hôtel, en empruntant le Pappa's way, une sorte de promenade piétonne créée le long d'un canal où une petite cabane attire notre attention. En scannant un QR Code, on obtient la combinaison pour déverrouiller le cadenas qui ferme la porte, et nous découvrons du matériel de loisirs, à disposition: tapis de yoga, ballons en tous genres, "trucs à bulles de savons", livres, jeux de carte, et même un téléscope ! Le tout propre et très bien rangé... difficile d'imaginer ce genre d'installation chez nous où le vandalisme est si présent... un des bons côtés de l 'Amérique, capable du meilleur comme du pire (les rangées de voitures arrêtées au soleil, face à la mer, toutes fenêtres fermées, moteurs en marche et clim à fond, toutes occupées par une seule personne en train de "profiter" de sa pause déjeuner !)  

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mardi 2 août 2022

Jour 04 - Boston

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CHRONIQUE

lundi 1 août 2022

Jour 03 - Boston

Sur les traces de la libertéLe miroir qui se trouve face à moi me renvoie mon reflet, et je constate que je n'ai pas encore officiellement fait remarqué le changement majeur survenu depuis les dernières vacances.... voyez-vous de quoi il s'agit ??Et oui, voilà, il faut s'y faire, je fais moi aussi partie du club des bigleux ! Et j'ai même eu droit à une procédure d'admission ultra-rapide : en effet, en septembre, je ne chaussais mes yeux magiques que pour remplir le listing d'appel de la cantine, écrit tout petit petit... et aujourd'hui, la cécité me guette ! Donc voilà, il va falloir s'y faire !Bref. Les outrages du temps....Seconde journée d'exploration de Boston; au programme : un peu d'histoire américaine. L'an dernier, on a mangé de l'histoire européenne, cette année on s'ouvre un peu plus encore... mais c'est plus difficile car il faut bien reconnaître qu'on n'y connaît pas grand chose. Et comme c'est le cas de la plupart des touristes, y compris les américains, et bien à Boston ils ont créé le Freedom trail, un parcours où de grandes étapes de l'histoire sont résumées... et pour être sûr de ne rien rater, il suffit de suivre la route, non pas de briques jaunes comme dans le Magicien d'Oz, mais de briques rouges...Et pour une fois, Christophe n'a même pas proposé qu'on prenne un autre chemin, ou qu'on fasse le trajet à l'envers, ou qu'on s'aventure dans des coupe-gorges quelconques... je crois que les Etats-Unis sont le seul pays où il accepte de tout faire comme les autres (ou presque). Bon on ne va pas se mentir, je ne peux pas en toute honnêteté dire que mes enfants ont adoré m'écouter leur expliquer les grandes lignes des situations et des actions qui ont mené à la guerre d'indépendance américaine, mais au moins maintenant les noms de Paul Revere ou de la Boston Tea Party leur évoqueront quelque chose ! Les touristes américains très nombreux n'avaient pas forcément l'air plus captivés, surtout les jeunes, mais voilà à quoi servent les vacances familiales, à revenir moins bêtes ! Et puis on croise toujours des trucs rigolos et les différents quartiers étaient vraiment très beaux, de Beacon Hill, où j'aurais tellement aimé porte une robe à crinoline du XIX° siècle, à Little Italy où on a bien pensé aux TBM...Sur notre route, on a croisé JFK, célèbre bostonien, et quelques témoignages d'un passé où l'égalité était un concept un peu flou - est-ce moins le cas aujourd'hui, même si on aime à faire appel à nos sentiments les plus nobles ??Bref, un petit voyage historique comme je les aime, de bonnes tranches de rigolade et même une pizza party sur la moquette de la chambre d'hôtel au retour, après un passage à la piscine pour certains, une séance de musculation à la salle pour Paul,  et au moins 3 chapitres de lecture pour moi... il est où le bonheur ?

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lundi 1 août 2022

Jour 03 - Boston

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CHRONIQUE

dimanche 31 juillet 2022

Jour 02 - Boston

"I've gone to look for America"  Simon & Garfunkel chantaient ça en 1968, et je les écoute aujourd'hui en écrivant cette seconde chronique, au frais dans le confort de notre superbe hôtel "Hampton Inn Seaport by Hilton"... pour la petite histoire, si je vous dis "Daytona 2019", qui comprend ce à quoi je fais allusion ? Allez, mais si, rappelez-vous (et sinon, allez relire cette histoire dans les archives du site !) : il y a 3 ans, j'avais raconté nos déboires de logement inexistant en arrivant à Daytona Beach, et comment Christophe et moi avions dû batailler comme des forcenés auprès de notre centrale de réservation pour être relogés dans les mêmes conditions... et comment au final on s'était retrouvés dans un super hôtel 300 étoiles dont je garde encore un souvenir mémorable, chaque fois que je regarde ma ride du lion que cette mésaventure a bien contribué à creuser...Et bien là, rebelote : nous avons réservé depuis septembre un appartement dans le Chinatown de Boston, pour une somme tout à fait correcte, super affaire, bien située et tout et tout. Samedi 23 juillet, soit J-7jours, nous recevons un mail nous disant que "vraiment, ils sont très sorry sorry, mais qu'ils ont un problème de computer system (décidément !) et que du coup ils ont fait du overbooking et donc no logement pour nous, mais no panic, of course ils vont nous rembourser." No logement ? NO LOGEMENT ???? WHAAAAAT ( QUOIIIII ?)? Nous revoilà donc partis à contacter le service clients pour réclamer réparation et trouver une solution ! C'est un vrai casse-tête car nous avons des contraintes ( il nous faut un logement pour 6, avec une cuisine ou au moins les petits-déjeuners inclus, et le plus près possible du centre-ville de Boston car on n'a pas de voiture). On nous propose des choses très différentes, soit c'est à 50km de la ville, soit il n'y a que 2 lits, soit les sanitaires sont communs à d'autres logements (horreur absolue !!), soit les commentaires des clients précédents font froid dans le dos... mais tels les morpions que nous pouvons être, nous nous accrochons à nos demandes comme des moules à un rocher et finissons par obtenir une offre pour cet hôtel, avec un dépassement de prix de 2000€, pris en charge par Booking heureusement !Nous sommes donc dans le quartier du port, et l'hôtel est super, même si j'en ai douté au début. En effet, en arrivant de l'aéroport, un bus conduit par un chauffeur qui devait être pilote de rallye dans une vie précédente, nous a déposés au milieu d'une sorte de zone industrielle... il faisait nuit, il était près de 2h du matin heure française, on était chargés comme des bourricots, la température était étouffante, bref j'étais encore moins zen que d'habitude (imaginez donc !). Comme Christophe s'amusait comme un petit fou à prendre des photos partout, Louis est passé en mode bodyguard auprès de moi et Paul a endossé le rôle du guide pour nous sortir de cette mouise nous mener à l'hôtel... mission réussie pour tous les 2, je pousse un soupir de soulagement lorsque nous arrivons à la réception. L'hôtesse d'accueil est charmante, elle nous gratifie de plein de sourires et s'écrie même joyeusement "Happy anniversary !!". Christophe la regarde avec des yeux ronds, heureusement mon bulbe neuronal fait tilt et je m'écrie avec une effervescence semblable à la sienne "Oh ! Thank you so much" en lançant à Christophe un regard qui se veut énamouré (puisqu'elle nous félicite pour notre anniversaire de mariage) et menaçant (puisque c'est lui qui a envoyé un mot signalant nos noces d'argent, histoire, on ne sait jamais, de gratter un petit quelque chose... sur les conseils de Cathy !). Bon, la petite réceptionniste est un peu décontenancée, heureusement Christophe comprend enfin la situation et adopte la position du jeune marié en souriant de toutes ses dents, pour montrer que je ne lui en ai cassé aucune en 25 ans et que nous sommes des amoureux transis et que oui, c'est cool si vous avez un truc à nous offrir ??Et nous voilà du coup surclassés avec une mini-suite et un lit king-size, au lieu de la chambre à 2 lits que nous aurions dû avoir, semblable à celle dans laquelle nous laissons les enfants, sans honte aucune il faut bien l'avouer !! Pipi, les dents, la douche et AU LIT !!!!!Le lendemain, réveil en jet-lag donc tout le monde est prêt à 8h, heure à laquelle nous partons donc pour une première approche de Boston et ... la messe. Je vous laisse imaginer la JOIE des enfants !!! Et pourtant, elle fut cool cette messe : nous avons atterri dans une église épiscopale, un truc qui n'existe pas chez nous. Ce qui est pareil, c'est que c'est le même rite, avec l'écoute de la Parole et l'Eucharistie, ce qui est différent c'est que le prêtre qui préside la célébration est... une femme. Et ça, ça me plaît. L'église était très belle mais très chaude, et la messe très longue (plein de cantiques chantés par une chorale mixte d'au moins 50 choristes en aube, impressionnant), du coup à peine la bénédiction finale donnée (après le chant de sortie, ce qui a vraiment plus de sens que chez nous je trouve), les enfants ont bondi dehors et vidé leurs gourdes !Le reste de la journée, Christophe vous l'a montré, 25km sous un soleil de plomb pour monter jusqu'au MIT et Harvard... ces hauts lieux de la recherche et des études ont un charme incroyable, même si la chaleur émousse notre enthousiasme...  Marion a des hallucinations auditives, croyant entendre son père dire "vous avez l'air con" après nous avoir filmé pour son live, alors qu'il disait "vous avez reconnu..." Cela nous incite à entamer la route du retour car je crains une insolation pour la demoiselle ! Christophe détonne un peu au milieu de ces nobles bâtiments où il déambule pieds nus parce qu'il a pataugé dans une fontaine pour se rafraîchir, mais bon, chacun il est comme il est et personne n'a remarqué qu'il était avec moi, donc ça va ! Nous nous attardons un peu à la bibliothèque Harry Elkins Widener, dans laquelle nous ne pouvons malheureusement pas entrer... ce bâtiment a été érigé en souvenir d'un étudiant disparu dans le naufrage du Titanic en 1912. Sa mère, rescapée, a fait un don pour créer ce monument en hommage à son fils. Emue d'une telle histoire, je promets à mes garçons que si l'un deux disparaît un jour lui aussi dans le naufrage du Titanic, je ferai construire une bibliothèque en leur nom. Louis me fait alors judicieusement remarquer qu'un carton vide fera très bien l'affaire et que pour lui, je cite, "l'heure n'est plus aux études mais à l'entrepreneuriat"... et toc !