CHRONIQUE
mercredi 30 juin 2004
Chronique 06/2004
La chronique d'Elodie - juin 2004 mais il sert peu à qui ne le sait lire" Durant ce joli mois de juin, entre rencontres et surprises, nous avons découvert de nouvelles pages de ce grand livre. Merci à ceux qui les ont lues avec nous... Au sommet de l'Olympe Pas besoin d'aller jusqu'en Grèce pour vibrer devant les exploits sportifs du plus haut niveau...Cette année en effet, les enfants de l'école municipale des sports nous ont offert un "spectacle" digne de la cérémonie d'ouverture des JO la plus travaillée...Plus de 2 semaines avant le jour-J, nous nous doutions de quelque chose, Louis fredonnant sans cesse dans la maison "oui, ouais, oui, ouais, lokiou"... Bon, là c'est sûr, sans le son, ça ne vous dit pas grand chose; je vous aide un peu : au départ, la chanson est en anglais, avec un rythme bien martelé. Trouvé ? Non ? Bon deuxième indice : depuis quelques mois, on l'entend beaucoup à la télé, surtout en période de grosses chaleurs, pendant les spots de pub. Facile, là, non ? Non ? Bon, vraiment vous y mettez de la mauvaise volonté ! C'est la chanson de Queen, "We will rock you", qui accompagne les pubs Evian...Maintenant, si vous avez l'air dans la tête, reprenez les paroles version Louis et vous verrez que ce n'est pas si mal pour un petit bonhomme de 5 ans ! Bref, c'est sur cette musique que notre petit sportif et ses collègues ont défilé fièrement dans le stade 'olympique'; côté visuel, ça donnait une joyeuse pagaille, et on en a tous bien profité... Comme quoi les hommes rêvent encore... (J'ouvre les paris pour qu'on me donne le titre et l'interprète de la chanson dont est extraite la phrase précédente...attention, ce n'est pas du Goldman !!!) Prenez une foule compacte et anonyme, habillez-la de t-shirts bleus marqués d'une étoile, enfermez-la dans un stade gigantesque, aveuglez-la de soleil, équipez-la de drapeaux et de cornes de brume, glissez en son sein une poignée de petits hommes vêtus de jaune, secouez le tout et vous obtenez....des supporters assistant, au Stade de France, au match amical France-Ukraine. Oui, c'est de foot dont il est question ! Au milieu de cette meute de braillards débraillés (joli, non ?) posez une pauvre fille de la banlieue (moi) qui ne sait pas ce que c'est qu'une surface de réparation, qui confond penalty et coup franc, qui trouve que les joueurs seraient tous très bons dans les castings tant ils jouent bien la comédie dès qu'ils se font tapoter par un autre, et vous obtenez l'ambiance de ce soir de juin où j'ai assisté à mon premier match en "direct-live"; mon petit homme avait obtenu des places gratuites par son boulot, et il m'a donc embarqué dans cette aventure. Je reconnais que c'était sympa, dommage que les buts aient été rares, mais bon "c'est la loi du sport" comme diraient Jean-Mimi et Thierry. En tous cas, c'était marrant, car nous étions placés si haut dans les tribunes que j'avais l'impression de regarder un match de baby-foot, tant les joueurs étaient petits ! Si c'était à refaire, et bien je le referais, mais cette fois-ci j'emmènerai mes jumelles ! Garçon et dragon Avec la fin d'année arrive la fête de l'école; celle de Louis avait organisé un spectacle autour des quatre éléments. La classe de Louis avait travaillé sur le thème du feu, et ils étaient donc tous déguisés... en dragons (oui, ben pour ceux qui ne voient pas le rapport, un dragon ça crache du feu, vous n'aurez qu'à demander à Paul de vous expliquer ça !). Notre Louis était donc un fort joli dragonnet rouge, tout heureux de défiler avec sa coiffe, son t-shirt fait par mamie Christiane et son ballon. Nous avons ensuite eu le privilège de le voir exécuter la danse du dragon, sur une musique....celtique, puisqu'il est bien connu que c'est dans ces contrées de l'ouest que se cachent les plus grands dragons du monde (les bretons ne me contrediront pas). Le temps ensuite de se préparer vite fait et nous étions en route pour Amiens, où nous attendait une autre fête... Julie et Sébastien : et si nous parlions du bonheur ? Beau programme pour un mariage, et beau sujet de discussion...Je dois dire qu'ils ont bien su s'y prendre, ces deux tourtereaux-là, pour nous parler du bonheur.... Malgré le timing serré (il fallait enchaîner avec la fête de l'école) et mon chapeau qui ne voulait pas tenir,ce fut un très beau mariage,...Louis n'était pas peu fier d'être petitgarçon d'honneur, jouissant du privilège rare de donner la main à la reine du jour. Il en a même oublié de râler contre ses chaussures qu'il avait fallu lui enfiler de force parce qu'il trouvait que c'était des chaussures de fille (non mais j'vous jure !). Paul n'était pas en reste, exploitant son parrain afin de dominer la situation... Ce fut aussi l'occasion de se retrouver entre cousins, grands et petits, pour faire la fête tard le soir (pour les "vieux")...ou (trop) tôt le matin (pour les moins de 7 ans !)... Alors tous nos voeux à ces jolis mariés, bienheureux de connaître la valeur de l'amour et de savoir le cultiver... mais n'oubliez pas la thèse !!! Dans le vent de l'été En juin, tout a une fin, et notre équipe de jeunes mariés a clôturé son année par une belle journée de ballade à Fontainebleau. Au programme : - intense activité sportive pour les filles - vagues petits exploits sportifs pour les garçons - crapahutages en tous genre pour les p'tits mecs - papotage et secrets pour les minettes - comptines et jeux de doigts pour petit garçon câlin Au milieu de tout ça, nous avons même réussi à faire quelques projets pour l'an prochain ! Benoît, si tu me lis, sache que ta place de membre honoraire est toujours bien gardée au chaud, et qu'on attend de tes nouvelles pour nous coacher l'an prochain ! Toi grand, moi petit mais un peu plus vieux tous les deux ! A deux jours d'intervalle, Christophe et Paul ont soufflé, l'un 33 l'autre 3 bougies... Notre petit Paul a ainsi enfin réalisé son rêve en recevant un "gand bateau de piyates", digne de celui du Capitaine Crochet de ses sombres acolytes. Ledit bateau, à peine monté, a été abordé par nos deux corsaires, qui n'ont réussi à le délaisser provisoirement que pour aller fêter l'événement comme il se doit : au MacDo... Les balles en liberté Pour finir le mois, nous avons passé une journée de détente avec les coéquipiers du club de volley de Christophe et leurs familles. Au programme : piscine, grosses structures gonflables, toboggans géants, et mini-golf, expéreince un peu traumatisante pour Paul qui, en vrai amoureux de la nature, a si bien admiré le cadre de jeu qu'il s'est retrouvé allongé dans une des petites cascades... En larmes, tandis que je l'essuyais, il a réussi à me dire : "c'est nul, moi chuis tout crempé"...Et oui mon fils, il est temps d'apprendre que tout corps tombé dans un liquide en ressort...mouillé ! Un peu d'engrais, beaucoup d'amour... ...et la terre nous donne ses fruits (et ses légumes!). Vraiment, vraiment, il faut que vous veniez chez nous pour voir notre pantagruélique potager envahir le jardin... Chaque soir, Christophe, fidèle aux paroles du renard dans Le Petit Prince, s'en va faire la conversation à ses courgettes, salades et autres tomates...Résultat : ces belles plantes, se sentant aimées, poussent sans demander leur reste, et se retrouvent dans notre assiette, savoureuses au possible... Les cerisiers nous comblent eux aussi de leurs douceurs, et tout le monde se mobilise pour cueillir par kilos ces jolis petites baies, vite enfouies dans les clafoutis moelleux concoctés selon la recette de ma mamie... Monsieur trous et monsieur taches Voilà les surnoms du moment de nos petits gars. Qui est qui ? Monsieur taches a la fâcheuse tendance de se renverser, s'écraser dessus, se tartiner n'importe quelle substance se trouvant à proximité de lui, surtout si elle est poisseuse, grasse ou indélébile, et de préférence si ses vêtements sont propres ou neufs...Du coup, je me ruine en détachants mais bien souvent c'est peine perdue, et je mets au défi tous ces annonceurs publicitaires aux lessives miracles de faire mieux que moi ! Mais que dire quand ce jeune homme me regarde avec un air malicieux, caresse ma joue et me dit "c'est pas gave, maman..." ??? Monsieur trous relance une mode disparue depuis pourtant plusieurs décennies, celle des "pièces"; vous savez, pièces aux genoux, aux coudes, aux manches...Je ne sais pas, cet enfant doit avoir les os pointus ou taillés en silex, mais rares sont les pantalons qui survivent à plus d'un mois d'école sans montrer de sérieux signes d'usure...Et je couds, je rapetasse, je thermocolle...ça donne un genre, c'est sûr...Mais il est TELLEMENT content, quand je lui montre un vêtement neuf, de découvrir que "celui-ci il a pas de trous !". C'est vrai ça, remarque, je pourrais les acheter déjà percés, je les aurais peut-être moins chers... Ils sont terribles, mais on les aime ces deux crocodiles ! Les potins Let the sun shine...Pour ceux qui n'ont pas eu la possibilité d'observer Vénus éclipsant le soleil, voilà un joli cliché fait maison, dont nous sommes assez fiers ! Le 21 juin, c'est l'été, c'est aussi la fête de la musique...Merci à la joyeuse bande venue jouer, chanter, maracasser avec nous...jusque bien tard dans la nuit ! En juillet, les anniversaires font eux aussi un break estival...Mais on pensera quand même à Eric, Nathanaël, Audrey et Matthieu et aux 44 flammes à allumer et à éteindre. Tous nos voeux d'avance à Hélène et Thomas, qui inaugureront le mois, et à Cathy et Philippe, qui le clôtureront."Aimez, si m'en croyez, n'attendez à demain...."