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lundi 31 juillet 2017

Los Angeles

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dimanche 30 juillet 2017

Voyage

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vendredi 29 janvier 2016

Vue du ciel

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dimanche 23 août 2015

Bretagne

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CHRONIQUE

jeudi 1 janvier 2015

Septembre à Décembre 2014

La chronique d'Elodie - Octobre / Novembre / Décembre 2014«Allitérations, harmonie imitative, la vie ronronnante, pas le plus petit symptôme de destin… Le charme sans objet d’un roman qui se refuse à commencer.Si tu me demandes un jour à quoi ressemble le bonheur- et tu me le demanderas – je te répondrai : à ça. »Daniel Pennac, Monsieur  MalaussèneParfois… angoisse primitive : plus rien à lire ! Et, par (mal)chance inattendue, un peu de temps devant moi pour lire quelque chose ! Système D en urgence : replonger dans les rayonnages poussiéreux de ma bibliothèque… et exhumer, par une bienheureuse inspiration, quelques pépites du temps d’avant, à savoir Au bonheur des Ogres, joliment estampillé en première page d’un « été 96 »… ça ne me rajeunit pas, et pourtant si, cure de jouvence délicieuse, prolongée par les trois autres tomes de la tétralogie aux titres prometteurs, La fée carabine, La petite marchande de prose, et Monsieur Malaussène donc, tous rangés gentiment les uns derrière les autres sur la même étagère…Du temps pour lire, point trop, alors un peu moins de sommeil – même si, à mon âge !, ce n’est guère raisonnable…. Et le plaisir de tomber sur ces phrases qui font écho, sur ces descriptions de « vie ronronnante » au creux de laquelle se niche mon bonheur tout simple…Je vous le souhaite, à chacun, ce bonheur de tous les jours pour chaque jour, au seuil de cette nouvelle année… Savoir mettre nos priorités là où se trouvent les vraies joies, savoir les reconnaître et les goûter, en apprécier la saveur rare et précieuse, car « là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Matthieu, 6, 21)Un correspondant d'automneJe l’avais évoqué à la fin de ma si lointaine dernière chronique, le voilà en image : Simon, le correspondant allemand de Paul, a séjourné chez nous quelques jours au début de l’année scolaire. Timide, très effacé mais gentil, nous lui avons montré l’incontournable Tour Eiffel, gravie à pattes !, accompagnés de nos amis Balt avec qui nous « partagions » ce correspondant. A Paul maintenant de préparer son voyage en Allemagne pour le mois de mars….D'est en ouestAprès la venue de ce visiteur de l’est, quelques semaines de préparation nous ont menés aux frontières occidentales de chez nous, en Normandie profonde où se trouva réunie, une fois n’est pas coutume, l’ensemble de ma tribu familiale, du plus grand au plus petit, dans un charmant village de mobil-homes avec piscine…Cet événement datant à présent de près de deux mois, je peux en parler sans être saisie de pulsions agressives, et c’est heureux. En effet, imaginez une brave femme (=moi) tranquille dans sa petite vie ronronnante, ajoutez-lui un frère et une sœur, dotez ces deux-là d’une énergie un chouille plus développée que celle de la brave femme (=moi) et d’une certaine capacité à endurer l’effort physique, faites germer dans l’esprit du plus jeune – et unique représentant de la gent masculine - membre de la fratrie l’idée saugrenue de « resserrer les liens familiaux » par le partage d’une « petite » épreuve sportive, saupoudrez la brave femme (=moi) d’une bonne louchée d’inconscience et voilà comment vous obtenez un trio prêt à s’engager pour un trail de 10km à travers la campagne normande…Certains sceptiques (= mari de moi) avaient pourtant bien essayé de me faire prendre conscience de ce à quoi je m’exposais… mais que nenni… Il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre, surtout quand ses oreilles sont remplies des remarques optimistes de son cadet : « quand tu cours 6 kilomètres, tu en cours 10 ! », « ce qu’il faut c’est ne jamais s’arrêter, il faut se lancer des défis »…Et me voilà donc sur le départ, un peu anxieuse quand même en découvrant les tenues de professionnels de la course de mes compagnons – concurrents… Moi, j’ai mon joli t-shirt fuschia qui m’accompagne toutes les semaines dans mes entraînements, et mes baskets achetées en 1996 pour préparer mon épreuve d’endurance au concours de prof des écoles… total look, quoi, et côté innovations techniques je ne vous raconte pas….Mais bon, il faut bien y aller, et je prends le départ sous l’œil compatissant de ma petite famille, venue en force me soutenir….Enfants et mari, postés en plusieurs endroits stratégiques, voient passer tonton en plein effort, suivi de tata limite tranquille (ben oui, quand on a couru sur le Grande Muraille de Chine, un p’tit trail normand c’est du gâteau !)Donc 2 des membres du trio passent… et point de moi… mari et progéniture commencent à s’inquiéter, ce n’est pas que la nuit tombe mais quand même…  Et juste avant que monsieur mon homme ne se décide à appeler à l’aide, voilà que j’arrive enfin… ou plutôt, que ma carcasse presque inerte émerge de ce satané sous-bois de la mort qui tue, rempli de creux, de bosses, de racines, de dénivelés  insupportables, et totalement dépourvu de point de ravitaillement, de compagnons de course compatissants, ou de fléchage kilométrique… Je dois à la vérité historique d’avouer qu’entre le départ et ce moment miraculeux où j’ai vu les miens surgir au détour d’un virage, j’ai égrainé bon nombre de dizaines de chapelet, presque autant de jurons, j’ai maudit frère et sœur en des termes bien peu chrétiens, j’ai soufflé comme un bœuf sans me soucier du niveau sonore que j’émettais, j’ai revu 50 fois dans ma tête la scène culte de Rasta Rockett où, tombés de leur bobsleigh, les Jamaïcains le portent sur les épaules car « il faut franchir la ligne » sous l’ovation de la foule en délire, j’ai accepté d’être dans la seconde moitié du peloton, puis dans le dernier quart, puis dans les 10 derniers, avant de trouver du réconfort dans le fait qu’à toute course il faut un dernier ! Bref, lorsque mon Paul m’a tendu une bouteille d’eau, j’ai cru que je n’arriverais même pas à l’ouvrir toute seule, et il a fallu qu’ils courent tous avec moi pour me motiver (« oh non, maman, tu peux pas abandonner ! ») et me redonner du courage pour affronter la fin de cette épreuve diabolique… I did it, donc… Jusqu’au bout, et même pas dernière en fait (il en restait 2 derrière moi, et malgré ce qu’en disent les mauvaises langues, elles avaient l’air aussi valides que moi). Fierté à l’arrivée, même si je dois avouer que dans les premières secondes juste après la ligne, j’aurais volontiers disparu sous terre pour mourir en paix… Mais le temps passe et fait son œuvre, j’envisage aujourd’hui sérieusement de rejoindre Benjamin dans le club des tatoués du mollet (ouais, c’est moi la créatrice de l’Iron-Woman figurez-vous), mais surtout, surtout, plus jamais je n’adhèrerai à ce genre de combine foireuse ! Ou en tout cas, pas de mon plein gré ! Qu’on se le dise ! Maintenant, je continue à mon rythme, mes 7/8 km hebdomadaires dans ma Brie plaaaaate et tranquille, en compagnie de monsieur et de notre balise GPS réconfortante… Au fil de l'eauDu coup, j’avais bien mérité de prendre des vacances un peu exceptionnelles… et ça tombait bien, car Christophe et moi avions décidé de nous offrir une semaine de croisière fluviale sur le canal du Nivernais, à bord d’une charmante embarcation que nous qualifiâmes rapidement de camping-car flottant….Une semaine de dépaysement total, pilotés par mon capitaine , mais où chacun a mis la main à la pâte, en famille de marins d’eau douce que nous sommes : tenir le bout, aider à la manœuvre des écluses, remplacer le capitaine à la barre, faire pivoter les ponts tournants ou relever les ponts basculants, préparer Halloween, pêcher le repas, jouer les co-pilotes par temps de brume… autant d’activités où les petites mains étaient bien utiles !Nous avons accueilli avec plaisir des visiteurs de marque, en la personne de papi et mamie, le temps d’une escale à Auxerre et de quelques heures de glissade au fil de l’eau, merci, c’était super !Bref, on recommande, c’était super pour tous, même si le charme des écluses finit par s’épuiser au bout de la 30°, n’est-ce pas les gars ?Et en réponse à ceux qui nous ont dit « moi, je ne supporterai pas d’être les uns sur les autres comme ça pendant une semaine », on peut répondre que nous, justement, c’est ça qu’on aime, profiter de la vie les uns sur les autres et les uns avec les autres ! L'album est là ! Dans la nuit bellifontaineSi vous êtes amis avec Christophe sur Facebook, vous savez que nous aimons bien les géocaches…Nous avons découvert une nouvelle forme de recherche en nous lançant dans une quête nocturne, au cœur de la forêt de Fontainebleau. Il faisait froid, il faisait nuit, ça faisait limite un peu peur, mais notre fine équipe est arrivée au bout de la recherche et a découvert la cache !Merci David de nous avoir permis de vivre ce moment bien sympa, je dois reconnaître que j'étais soulagée de retrouver les lumières de la civilisation !Nos artistesLes fins d’années, comme les fins d’années scolaires, donnent aux parents que nous sommes de belles occasions d’admirer nos enfants dans leurs « arts »….C’est ainsi que, lors d’une manifestation au profit du Téléthon, notre Coline nous a offert un spectacle rythmé et joyeux, où elle s’est éclatée ! Ma belle rebelle…Portes ouvertes à l’atelier danse de Marion, pour découvrir ses progrès : 1°, 2nde, des positions de « grandes » ! Bras en corbeille, saut de (petit) chat… notre petit rat s’affirme !Paul a repris cette année le chemin du cirque ; portes ouvertes là aussi, et surprise de découvrir les progrès de notre cadet : équilibre, acrobaties (son activité préférée), jonglage… petit aperçu de sa pratique. Et coup de chapeau au professeur, Cécile, patiente, gaie, exigeante, valorisante et appréciée de tous !Adolescence oblige, Louis nous a demandé de ne pas être les SEULS parents à la porte ouverte du groupe des « grands » de l’école du cirque… et nous avons accepté… pas de photo donc, il faudra attendre le spectacle de fin d’année pour découvrir notre grand !Disney d'hiverMalgré le temps maussade, ou plutôt en cas de temps maussade, une journée sur les parcs met du soleil dans le week-end !Nous avons découvert, sous les décorations de saison toujours féériques, la  parade de Noël, très colorée, la féérique parure nocturne du château, les boutiques illuminées, le sapin fantastique….Tandis que Marion et moi profitions des douceurs des cabines du Molly Brown glissant sur les eaux calmes du lac, Coline accomplissait enfin son rêve : découvrir Indiana Jones grâce aux litres de soupe engloutis pour atteindre le cap fatidique des 1m40 ! Une aventurière est parmi nous, qu’on se le dise !Enfin, à tous ceux qui affirment que les enfants de maintenant ne sont pas capables de faire preuve de patience, ne s’intéressent à rien et sont dans une culture du consommable/jetable, je dirais : « Venez voir mes filles attendre, dans le froid et la foule, sous la menace d’un torticoli, le passage d’Elsa et Anna, reines des neiges, pour le simple mais grand bonheur de leur envoyer un salut, et dites-moi si ça c’est de la culture de l’immédiateté…. »Noël s'annonce, Noël est là....C’est sûr, nous sommes loin du féérisme gigantesque de notre parc préféré, mais chez nous Noël s’installe aussi en long et en large….Dès le début de l’Avent, avec l’aide de tous et le recours systématique à la dernière chronique du site de l’année précédente, pour savoir à qui revient cette année le privilège de déposer l’étoile…Des traditions qui nous sont chères : les jeux de société dans l'attente du réveillon, la confection des sablés pour le Père Noël, l’animation de la messe avec notre altiste en renfort, la bûche de Noël sur la table, l’installation du Divin Enfant avant le coucher….. mais aussi d’autres que l’on fait évoluer : cette année, après le réveil matinal, c’est à la queue leu leu en ordre décroissant que les enfants ont rejoint le salon, se demandant, comme toujours, ce qu’ils trouveraient au pied du sapin….Des jeux, des livres, des bijoux, des gadgets rigolos, des fées qui volent, des chiens qui obéissent aux ordres, des Légos bien sûr, bref du bonheur empaqueté et la joie de se l’offrir….Le jour de Noël, qui commence donc de bonne heure et en fanfare !, est un jour à part, pas d’horaires, pas de contraintes, nous ne sommes « que de nous » alors c’est tranquille….Christophe, qui a reçu un nouveau drone en cadeau, l’essaye vite vite dans la maison : résultat : une agression physique pas très cool de la part dudit objet, il faudra apprendre à le dresser !Dans l’après-midi, le soleil est de la partie, les filles ont besoin de prendre l’air, nous partons donc au parc tout proche, accompagnées par Christophe… et son drone.Tandis que mamie et moi devisons au soleil en regardant les filles récolter des kilos de boue sous leurs bottes, monsieur s’amuse avec son jouet, tel un ado devant une PS3… Tableau idyllique… mais tout ça messieurs dames, c’était avant le drame…Un drone, une télécommande, 20 mètres de hauteur, du vent, des arbres…. Mettez en place l’enchaînement logique : le drone, télécommandé à 20 mètres de hauteur, se trouve poussé par le vent en haut d’un arbre….Ça fait sourire comme ça, mais dans la vraie vie, c’est bien moins drôle… occasion très rare où Christophe perd son humour… Opération sauvetage en action : retour base, récupération du matériel adéquat (échelle télescopique de papi, corde de rappel, mousquetons et baudrier) et de l’équipe de secours (Louis et Paul, abandonnant en un clin d’œil – à mon plus profond étonnement- leurs écrans et leurs manettes), et mise en veille de l’équipe de soutien moral (mamie et moi) en attendant le retour des guerriers…Grimpette de Christophe, assuré par Louis, guidé par Paul, décrochage du drone, retour base : opération réussie ! Déconnexion et reprise de la respiration pour moi, en apnée de prière depuis le début de la mission… décidément, on ne s’ennuie pas ici… Joyeux Noël !Suite de fêtesRetrouvailles familiales du côté de Christophe autour de Papounet et Nicole à l’Aquaboulevard de Paris… très bonne idée pour que les enfants se défoulent ! Les garçons se sont essayés à la vague, avec plus ou moins de succès, les papas aussi ! Jacuzzi entre gars ou entre filles, toboggans, saut à la corde… de quoi fatiguer tout le monde, et profiter d’une soirée calme pour découvrir les cadeaux…. Merci Papounet et Nicole pour ces bons moments passés ensemble, à l’eau ou au sec !Le lendemain chez mamie Christiane, le beau temps nous invite à prendre l’air… glacial ! Par goût personnel et par curiosité familiale, je propose de découvrir le cimetière allemand de Solers, encore inconnu de nous après toutes ces années ! Il faut bien dire que l’enthousiasme général est limité (congelé par le vent sibérien !), nous prenons juste le temps d’un rayon de soleil pour immortaliser l’instant, avant de nous réfugier de nouveau chez mamie où nous attendent le sapin et ses surprises ! Merci mamie pour tout ce travail de préparation et pour le plaisir des petits et des grands.Le temps des voeuxQuel bilan dresser de cette année 2014 ? Pour nous, de grandes et de petites joies, des réconciliations, des voyages, des projets, mais aussi des inquiétudes, des pertes d’amis plus ou moins proches, des déceptions, des chagrins à consoler….Si on met le tout dans une balance pourtant, les bons moments l’emportent, car ils sont innombrables les instants précieux de bonheur, un câlin sur le canapé, un secret du soir, un resto en amoureux, un fou-rire en famille, un coup de téléphone à ceux qui sont loin, une sortie entre amis, une discussion entre copines, une satisfaction au travail, les multiples manifestations de la présence, dans nos vies, de Celui qui veut notre bonheur et nous appelle à le trouver malgré les péripéties de nos existences…Alors, pour 2015, je nous souhaite, je vous souhaite, plus encore de ces moments précieux, qui sont les pépites avec lesquelles nous tapissons nos cœurs et nos mémoires, car, comme le dit mon Jean-Jacques, Il ne faut prendre en ses bagages que ce qui, vraiment, compta,Et se dire merci de ces perles de vie…Merci à tous ceux qui partagent avec nous ces perles de vie, ces gouttes de joie.Que 2015 soit une source où nous nous retrouvions ensemble…Belle année à tous !

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mercredi 31 décembre 2014

Oct, Nov, Déc 2014

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samedi 25 octobre 2014

Nivernais

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samedi 25 octobre 2014

Nocturnes Nivernais

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CHRONIQUE

mardi 7 octobre 2014

Chronique Juillet / Août 2014

La chronique d'Elodie - Juillet / Août/ Septembre/ Octobre 2014«  C’est une existence faite de joies et de frustrations, de moments glorieux et d’échecs. […] Il y a des gosses qu’on aime, d’autres qu’on ne supporte pas, et ce n’est pas parce qu’ils sont bons ou mauvais élèves. Ce qui fait la différence, c’est ce qu’il y a en eux. Depuis mon bureau dans la salle de classe, je peux présager de leur avenir. Deviner ceux qui feront quelque chose de leur vie et ceux qui sombreront dans la médiocrité, les généreux et les rapaces, les gentils et les teignes, ceux qui feront le bien et ceux qui feront du mal aux autres, les esprits larges et les mesquins. […] Chaque année, il y en a au moins un qui donne sens à mon métier, un élève dont je sais qu’en lui prêtant attention, en lui apportant ce qui lui manque, je pourrai l’aider à devenir quelqu’un. J’ai la sensation d’être utile et cela me rend heureuse, et pourtant quand je me regarde dans un miroir, je me trouve toujours aussi gourde, c’est un sentiment dont je n’ai jamais pu me défaire. »Marc Lévy, Une autre idée du bonheurRattrapée en pleine lecture de vacances...Loin de moi l’assurance de ce personnage qui semble poser sur les élèves un regard si lucide, mais le reste… A chaque rentrée, avant de découvrir  ma nouvelle « promo », je sais déjà qu’en effet, j’aurais des coups de cœur et des coups de colère (parfois envers les mêmes !) et tant de questions et d’incertitudes… Mais au moins, envers chacun, « tout mais pas l’indifférence », et c’est bien cela qui est épuisant et si enthousiasmant…Merci Mr Lévy pour ces quelques phrases qui me parlent, merci Mr Delerm, votre Ecrire est une enfance m’a ravie profondément , merci Mr Grannec car votre Déesse des petites victoires m’a fait me sentir bien humble face au génie des physiciens de notre siècle, et enfin merci Mme Grange, les 4 nouvelles que j’ai dévorées cet été m’ont parée de crinolines de satin et de gants de soie que je ne suis pas décidée à enlever… sweet Regency….Le temps, précieux en tout temps, devient, pour vous sans doute autant que pour moi, une denrée rare en ces semaines de septembre… Voilà comment je me retrouve avec une chronique quasiment triple !Du coup, les souvenirs des mois d’été me semblent si lointains ! Tâchons de les résumer au mieux et au plus court !Des fêtes et des amisNotre mois de juillet s’est inauguré avec la première des communions de Siloé… Nous en avons déjà vécu plusieurs, mais c’est à chaque fois une émotion de voir ces enfants si attentifs, si ouverts au mystère auquel ils communient pour la première fois ce jour-là… Merci Siloé de ce beau moment de grâce…Le même jour, nous fêtions nos 17 ans de mariage… L’occasion pour nos poupées de jouer à la princesse dans la robe de maman ! Quelle joie pour elles ! De mon côté, j’étais fort fière d’avoir réussi à remettre ma robe, même si j’ai bien failli mourir étouffée en essayant de l’enfiler sans la délacer ! Ah ma brave dame, ça ne nous rajeunit pas tout ça, mais je sais que ma robe a encore de beaux jours devant elle, recyclée en déguisement, comme le fut en son temps la robe de ma propre maman (d’ailleurs mamie, où est-elle cette robe ????).« Se dire qu’on est amis, qu’on ne laisse pas faire la vie », c’est une gageure de nos jours… avec certains, qui font partie de notre histoire depuis si longtemps qu’on a envie de dire « toujours », les occasions de profiter réellement les uns des autres sont des délices qui fondent en bouche…Ainsi, une sortie sur Paris avec nos amis les Balt’, ce n’est pas si fréquent ! Jeunes hommes ou petites filles, nos progénitures si semblables se sont scindées, pères et fils allant affronter les terreurs du Manoir de Paris, tandis que mères et filles profitaient des joies moins effrayantes de la Cité des Enfants…. Pour finir, les futurs ex-parisiens Pascal et Tida nous ont fait les honneurs du Frog, fabuleux resto aux hamburgers géants, que nos garçons aimeraient avoir pour cantine !Les habitudes d'été… ce sont les jeux et les plongeons dans la piscine du jardin, lorsque la température nous y incitait !… c’est le feu d’artifice du 14 juillet, inexistant chez nous cette année (c’est la crise), observé donc dans la ville voisine… ce sont les sorties à Disney, malgré la foule estivale, pour découvrir la nouvelle attraction Ratatouille (appréciée par tous), et jouer à se faire peur dans les couloirs frais et sombres de la Tour de la Terreur (appréciée par tous… sauf par moi !)… ce sont les préparatifs des vacances, l’achat d’une nouvelle tente gonflable, la recherche du camping, le chargement de la voiture et les exercices de motivation de notre âme de campeurs, poussiéreuse après un an de repos !Et les vacances furentChanceux que nous sommes, cette année encore nous avons profité de 3 semaines de délocalisation, agrémentées d’une semaine supplémentaire grâce au temps partiel de Christophe ! Une vraie coupure que nous avons passé du côté de Royan, en Charentes-Maritimes.A peine le campement dressé (20 minutes à tout casser… décidément, cette tente gonflable, c’est du bonheur !), nous filons à la rencontre de la plage, où le soleil et le vent nous accueillent… Je sonne la retraite à la nuit tombante, impossible de leur faire quitter les lieux !Nous retrouvons les cousins de Bruz pour une journée où le soleil a décidé d’aller briller ailleurs… résultat : une promenade en mer « éclaboussante » autour du Fort Boyard, où la « caresse » des vagues n’a pas entamé la bonne humeur des enfants !Pour se sécher, rien de tel qu’une géocache pour nous faire apprécier les divers panoramas de la région… et laisser au soleil le temps de revenir ! Comme ça, après, c’est discussion profonde entre mamans sur la plage, tandis que certains, n’ayant pas atteint leur seuil d’humidité, profitent de la mer !La mer… grande attraction de ces vacances… nous avons essayé plusieurs plages, cherchant à convenir aux unes et aux autres, certains cherchant les vagues, d’autres les coquillages, d’autres des petites bêtes, tous en tous cas s’en donnant à cœur joie… Parfois, le cerf-volant était de la partie, Et il fallait retenir la Youne qui ne faisait pas le poids, au sens propre !Au camping, sous le soleil, on se serait cru sous les tropiques, et le jet d’arrosage automatique du maïs a souvent été le bienvenu pour rafraîchir les heures chaudes du tout début d’après-midi…Nous observons notre grand qui se bat avec les 5 livres qu’il doit lire avant l’entrée au lycée, tandis que notre cadet garde sa place de référence auprès de ses petites sœurs… Dieu soit béni pour ce qu’ils sont tous…Balade familiale et nocturne à Royan pour savourer glaces et crêpes sur le front de mer, et prendre de la hauteur dans la grande roue illuminée…Et, bien sûr, quelques sorties incontournables, comme le Zoo de la Palmyre où Christophe a pris pas loin de 450000 photos (quel bonheur ! j’aime tant les reportages animaliers hmmmmf !). Rassurez-vous, je n’ai choisi que les plus intéressantes : l’ours polaire en pleine action, avant qu’il n’aille faire un câlin à notre Cox trop heureuse… et les girafes bouffe-tout, à la langue impressionnante et l’odeur… heu… tenace !Les grottes de Matata et Regulus, curiosités locales, ont suscité l’enthousiasme de chacun, qui se serait bien vu passer une nuit dans ces falaises à la vue imprenable….Une sortie pour papa : la porte ouverte à la caserne des pompiers. Bon, là, petit joueur, une p’tite centaine de photos de camions, lances, casques, pompes, uniformes… que des trucs trop passionnants. Clichés sur demande !Une sortie pour maman : le musée d’autrefois de Rochefort. Des intérieurs de magasins reconstitués, des slogans qui me font penser à papi et mamie (Dubo.. .Dubon…Dubonnet) et… une salle de classe, avec leçon de morale écrite au tableau, à recopier à la plume, s’il vous plaît… de quoi faire apprécier à ma Marionnette son crayon à papier de CP !En sortant, nous avons fait un crochet par le Musée de la Marine, où Christophe s’est mis à rêver de longs voyages sur un trois-mâts…Le 15 août, après avoir fêté notre puce, nous avons attendu l’arrivée de tata Nicole, tonton Ju, Tom, Max et bébé Bat’. Quelques jours partagés pour les initier au camping, pour se rappeler ce que c’est qu’avoir un bébé qui a son propre rythme, mais aussi quelques jours pour faire les fous ensembles, dévaliser les pizzerias, et faire notre propre feu d’artifice… Merci, les Normands, d’avoir tenté l’aventure, on espère que vous ne gardez que de bons souvenirs !Je ne vous raconte pas les orages nocturnes qui nous ont tant terrifiées, les filles et moi, les pêches miraculeuses de Paul au bord de notre emplacement, les pizzas sur la plage, les sauts de notre princesse dans les vagues, les photos de nuit de Christophe, les sculptures de sable, les salades du chef avec son Salad’chef tout neuf, le parc aquatique de l’Iseo à Oléron, et sa vague de surf artificielle, je ne vous raconte pas non plus les câlins et les longues discussions, les fous-rires et les chamailleries, tout ce qui rend à chaque fois ce temps de vacances si précieux….Depuis...Depuis, l’école a repris, pour chacun…Une pitchounette  en CP, heureuse, pressée, toujours joyeuse. Une minette en CM1, une classe de neige qui se profile à l’horizon pour sa plus grande joie,  des angoisses et des maux de ventre, et tant de choses à raconter !Un prince en 4°, un humour et une imagination à toute épreuve, des projets plein la tête…Un grand en 2nde, un peu plus loin de nous et de l’enfance, déjà pas fan de Maupassant ni de Zola, mais toujours gentil et tendre sous sa petite moustache qu’il faut lui rappeler de raser….Un papa toujours bicéphale et multitâches, informaticien de tête et prof de cœur, volleyeur, parent d’élève, musicien, ouvrier du bâtiment, cuisinier, jardinier, réparateur de vélos, maître des devoirs, maître nageur, MineCraftien en famille, joueur en réseau quand le temps et la technique le permettent !, acheteur de glaces surprise le mercredi…Une maman qui redouble en CP, ravie de ce niveau, de ces petits élèves pleins de vie et d’idées, qui court péniblement mais régulièrement pour relever le défi du trail familial de fin octobre, qui lit dès qu’elle le peut, qui trouve son énergie dans les sourires des siens…Que cette nouvelle année scolaire soit féconde pour chacun, et que les couleurs de l’été brillent encore longtemps sur les murs de nos vies…Edit du 8 octobre :De triple, cette chronique est devenue quadruple....Que n'ai-je pas encore dit de ces semaines écoulées ?La découverte de mes petits élèves, les premières perles comme cette petite puce qui, un peu inquiète, me dit le jour de la rentrée (devant son papa et tous les autres parents), qu'elle n'a pas de colle parce que "sa maman ne l'a pas encore piqué à son travail"...La joie de partager un super moment avec les cousins de Chine rapatriés, celle d'accueillir notre nouveau prêtre Pierre-Alphonse, de découvrir avec lui notre nouvelle promo de jeunes de l'aumônerie...Les dizaines d'heures de réunion de Christophe sous son bonnet de président de l'association de parents d'élèves; les dossiers lourds et conflictuels à traiter, les rythmes scolaires qui dérèglent tant de choses, la mauvaise foi de certains parents qui critiquent tout sans avoir JAMAIS passé une minute à réfléchir à la question, mon agacement devant la violence des attaques lancées contre l'école, y compris par Famille Chrétienne qui n'a pas honte de publier des dessins diffamatoires et insultants (attends un peu qu'ils m'appellent pour me demander ce que j'ai pensé des numéros gratuits qu'ils m'ont envoyés... vont pas être déçus, eux !)... bref, une lourdeur du quotidien dont on se passerait bien !Mais vivre avec Mr C. m'a appris à "compartimenter", à profiter des belles choses, à oublier les "pénibles" qui ne méritent même pas l'irritation qu'ils provoquent en nous...L'accueil d'un correspondant allemand pour Paul cette fois-ci, un Simon tout timide et très peu loquace, mais qu'à cela ne tienne, vive l'amitié franco-allemande !La tentation qui est la mienne de transformer ce site en blog, pour être plus réactive, plus souple, plus présente aussi peut-être...Alors, à quand la prochaine édition? Les paris sont ouverts....L'album de la région Charente-Martime

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dimanche 31 août 2014

Juillet, Août 2014