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CHRONIQUE

mardi 2 août 2022

Jour 04 - Boston

Sous le soleil de BostonBonjour les amis ! De France, de Corse, de Bali, d'Italie, du Canada ou d'ailleurs, j'aime à penser que nous pouvons rester en "contact" et partager un peu nos vies... la technologie a du bon...Notre dernière journée à Boston devait être une journée de farniente comme disent les TBM, de chill (sans Netflix) comme disent les jeunes, de glande comme je dis. Donc réveil calme, petit déj au ralenti et départ tranquille en fin de matinée. Mais à peine les portes de l'hôtel franchies, une chaleur étouffante nous tombe dessus. Genre, Death Valley il y a 5 ans. Ou genre, Ocean Drive à Miami il y a 3 ans. Ou genre, la Bretagne il y a.... jamais (parce que la canicule en Bretagne, ça existe, oui je le sais, en ce moment par exemple, mais jamais quand j'y suis, c'est d'ailleurs pour ça que je n'y vais plus, pour laisser les autres en profiter !)Bref, nous frôlons l'insolation mais allons au bout de notre programme : une balade en bord de mer pour faire le tour de Pleasure Bay, refaire le monde en marchant puis profiter de la plage. En réalité, la plage ressemble à un grill de barbecue, et nous à 6 chipolatas pas encore cuites... nous nous jetons donc dans la mer - enfin, au moins jusqu'à mi-mollets parce qu'elle est froiiiiiiiiiiide, tidiou ! Le choc thermique est impressionnant. Quand enfin nous avons réussi à nous plonger complètement, le choix qui s'offre à nous est cornélien : rester assis dans l'eau froide tout l'après-midi pour éviter que notre épiderme brûle ou trouver un point d'ombre pour essayer de survivre. Or, de point d'ombre, point. Les rares autochtones présents sur la plage ont apporté leur parasol ou participent sans doute à un jeu de télé-réalité " Les grands brûlés à Boston Beach". La possibilité d'amorcer un retour précoce est réelle...Pour Christophe, c'est tout vu : on reste là, quoi qu'il arrive. On n'a pas traversé l'Océan pour rentrer se mettre au frais à l'hôtel et faire un jeu tous ensemble au calme en buvant des boissons fraîches. Non, ça c'est des vacances pour les beaufs ( ou pour moi !)!  On est là pour en baver, crever de chaud sous 41 degrés à 14h30, brûler nos rétines et faire fondre notre capital soleil, voilà, c'est ça les vacances parce que ne l'oublions pas : ON EST EN AMERIQUE, le pays où tout est possible !Bon, dans ce cas, chacun adopte une tactique différente : moi je boude (peu efficace je vous l'accorde mais c'est mon moyen de défense, un point c'est tout), Marion se mure dans le silence total (sans aucun doute pour économiser sa salive et aussi parce qu'il y a tellement de lumière qu'elle est à moitié aveugle et sait donc bien qu'elle ne pourra jamais s'en sortir toute seule), Coline trouve des tas de façons différentes pour dire que ce serait mieux si on rentrait à l'hôtel, et les gars, plus habitués à la gestion de telles situations, ménagent la chèvre (=moi) et le chou (= leur père) pour proposer une solution alternative, du genre "on n'est pas obligés de rentrer tout de suite, on peut marcher encore un peu, il y a un Starbucks pas loin, on pourrait aller y boire un coup, et après ça ira mieux, on verra, on pourra continuer à explorer le quartier en marchant à l'ombre et puis on verra ce quon fait...."Et grâce à leurs talents de diplomates, nous voilà partis à tous petits pas à travers la ville en direction de ce café magique, lointain mirage que nous finissons quand même par atteindre et dans lequel nous nous engouffrons pour commander n'importe quoi, du moment que c'est glacé ! Petite rigolade de touristes quand la serveuse comprend que nous sommes français, nous dit qu'elle adore Paris, qu'elle y est allée, est-ce qu'on a choisi ? et nous demande d'attendre "uno momento"; son collègue éclate de rire, elle le regrdae en lui disant qu'on est français et il lui répond qu'elle nous a parlé en espagnol... trop marrant. Comme quoi vraiment, on n'a pas à avoir honte de nos lacunes en anglais ! Du coup, tout le monde est requinqué, Christophe a l'impression d'avoir bien profité de ce bout d'Amérique, et on peut donc aborder discrètement le retour à l'hôtel, en empruntant le Pappa's way, une sorte de promenade piétonne créée le long d'un canal où une petite cabane attire notre attention. En scannant un QR Code, on obtient la combinaison pour déverrouiller le cadenas qui ferme la porte, et nous découvrons du matériel de loisirs, à disposition: tapis de yoga, ballons en tous genres, "trucs à bulles de savons", livres, jeux de carte, et même un téléscope ! Le tout propre et très bien rangé... difficile d'imaginer ce genre d'installation chez nous où le vandalisme est si présent... un des bons côtés de l 'Amérique, capable du meilleur comme du pire (les rangées de voitures arrêtées au soleil, face à la mer, toutes fenêtres fermées, moteurs en marche et clim à fond, toutes occupées par une seule personne en train de "profiter" de sa pause déjeuner !)  

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CHRONIQUE

lundi 1 août 2022

Jour 03 - Boston

Sur les traces de la libertéLe miroir qui se trouve face à moi me renvoie mon reflet, et je constate que je n'ai pas encore officiellement fait remarqué le changement majeur survenu depuis les dernières vacances.... voyez-vous de quoi il s'agit ??Et oui, voilà, il faut s'y faire, je fais moi aussi partie du club des bigleux ! Et j'ai même eu droit à une procédure d'admission ultra-rapide : en effet, en septembre, je ne chaussais mes yeux magiques que pour remplir le listing d'appel de la cantine, écrit tout petit petit... et aujourd'hui, la cécité me guette ! Donc voilà, il va falloir s'y faire !Bref. Les outrages du temps....Seconde journée d'exploration de Boston; au programme : un peu d'histoire américaine. L'an dernier, on a mangé de l'histoire européenne, cette année on s'ouvre un peu plus encore... mais c'est plus difficile car il faut bien reconnaître qu'on n'y connaît pas grand chose. Et comme c'est le cas de la plupart des touristes, y compris les américains, et bien à Boston ils ont créé le Freedom trail, un parcours où de grandes étapes de l'histoire sont résumées... et pour être sûr de ne rien rater, il suffit de suivre la route, non pas de briques jaunes comme dans le Magicien d'Oz, mais de briques rouges...Et pour une fois, Christophe n'a même pas proposé qu'on prenne un autre chemin, ou qu'on fasse le trajet à l'envers, ou qu'on s'aventure dans des coupe-gorges quelconques... je crois que les Etats-Unis sont le seul pays où il accepte de tout faire comme les autres (ou presque). Bon on ne va pas se mentir, je ne peux pas en toute honnêteté dire que mes enfants ont adoré m'écouter leur expliquer les grandes lignes des situations et des actions qui ont mené à la guerre d'indépendance américaine, mais au moins maintenant les noms de Paul Revere ou de la Boston Tea Party leur évoqueront quelque chose ! Les touristes américains très nombreux n'avaient pas forcément l'air plus captivés, surtout les jeunes, mais voilà à quoi servent les vacances familiales, à revenir moins bêtes ! Et puis on croise toujours des trucs rigolos et les différents quartiers étaient vraiment très beaux, de Beacon Hill, où j'aurais tellement aimé porte une robe à crinoline du XIX° siècle, à Little Italy où on a bien pensé aux TBM...Sur notre route, on a croisé JFK, célèbre bostonien, et quelques témoignages d'un passé où l'égalité était un concept un peu flou - est-ce moins le cas aujourd'hui, même si on aime à faire appel à nos sentiments les plus nobles ??Bref, un petit voyage historique comme je les aime, de bonnes tranches de rigolade et même une pizza party sur la moquette de la chambre d'hôtel au retour, après un passage à la piscine pour certains, une séance de musculation à la salle pour Paul,  et au moins 3 chapitres de lecture pour moi... il est où le bonheur ?

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lundi 1 août 2022

Jour 03 - Boston

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CHRONIQUE

dimanche 31 juillet 2022

Jour 02 - Boston

"I've gone to look for America"  Simon & Garfunkel chantaient ça en 1968, et je les écoute aujourd'hui en écrivant cette seconde chronique, au frais dans le confort de notre superbe hôtel "Hampton Inn Seaport by Hilton"... pour la petite histoire, si je vous dis "Daytona 2019", qui comprend ce à quoi je fais allusion ? Allez, mais si, rappelez-vous (et sinon, allez relire cette histoire dans les archives du site !) : il y a 3 ans, j'avais raconté nos déboires de logement inexistant en arrivant à Daytona Beach, et comment Christophe et moi avions dû batailler comme des forcenés auprès de notre centrale de réservation pour être relogés dans les mêmes conditions... et comment au final on s'était retrouvés dans un super hôtel 300 étoiles dont je garde encore un souvenir mémorable, chaque fois que je regarde ma ride du lion que cette mésaventure a bien contribué à creuser...Et bien là, rebelote : nous avons réservé depuis septembre un appartement dans le Chinatown de Boston, pour une somme tout à fait correcte, super affaire, bien située et tout et tout. Samedi 23 juillet, soit J-7jours, nous recevons un mail nous disant que "vraiment, ils sont très sorry sorry, mais qu'ils ont un problème de computer system (décidément !) et que du coup ils ont fait du overbooking et donc no logement pour nous, mais no panic, of course ils vont nous rembourser." No logement ? NO LOGEMENT ???? WHAAAAAT ( QUOIIIII ?)? Nous revoilà donc partis à contacter le service clients pour réclamer réparation et trouver une solution ! C'est un vrai casse-tête car nous avons des contraintes ( il nous faut un logement pour 6, avec une cuisine ou au moins les petits-déjeuners inclus, et le plus près possible du centre-ville de Boston car on n'a pas de voiture). On nous propose des choses très différentes, soit c'est à 50km de la ville, soit il n'y a que 2 lits, soit les sanitaires sont communs à d'autres logements (horreur absolue !!), soit les commentaires des clients précédents font froid dans le dos... mais tels les morpions que nous pouvons être, nous nous accrochons à nos demandes comme des moules à un rocher et finissons par obtenir une offre pour cet hôtel, avec un dépassement de prix de 2000€, pris en charge par Booking heureusement !Nous sommes donc dans le quartier du port, et l'hôtel est super, même si j'en ai douté au début. En effet, en arrivant de l'aéroport, un bus conduit par un chauffeur qui devait être pilote de rallye dans une vie précédente, nous a déposés au milieu d'une sorte de zone industrielle... il faisait nuit, il était près de 2h du matin heure française, on était chargés comme des bourricots, la température était étouffante, bref j'étais encore moins zen que d'habitude (imaginez donc !). Comme Christophe s'amusait comme un petit fou à prendre des photos partout, Louis est passé en mode bodyguard auprès de moi et Paul a endossé le rôle du guide pour nous sortir de cette mouise nous mener à l'hôtel... mission réussie pour tous les 2, je pousse un soupir de soulagement lorsque nous arrivons à la réception. L'hôtesse d'accueil est charmante, elle nous gratifie de plein de sourires et s'écrie même joyeusement "Happy anniversary !!". Christophe la regarde avec des yeux ronds, heureusement mon bulbe neuronal fait tilt et je m'écrie avec une effervescence semblable à la sienne "Oh ! Thank you so much" en lançant à Christophe un regard qui se veut énamouré (puisqu'elle nous félicite pour notre anniversaire de mariage) et menaçant (puisque c'est lui qui a envoyé un mot signalant nos noces d'argent, histoire, on ne sait jamais, de gratter un petit quelque chose... sur les conseils de Cathy !). Bon, la petite réceptionniste est un peu décontenancée, heureusement Christophe comprend enfin la situation et adopte la position du jeune marié en souriant de toutes ses dents, pour montrer que je ne lui en ai cassé aucune en 25 ans et que nous sommes des amoureux transis et que oui, c'est cool si vous avez un truc à nous offrir ??Et nous voilà du coup surclassés avec une mini-suite et un lit king-size, au lieu de la chambre à 2 lits que nous aurions dû avoir, semblable à celle dans laquelle nous laissons les enfants, sans honte aucune il faut bien l'avouer !! Pipi, les dents, la douche et AU LIT !!!!!Le lendemain, réveil en jet-lag donc tout le monde est prêt à 8h, heure à laquelle nous partons donc pour une première approche de Boston et ... la messe. Je vous laisse imaginer la JOIE des enfants !!! Et pourtant, elle fut cool cette messe : nous avons atterri dans une église épiscopale, un truc qui n'existe pas chez nous. Ce qui est pareil, c'est que c'est le même rite, avec l'écoute de la Parole et l'Eucharistie, ce qui est différent c'est que le prêtre qui préside la célébration est... une femme. Et ça, ça me plaît. L'église était très belle mais très chaude, et la messe très longue (plein de cantiques chantés par une chorale mixte d'au moins 50 choristes en aube, impressionnant), du coup à peine la bénédiction finale donnée (après le chant de sortie, ce qui a vraiment plus de sens que chez nous je trouve), les enfants ont bondi dehors et vidé leurs gourdes !Le reste de la journée, Christophe vous l'a montré, 25km sous un soleil de plomb pour monter jusqu'au MIT et Harvard... ces hauts lieux de la recherche et des études ont un charme incroyable, même si la chaleur émousse notre enthousiasme...  Marion a des hallucinations auditives, croyant entendre son père dire "vous avez l'air con" après nous avoir filmé pour son live, alors qu'il disait "vous avez reconnu..." Cela nous incite à entamer la route du retour car je crains une insolation pour la demoiselle ! Christophe détonne un peu au milieu de ces nobles bâtiments où il déambule pieds nus parce qu'il a pataugé dans une fontaine pour se rafraîchir, mais bon, chacun il est comme il est et personne n'a remarqué qu'il était avec moi, donc ça va ! Nous nous attardons un peu à la bibliothèque Harry Elkins Widener, dans laquelle nous ne pouvons malheureusement pas entrer... ce bâtiment a été érigé en souvenir d'un étudiant disparu dans le naufrage du Titanic en 1912. Sa mère, rescapée, a fait un don pour créer ce monument en hommage à son fils. Emue d'une telle histoire, je promets à mes garçons que si l'un deux disparaît un jour lui aussi dans le naufrage du Titanic, je ferai construire une bibliothèque en leur nom. Louis me fait alors judicieusement remarquer qu'un carton vide fera très bien l'affaire et que pour lui, je cite, "l'heure n'est plus aux études mais à l'entrepreneuriat"... et toc !

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dimanche 31 juillet 2022

Jour 02 - Boston

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CHRONIQUE

samedi 30 juillet 2022

Jour 01 - Paris / Boston

Ça y est, nous voilà partis, enfin en route pour cette nouvelle aventure américaine que nous aurions dû vivre il y a 3 ans si un certain virus n'était pas passé par là...Mais tout vient à point à qui sait attendre, et ce délai aura permis à Christophe de réactiver le site, en sommeil depuis si longtemps,  mais, qui fut pendant tant d'années le nid douillet où notre famille se racontait...je suis ravie d'y inscrire de nouvelles pages, surtout pour vous mes enfants,  pour que vous puissiez retrouver nos aventures familiales lorsque vous serez tous dispersés aux 4 vents...Bref, fin de la séquence émotion, et passage à la (1ère !!) séquence émotionS ! Car oui, voilà ce qui arrive quand tout le monde titille Christophe pour que nos vacances soient hautes en couleurs : et ben CA MARCHE !!!Chronologie d'un départ "classique" (chez nous) :Ce matin samedi 30 juillet, saut du lit (saltos pour les garçons,  sauts de l'ange chez les filles, saut de mains chez Christophe et pénible extraction pour moi) à 4h pour départ à 5h en taxi vers l'aéroport. Coline adore l'impression d'être des stars, moi aussi je l'avoue, c'est bien agréable de se faire ainsi embarquer... dommage que notre chauffeur, charmant au demeurant, expectore à tout va tel un tuberculeux en fin de vie... bon bon bon, pas de panique, ce n'est pas forcément grave, de tousser comme ça... c'est peut-être juste une version émergente du Covid, muté avec la variole du singe... si on meurt dans d'atroces souffrances d'ici quelques jours, on sera peut-être des objets d'études scientifiques...Nous parvenons malgré tout à bon (aéro)port, avec tout juste... 4h d'avance. Bien, ça devrait le faire. Le terminal est désert, on est les rois du monde. On s'installe aux premières loges pour le check-in, et on prend notre mal en patience. Paris s'éveille, les voyageurs affluent, l'heure tourne, et les guichets restent clos. Ca va, ça vient, ça s'agite, et puis tout d'un coup une voix suave annonce "qu'en raison d'une panne générale les procédures d'embarquement sont ralenties"... ben si ça c'est pas de la veine tiens ! L'espace d'un instant, je l'avoue, je soupçonne Christophe d'avoir volontairement piraté le système informatique de l'aéroport pour apporter de l'eau au moulin de ma chronique. Mais finalement je me rends à l'évidence : si je peux appliquer beaucoup de qualificatifs à cet homme, "masochiste" n'en est pas un, et il me paraît finalement improbable qu'il puisse risquer ma santé mentale 'et donc sa santé physique) juste pour quelques anecdotes à raconter... Je me vois déjà être obligée de remplir à la main 500 documents en 8 exemplaires et en 4 langues, puis de passer à l'interrogatoire de la police des frontières sous la lumière crue d'une lampe blafarde (et ma pauvre Marion qui est photosensible !), finissant par avouer je ne sais quel crime et me retrouvant à Guantanamo ou pire, à la prison de Melun, pour le restant de mes jours.Bon, finalement, après 3h d'attente, et quelques montées d'adrénaline (Christophe n'aime PAS DU TOUT que quelques spécimens essaient de le doubler dans les files d'attente interminables alors que la plupart des autres représentants de l'espèce humaine suivent docilement le mouvement et attendent leur tour), nous nous retrouvons enfin en salle d'embarquement dans un chaos total, pour finalement nous asseoir dans l'avion à 10h15 et décoller à...11h30 (au lieu de l'horaire prévu de 10h10).Allez, c'est pas grave, 2 heures plus tard nous voilà à Dublin, en transit pour l'outre-Atlantique. La petite contrariété c'est que nous avons été contraints d'enregistrer nos bagages jusqu'à Boston, alors que d'habitude, sur les bons conseils de tonton Hugo, nous récupérons toujours nos valises à l'escale pour limiter les risques de perte... et bien on aura la surprise à l'arrivée, on croise 6 doigts pour que les 6 valises voyagent en même temps que nous !Ce qui est pratique à Dubin, c'est qu'il y a un service d'entrée sur le sol américain, c'est-à-dire que les formalités habituellement effectuées aux US (contrôle des Estas, vérification des empreintes, photos, etc) ont lieu ici, et donc, nous l'espérons, nous serons plus vite libérés à l'arrivée à Boston.Là, tout se passe très bien, les filles sont bien mignonnes, les gars ne racontent pas de conneries du genre "US go home", et Christophe respecte scrupuleusement les interdictions de filmer et photographier. donc, welcome, voilà les Minguet bien partis pour l'Amérique !Sauf qu'avec tout ça, il est 14h heure française, et on a l'estomac dans les talons... Joie et bonheur, à Dublin il y a des boutiques qui vendent du whisky et... un Burger King. Evidemment, le choix est vite fait pour presque tout le monde, sauf moi qui refuse de commencer le régime burger avant de mettre un pied en terre américaine. Et me voilà donc à me régaler d'un authentique petit-déjeuner irlandais, oeufs brouillés, saucisse et haricots à la tomate.... miam !Puis  nous voilà en route vers la porte d'embarquement 426 (!) où des tas de citoyens américains attendent de rentrer chez eux. Nous cherchons donc un petit coin tranquille pour nous poser, et c'est là que nos esprits vifs et nos yeux aiguisés repèrent un bagage abandonné... un colis suspect, donc... ni une, ni  deux, Christophe part signaler ledit objet, pendant que je déplace ma nichée à une distance de sécurité d'au moins 5 mètres. La prudence avant tout.1 heure plus tard, personne n'est venu s'occuper du colis, malgré ce que le brave employé de l'aéroport avait dit à Christophe. Peut-être qu'il croyait que nous étions de la brigade de déminage et qu'on allait se charger de l'affaire mais, zut, on est en vacances là, et on a du mal à accéder aux tutos "désamorçage rapide et efficace" car le WiFi de l'aéroport est plutôt lent...Donc on attend, toujours à notre distance de sécurité, que l'heure de l'embarquement arrive... ce qui finit évidemment par se produire. Nous (enfin moi car les autres sont plutôt alertes) nous traînons donc avec effort vers la porte magique, prenant soin de laisser passer la foule pour éviter d'être repérés par l'éventuel poseur de bombe. Et là, soudain, alors qu'il ne nous reste que quelques mètres à parcourir, Christophe s'exclame : "Où est l'ordinateur ????"Bon alors oui, ceux qui nous connaissent savent qu'on a un peu de mal à voyager léger surtout monsieur, qui, fidèle à sa bonne habitude, transporte aujourd'hui un sac de 8,5 kg sur le dos (drône, appareil photo, caméra....) ET l'ordinateur dans  une sacoche à part, dont il partage parfois la charge avec les gars. Et donc là, on est tous les 6, nos 6 sacs à dos, nos 6 passeports et nos 6 carcasses en transit.... mais d'ordinateur, point... mon coeur s'arrête, mon sang ne fait qu'un tour, je commence à défaillir.... mais heureusement, le petit Jésus veille et Christophe réapparaît triomphant, l'ordinateur sous le bras ! Et où qu'il était, je vous le demande, ce coquin ???? Et ben sur un banc, A COTE DU COLIS SUSPECT MENTIONNE PRECEDEMMENT, sous la garde d'un employé qui n'a pas eu l'air surpris de voir arriver Christophe cherchant son bien.... pour un peu, on embarquait l'autre colis, si ça se trouve dedans il y avait un trésor et notre fortune était faite !Nous voilà donc les derniers à monter dans l'avion, découvrant que des gros lourdauds ont pris nos places, non mais ! Le sans-gêne de ces américains quand même ! Ni une ni deux, un sourire de Coline  et tout le monde regagne son siège... Boston, here we go !!

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mercredi 13 juillet 2022

Feux d'artifices

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dimanche 10 juillet 2022

Base de loisir de la Grande Paroisse

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CHRONIQUE

samedi 28 mai 2022

Venise - partie 2

Je l'avais dit que je n'écrirais pas, puisque mon intuition me disait qu'après nos désagréments initiaux cette escapade vénitienne serait un petit fleuve tranquille... mais c'est la faute de Magali qui m'a prêté ma lecture de vacances dans laquelle Joël Dickers m'a autorisée à suivre mon "envie : celle d'écrire. Une envie qui vous prend et que rien ne peut empêcher, une envie qui vous détourne de tout". Et voilà comment j'ai renoncé aux Spritz qui font tourner la tête, aux poses de starlette (sur le retour) face au Pont des Soupirs et aux rêveries devant la basilique Saint Marc... juste pour trouver de quoi alimenter cette petite chronique et assouvir mon envie d'écrire...Parce ce que donc, la plupart du temps, tout fut calme, tout se passa comme prévu (ah, le passé simple... pourquoi ne l'utilise-t-on qu'à l'écrit ?? Dès lundi, je l'emploierai en classe comme bon me semble : fis-tu tes devoirs hier ? Tes parents signèrent-ils le mot du cahier rouge ?Aggressas-tu sans raison, tel le petit sauvageon que tu es, ton innocent camarade qui ne put s'empêcher d'hurler à la mort au point que mes oreilles saignèrent et mon cerveau explosa ?...)Je m'égare, je m'égare... tout se passa donc bien, "comme prévu" étant un abus de langage puisque nous n'avions rien prévu justement. A tel point que le guide de Venise, c'est Mélanie qui me l'a prêté le soir de notre arrivée ! Autant dire que pour la planification, on reviendra.Mais bon, on savait quand même quoi faire en gros, hein, on n'est pas des boeufs... et puis Venise, c'est quand même limité sur le plan géographique, donc en suivant les canaux on a réussi à traverser les 6 quartiers le nez au vent : Cannareggio, où nous logeons, quartier très animé et sympa, abritant le Ghetto juif depuis le XVI° siècle, que nous avons découvert sous une chaleur de plomb. Malheureusement, les vapeurs du Spritz de la veille devaient encore embrumer mon cerveau et par ricochet celui de christophe, car impossible de trouver l'entrée de la Scuola Spagnola, la grande synagogue que nous voulions voir... en même temps, il y avait des travaux partout, et mon attention a plutôt été attirée par un parking à trottinettes devant une école maternelle en plein coeur du ghetto... j'ai adoré !A San Polo, nous avons évidemment pris d'assaut (et en photo) le pont du Rialto, en bons touristes que nous sommes, non sans avoir une pensée émue pour Tom Holland qui, sous les traits de Spiderman, prit cher sur ce pont lors de sa dernière aventure... mais tout a été réparé, heureusement !Dans le Dorsoduro, nous avons erré un moment à la recherche de l'église San Barnaba dans laquelle des scènes d'Indiana Jones ont été tournées (merci du tuyau Jean-Marc !). 3 fois hélas, la culture n'a pas que du bon puisque ce bâtiment abrite à présent une exposition sur les inventions de Léonard de Vinci, moyennant un droit d'entrée... comme 1/ nous souffrons toujours des frais dus à notre excédent de bagages, et 2/ on a déjà vu cette expo au Clos Lucé il y a quelques années, et bien nous ne sommes pas rentrés, un peu déçus quand même...Harrisson, j'aurais aimé marché dans tes pas et dédicacer cette viste à Virginie , mais tant pis !San Marco, nous l'avons fait de jour, de nuit, sous le soleil, sous la pluie, à pied, en vaporetto, fringants et épuisés... mais c'est bien sûr l'incontournable de Venise. Pas de Spritz à 16€ au Café Florian, mais le plaisir de flâner, d'écouter les concerts en tous genres proposés par les talentueux quatuors, de manquer s'envoler en haut du Campanile pour dominer la cité, de rater la visite de la basilique pour cause d'indisponibilité de billets en coupe-fil et de manque de temps pour faire la queue (Disney à côté, c'est rien !), de chercher des petits souvenirs pour nos chérubins coin-coins.... nos semelles y ont laissé des traces !Le Castello abrite l'Arsenal où se tenait un salon nautique, nous avons donc croisé pleins de gens "du monde d'en haut" en polos Ralph Lauren, marinières Dior, Rollex et lunettes Gucci... curieusement, personne ne nous a reconnus ! A l'exposition des Arts de la Biennalle, c'était un peu le même public, mais comme il pleuvait on ne les voyait pas trop sous leurs parapluies Chanel. Par contre, là, avec mon parapluie "Minnie la parisienne" acheté à prix d'or à Disney, j'ai fait sensation ! C'est quand même dans ce quartier qu'au détour d'une allée j'ai découvert encore une fois que la vie est un tissu de mensonges, soit-disant Venise c'est une destination de rêve, magique, féérique etc etc... et bien saviez-vous lecteurs ce qu'il s'est passé le 11 septembre 1970 sur cette île paradisiaque ??? UN OURAGAN !! Oui, un ouragan, comme celui qui aurait pu nous faire périr en Floride s'il y en avait eu un (cf nos vacances d'été 2019); et bien sûr personne n'avait jugé bon de me prévenir qu'une telle catastrophe pouvait se produire ici !!!! Du coup, lorsque les premières gouttes sont tombées et que le tonnerre a grondé, je me suis dit "ça y est, ici un ouragan a lieu tous les 50 ans et il faut que ce soit pile quand on y est !!". Et puis finalement non, il n'y a eu que quelques gouttes, mais on l'a échappé belle j'en suis sûre !!Enfin, Santa Croce était notre passage obligé pour le retour à l'hôtel, et avec plus de 15km dans les pattes et une ampoule sur la plante du pied, je dois reconnaître qu'on ne lui a sans doute pas accordé toute l'attention qu'il méritait !Ajoutez à cela les visites des îles de Murano et Burano, pour profiter du vaporetto et du soleil et découvrir des coins où il n'y avait rien : ni touristes, ni locaux, ni rien à voir d'ailleurs, ceci expliquant peut-être cela ! Nous on est trop forts pour trouver des coins paumés sur des îles envahies de touristes ! Du coup, ça fait des jolis zigzags sur le trajet du GPS qui se demande toujours pourquoi on part à l'opposé de la foule...Mais donc voilà, vous savez que les photos qui en disent plus que les mots sont chez Christophe et heureusement car s'il fallait compter sur moi, on n'irait pas loin!Le retour est pour demain, lever de bonne heure pour notre vol à 9h; j'espère bien qu'il sera tellement sans histoire que je n'en aurai pas à raconter, et cette fois-ci le retour à la vraie vie aura sans doute raison de mon envie d'écrire.. comme toujours, merci à vous de m'avoir lue et pour chacun de vos commentaires tellement appréciés ! Ciao !

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CHRONIQUE

jeudi 26 mai 2022

Venise - partie 1

Il était une fois des vieux amoureux qui avaient envie de célébrer leurs noces d'argent avec autre chose que la couleur de leurs cheveux... et du coup, les voilà qui défient les conventions et optent pour l'originalité et l'aventure absolue avec une entrée de nuit avec un passeur aveugle et unijambiste dans les montagnes d'Afghanistan avant un trek de 2 semaines sacs au dos et coeur au vent pour rencontrer les populations nomades du Djidjikistan inférieur connues pour leur fromage de lait de yak et leurs foulards en poils de chèvre... bref, après la mise au monde de 4 enfants, la plus grande aventure de notre vie.Mais hélas hélas, le passeur unijambiste avait décidé de faire une pédicure (il y avait une promo !), les yaks étaient en grève du lait suite à des revendications par rapport à leurs conditions de vie, et Jean-Mimi mon minsitre a refusé ma demande de congés, donc notre projet si bien ficelé a capoté corps et biens....Malgré notre immense déception (surtout la mienne !), nous avons donc pris un virage à 764 degrés et décidé de partir... à Venise. Destination certes moins exotique mais tant pis, mon goût prononcé pour les sensations fortes doit bien se faire une raison ! L'organisation du périple est rapide et, il faut le dire, un peu à l'arrache après ces looongs mois passés à planifier notre excursion afghane...Du coup, J-3, le dimanche, je me dis qu'il faudrait peut-être se mettre à préparer les bagages et à checker les papiers... maaaais, il fait beau, Christophe est épuisé par sa virée bruxelloise de la veille et mon livre me fait de l'oeil, alors on verra demain.Demain, c'est lundi, c'est boulot et conseil des maîtres après l'école, c'est surtout l'anniversaire de notre belle Coccinelle ce qui signifie soirée au restau et coucher tardif... on verra demain.Demain, c'est mardi, c'est journée des talents pour Marion (donc pensées positives mobilisées pour elle), conseil de classe de Coline (donc fierté maternelle à son apogée), puis allergologue pour la miss avec 1h de retard, donc soirée écourtée... il est donc pas loin de 23h quand je réalise que les bagages ne sont pas faits, le guide de survie à l'usage des enfants (incluant le mode d'emploi de la machine à laver) n'est pas rédigé, et les divers documents envoyés n'ont pas été consultés... tant pis, on verra demain !Et voilà comment on réalise le lendemain que notre valise est bien plus lourde que le poids autorisé, et qu'on n'est pas assis à côté dans l'avion !!! Donc là évidemment, poussée d'angoisse habituelle pour moi, et habituelle récation de Christophe "t'inquiète, je gère"... et dans ces moments-là, je dois avouer que je range mon drapeau MLF bien plié tout petit petit, que je baisse le poing et les yeux et qu'en effet, je le laisse gérer, transformée en souris mouillée et penaude telle une bonne ménagère des années 50 (quoique même pas capable de préparer les pantoufles de monsieur et de faire mijoter le veau Marengo pour le dîner). Enfin bref, on a hypothéqué la maison et mis nos alliances au clou pour payer l'excédent de bagages, et Christophe a usé de tous ses charmes (et in english, please) afin que nous puissiosn poser nos séants côte à côte dans l'avion... cet homme est trop fort, je ne le dirai jamais assez (surtout à son goût).Mais donc NOUS Y SOMMES... Venise et ses canaux, ses masques et sa verroterie de Murano.A peine les bagages posés, nous retrouvons Mélanie et Jean-Louis qui terminent leur escapade, et nous prenons un apéro réconfortant. Résignée à oublier le lait de yack et grisée par notre arrivée, je savoure le Spriz local avec délice (ceux qui me connaissent bien savent quel exploit cela représente !). Du coup, avec la chaleur, je sens vite que ça chauffe et que ça tournicote un peu, et les quelques chips qui agrémentent les verres ne sont pas d'une grande aide. Du coup, caro mio se charge de commander du saucisson, mais il ne sait pas le dire, ni en italien, ni en anglais... c'est pas grave, il se débrouille et le serveur finit par nous apporter... 2 knackis grillées et un quart de tomate ! Voilà, le ton est donné, même pour une virée à Venise on ne peut rien faire comme les autres ! Mais c'est décidé, à partir de maintenant on est des touristes lambdas, et je n'aurai donc plus rien à raconter : suivez les photos de Christophe !!