Elle a éteint la lumière, et puis qu'est-ce qu'elle a bien pu faire,
Juste après ?
Se balader, prendre l'air ? Oublier le sang, l'éther ? C'était la nuit ou le jour,
Juste après ?
Deux, trois mots d'une prière, ou plutôt rien et se taire, comme un cadeau qu'on savoure,
Qu'a-t-elle fait ?
Un alcool, un chocolat ? Elle a bien un truc comme ça, dans ces cas-là...
Le registre, un formulaire, son quotidien, l'ordinaire, son univers.
A-t-elle écrit une lettre ? Fini un bouquin peut-être ? Une cigarette ?
Qu'est-ce qu'on peut bien faire
Après ça ?
Elle y est surement retournée, le regarder respirer, puis s'est endormie
Comme dormait cet enfant, si paisible en ignorant qu'on en pleurait jusqu'ici
Mais qu'est-ce qu'on peut bien faire
Après ça ?
Pourquoi est-ce que cette chanson a décidé de s'imposer comme accroche de ma chronique ce mois-ci... mystère... peut-être parce qu'elle parle d'espoir, de force, de lutte... d'enfance aussi, de fragilité, et de l'immensité du rôle des adultes face aux enfants... à l'heure des bilans de fin d'année à l'école, pour combien de mes petits élèves ai-je le sentiment qu'ils ne sont pas aussi entourés qu'ils le devraient ? Alors de telles images (et de telles paroles...) ça aide à relativiser, et ça regonfle à bloc ! Tant qu'il y aura dans le monde des gens qui placent la vie au-dessus de tout, qui ne renoncent pas et qui ne se résignent pas à la fatalité et à l'injustice, il y aura de l'espoir !
Mai comme muguet et marathon
Une nouvelle édition du marathon de Sénart, sous un beau soleil qui nous a fait croire à un mois entier de lumière... grr grr.... bref, ce jour-là nous étions parmi les supporters, et avons eu le privilège (après 1 heure d'attente dans la cacophonie ambiante !) de voir passer les deux premiers coureurs... pas beaucoup de graisse sur ces grandes carcasses à la foulée impressionnante... je n'ai plus qu'à remettre mon survêt' et repartir m'entraîner, moi (pour le minimarathon de 4,2km !)
Ensablés entre amis
Prenez des amis; dotez-les d'un ado de bientôt 14 ans; affublez celui-ci d'un correspondant allemand peu loquace. Elisez une destination touristico-ludique. Joignez-vous à eux. Et voilà comment vous passez une (encore) très ensoleillée journée à Fontainebleau, au coeur de nos désormais célèbres "Sables du cul de chien". Sur place, lancez-vous dans la grimpette sur rochers, le patouillage dans les cailloux, la confection d'anges de sable, les batailles de pommes de pin, les cours de volley-ball ou encore... la glande.
Les enfants sont rentrés crasseux et crevés, Christophe aussi, moi seulement crasseuse... merci amis de nous pour cette joyeuse escapade, et vive l'amitié franco-allemande !
Une aube et des baskets
Telle fut la tenue de mon grand Louis pour sa profession de foi. En le voyant se préparer avant la messe, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser au minuscule bébé que je tenais au dessus du baptistère il y a presque 13 ans... Séquence émotion, trop prévisible pour une maman au coeur d'artichaud comme moi !
La messe fut longue comme de coutume, mais ils étaient si beau ces "professants" ! Regardez sur la photo comme mon Louis semble apprécier la cérémonie, il est juste à gauche derrière le père José :-).
La fête s'est poursuivie tranquillement à la maison, avec la présence tellement appréciée de son parrain et de sa marraine, accompagnés de leurs familles. Pour nourrir tout ce petit monde, Christophe m'avait obligée à faire des courses pantagruéliques, et s'est ingénié durant toute une journée (tandis que les garçons s'éclataient avec le karcher !) à transformer cet amas de matières premières en divers éléments de sustentation... Louis nous avait passé commande du dessert, et son idée de fontaine au chocolat fut appréciée à sa juste valeur ! Quant au mille-feuille géant, il fit lui aussi grande impression... même si le pâtissier s'était trompé dans la date !!
Bonne route mon grand, à toi de trouver chaque jour ta façon d'exprimer ta foi en Dieu... à tes côtés, toujours, nous cheminons...
7 et 37... le compte est bon !
Ben oui, mai apporte aussi son lot de bougies pour ma Colinette et moi. Honneur aux anciens, c'est donc moi qui inaugure le grand tour de souffle, et cette année mon Paul m'a gâtée en confectionnant lui-même le gâteau (son légendaire brownie - cuit dans des moules à cannelés ! original !) et en s'écorchant les mains pour me fabriquer un message d'amour en fil de cuivre... mon artiste d'amour...
Pour Colinette, c'est maman qui pâtisse, mais c'est papa qui décore : pour le jour-J, une belle coccinelle à 7 taches, niveau débutant, trop facile.
Pour la fête avec les copains, un gâteau-chaton spécialement demandé par la poupette, avec un adorable sujet en pâte à sucre créé par les mains de fée de Monsieur... cet homme est décidément trop fort ! Chasse au trésor incontournable, fléchettes, tirs à la corde, soufflage de bougies et voilà, 7 ans ! Très joyeux anniversaire ma puce d'eau, profite de ta liberté de petite fille, et partage ton énergie et ta tendresse... je t'aime ma Coccinelle !
Très joli cadeau d'anniversaire pour nous deux : la visite de papi et mamie en tournée dans le "nord". Ils nous ont apporté quelques éclaircies, histoire de découvrir le terrain de fitness tout récemment inauguré, où petits et moins petits peuvent se créer un corps sculptural en... 27 ans de pratique régulière ! Courage, on va y arriver !
Droit au but !
Pour clôturer le mois en beauté, nous avosn eu le privilège d'assister à une immense célébration de la Pentecôte... au coeur du stade rennais. Margot et Mélanie nous ayant conviés à leur confirmation, nous faisions donc partie des quelques 5000 personnes réunies sous le soleil breton pour chanter, prier, célébrer... J'vous l'dis moi, des moments comme ça ça donne envie d'avoir encore 17 ans ! Ou encore de vivre, à travers nos enfants, les grandes émotions de ces rassemblements fantastiques où chacun loue Dieu, dans sa langue...
En marchant vers le stade, je regardais mes gars avec leur allure de pélerin, sac au dos, et vraiment j'ai prié pour qu'ils vivent de nombreuses fêtes comme celle-ci ! 800 confirmands, ça mobilise pas mal de prêtres, et les voir là, dans leurs chasubles aux couleurs du feu de l'Esprit, c'était vraiment quelque chose à vivre. Merci les Bruzois pour ces flammes et cette fête, pour les témoignages, les chants, les paroles, tout ce qui rend notre coeur "brûlant en nous", prêts à reconnaître que vraiment, Il est là...
Les potins



